Étendu jusqu’à la Chine, l’Empire mudulman favorise l’introduction et la diffusion de plantes nouvelles : le coton venu d’Inde, l’aubergine, l’épinard, la fraise, la canne à sucre, l’artichaut, l’abricotier, l’oranger déjà cultivés en Irak et en Iran, sans oublier le mûrier et le ver à soie que les musulmans ont reçu des Chinois. Certes toute la Sicile n’est pas devenue un jardin florissant, mais l’horticulture irriguée y a pris son essor.
Le meilleur moyen de la vaincre [la mafia] est d’abord de la comprendre, d’en faire l’histoire, car, comme l’écrivait Giovanni Falcone : « La mafia est un phénomène humain, et comme tous les phénomènes humains, elle a un commencement, une évolution et elle connaîtra aussi une fin. »
C’est avec Homère que la Sicile fait une entrée solennelle dans le patrimoine culturel de l’humanité.
Répétées à l'envi , les formules "tout changer pour que rien ne change"(Lampedusa) et "la Sicile comme métaphore du monde moderne" (Sciascia) font obstacle à la compréhension historique de la Sicile.
Rencontre avec Jean-Yves Frétigné à la librairie Pedone (Paris, 5e)