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EAN : 9782330108649
244 pages
Actes Sud (22/08/2018)
3.76/5   39 notes
Résumé :
Rome, août 1958. En marge du tournage d'une espagnolade oubliable, Ava Gardner invente la dolce vita avant que Federico Fellini n'en fasse un des premiers grands films de la modernité. Par une nuit très arrosée, elle entraîne son chef opérateur, Peppino Rotunno, dans une séance photos inspirée des grands nus de l'histoire de l'art. A peu près un siècle plus tôt, Courbet, lui, invente autre chose...

Sur la fabrique des images et des souvenirs, de la mé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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De l'origine à la fin du monde

Ce qui rend le nouveau roman de Thierry Froger aussi passionnant, c'est le savoureux mélange des genres qu'il nous propose, entre biographie romancée d'Ava Gardner, enquête menée comme un thriller et besoin pour le narrateur de retrouver l'affection et la considération de sa fille.

Et si le roman de Thierry Froger était plus proche de la réalité que les biographies – officielles ou non – d'Ava Gardner? En refermant ce délicieux roman, je ne suis pas loin de répondre par l'affirmative, parce que la magie de l'écriture nous fait prendre place aux côtés de la belle brune dans ses déambulations romaines, partager ses coups de folie et, à l'image du narrateur, nous rendre tous un peu amoureux.
Nous sommes à Rome en 1958. La MGM a choisi de quitter ses studios pour tourner La Maja nue dans une réalisation d'Henry Koster. Il s'agit du dernier film dû par l'actrice au studio et qui ne laissera pas de souvenir impérissable dans la carrière de l'actrice. Dans ses Mémoires, Ava écrira du reste que «La Maja nue, meilleur titre que bon film, n'a pas été ma contribution la plus mémorable à l'art du cinéma. Il s'agit d'une biographie assez insipide du grand peintre espagnol Francisco Goya. Je jouais la duchesse d'Albe, le modèle favori de Goya». Avant d'ajouter que ce film lui a permis de faire la connaissance de Giuseppe Rotunno «dont les couleurs superbes illuminent le film de bout en bout».
Thierry Froger imagine alors que, lassée de partager ses nuits avec Anthony Franciosa – qui interprétait le rôle de Goya – Ava décide une escapade avec le chef opérateur. Poursuivis par les paparazzis, leur virée nocturne va se terminer au petit matin par un petit jeu: Rotunno est chargé de reproduire quelques grandes toiles de nus célèbres, de «de rejouer la peinture en photographie». Tâche peu aisée pour les problèmes de cadrage qu'elle posait, mais ô combien stimulante pour «les attraits qu'elle proposait à ses yeux d'homme.» Voici donc les rouleaux de pellicule imprégnés des mises en scène de la Maja desnuda de Goya, de la Vénus d'Urbino du Titien, de la Vénus au miroir de Vélasquez et de … La naissance du monde de Gustave Courbet!
Si l'alcool a désinhibé le photographe et son modèle, tous deux se rendent vite compte au réveil combien ces clichés sont explosifs. Ava fait promettre à Rotunno de les détruire, ce qu'il fera après avoir réalisé un tirage qu'il confiera à son modèle et avoir oublié un négatif dans sa chambre noire.
Jacques Pierre, le narrateur, délaisse alors ses travaux d'historien pour enquêter sur le sort des quatre clichés produits cette nuit-là. Il va alors nous entraîner d'un bout à l'autre de la planète, «de la MGM à Hughes, de Sinatra à Hoover, d'Hemingway à Castro» et constater «avec inquiétude le pouvoir vénéneux de ces images» car les convoitises qu'elles suscitent vont jusqu'à laisser quelques cadavres ici et là. Un thriller haletant qui va se doubler d'un rapprochement inattendu avec sa fille Rose. Car sa progéniture, qui vit à Rome avec un homme beaucoup plus âgé qu'elle, accepte de l'aider dans sa quête. L'occasion aussi de constater que les errances du coeur ne sont pas réservées aux stars d'Hollywood.
Avec maestria l'auteur nous fait découvrir quelques épisodes fort intéressants de l'histoire de l'art, notamment la genèse de la toile la plus célèbre de Gustave Courbet, avant de raconter la vie rêvée d'Ava – je suis persuadé que vous adorerez l'épisode de sa rencontre avec Marylin Monroe – sans oublier de nous éclairer sur les motivations de cet enquêteur passionné qui deviendra «une sorte de spécialiste d'Ava Gardner, de sa vie et de ses légendes».
C'est enlevé, drôle, documenté et follement exaltant. Il n'y a effectivement «pas de plus belle quête que celle du chasseur sans proie, traquant l'ombre d'un doute, si ridiculement suspendue soit-elle aux petites lèvres d'Ava Gardner et aux forêts obscures comme des images.»

