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Jeanne Bouniort (Préfacier, etc.)Eric Darragon (Traducteur)
EAN : 9782070724765
168 pages
Gallimard (27/11/1991)
4/5   1 notes
Résumé :
Maniérisme et antimaniérisme, aujourd'hui traduit en français, est un classique de l'histoire de l'art qui a été lu et pratiqué par des générations d'étudiants et de spécialistes depuis 1957, date de la publication en anglais des deux essais qui composent ce volume.
Si le maniérisme italien (avec Pontormo, Rosso Fiorentino, Parmesan, pour ne citer que les plus célèbres) est devenu pour nos contemporains un des aspects majeurs de l'art du XVIème siècle, on le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Les deux essais regroupés dans ce livre présentent deux moments importants de l'histoire de la peinture italienne au XVIème siècle : la naissance du mouvement maniériste dans les années 1520 et la réaction antimaniériste ou néo-classique 60 ou 70 ans plus tard.

Définir un mouvement artistique n'est pas un exercice aisé car le pied de la réalité ne rentre pas toujours aisément dans la chaussure théorique. Les essais de Friedlaender écrits dans les années 20 sont néanmoins convaincants et ses analyses sont devenues des références.

Le premier texte est consacré à la naissance du maniérisme. Sous l'ombre tutélaire de Michel-Ange, ce sont trois artistes qui ont déterminé ce style nouveau : les Florentins Pontormo et Rosso Fiorentino et Parmesan qui a probablement rencontré Rosso à Rome. Friedlaender montre comment le maniérisme s'est différencié du classicisme de la seconde Renaissance et il s'attache au travers des nombreux exemples présentés à définir ce mouvement : absence de perception rationnelle de l'espace, importance de la subjectivité notamment dans l'expression d'une spiritualité, perte d'importance de l'imitation de la nature. Les tableaux sont surchargés. La composition est très verticale. Les corps sont étirés et souvent représentés dans des postures bizarres.

La maniérisme est le style dominant pendant une grande partie du XVIème siècle. Mais devenu stérile et répétitif, des artistes vont se positionner en réaction à celui-ci. C'est ce que montre Friedlaender dans son deuxième essai. Par un mouvement de balancier fréquent dans l'histoire de l'art, le nouveau style se rapproche du classicisme pré-maniériste. Les peintres remettent de l'ordre dans la représentation de l'espace. Les tableaux retrouvent de la lisibilité, de la sobriété. le traitement des couleurs et de l'éclairage est au service d'une représentation de quelque chose de concret. Il s'agit de se rapprocher de la réalité. Pour Friedlaender, les protagonistes clés de cette réaction artistique sont Ludovic et Annibal Carrache, Caravage et les moins connus Cigoli et Cerano. de façon intéressante, l'auteur montre comment évolue le traitement de certains thèmes comme la conversion De Saint Paul ou le repas du Christ à Emmaüs. Cette réaction annonce l'apparition ultérieure du baroque.

Livre intéressant qui se lit relativement facilement. Les illustrations sont nombreuses mais malheureusement en noir et blanc.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Trois personnalités ont déterminé le style nouveau qui s'affranchit du classique, s'élève contre les règles d'équilibre de la Renaissance, instaure un mode de figuration rythmique subjectif et élabore des espaces irréels : Pontormo, Rosso et Parmesan.
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