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Le professeur d'arts plastiques et artiste multi carte Thierry Froger pour son second roman ,part d'une idée aussi incroyable que réjouissante : un fil conducteur commun entre Ava Gardner et Gustave Courbet .

En effet, le récit commence l'été 1958, sur le tournage de « La Maja nue » à Rome, le dernier film qu'elle doit contractuellement à la Metro-Goldwyn-Meyer. où Ava Gardner traîne son ennui le jour et passe ses nuits dehors.

Une de ces fameuses nuits, en compagnie du chef opérateur du film, le grand Giuseppe Rotunno, qu'elle adore, Ava Gardner pose pour Rotunno, dans le plus simple appareil.

Une séance photo impromptue où la belle s'inspire des grandes peintures de la renaissance, des grands nus de l'histoire de l'art dont le plus scandaleux de tous, " L'origine du monde" de Courbet.

S'ouvre ainsi un récit intéressant en forme de puzzle, qui mélange les voix et les époques sur la thématique des icones sur l'image et sur la représentation de l'art.

Cette histoire véridique nous est racontée par le narrateur des Nuits d'Ava Jacques-Pierre qui se met en quête de retrouver ces clichés légendaires dont beaucoup parlent sans les avoir vus.

Ainsi ces deux histoires, et même trois, puisque on va s'interesser aussi aux peintures de Courbet, vont s'entremêler dans ce roman.

Elles se font écho les unes aux autres avec plusieurs fils conducteurs , l'art : le cinéma, évidemment, la photographie et la peinture.

Ces histoires se mêlent avec une grande maitrise grâce à une écriture aussi fluide que légère, pas mal d'humour et une documentation impressionnante.

Des intrigues multiples qui nous transportent à travers les époques et les continents et les célébrités de Franck Sinatra, en passant par Fidel Castro ou bien sûr Marilyn Monroe.

Un récit captivant à la poursuite d'Ava Gardner à la frontière du réel et du fantasme, déroutant et fascinant.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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28 juin 1995, Jacques Pierre, quarante-sept ans, tombe sur un article du journal Libération au titre accrocheur et provocateur : « La comtesse au cul nu », en écho au film où joua Ava Gardner « La comtesse aux pieds nus. » L'homme a toujours éprouvé une fascination pour la sublime et tumultueuse actrice américaine. Adolescent, il remplissait des cahiers entiers de ses photos découpées dans des magazines…

L'affaire, réalité ou légende, est saisissante. Août 1958, sur le tournage de « La Maja nue » à Rome, Ava Gardner traîne son ennui le jour et passe ses nuits dehors. L'intrigue du film – la rencontre et la relation entre le peintre Francisco de Goya et sa muse la duchesse d'Albe – la passionne guère, elle qui s'impatiente de recouvrer sa liberté… enfin… puisque ce film est le dernier qu'elle doit à la Metro-Goldwyn-Meyer. Heureusement, le chef opérateur – responsable des prises de vues – n'est autre que le grand Giuseppe Rotunno, qu'elle adore. Une nuit, Ava et Rotunno, tous deux enivrés, déambulent dans les rues de Rome joyeusement, coursés par ceux que l'on ne nomme pas encore ainsi, les paparazzi, avant de se retrouver dans l'appartement de l'actrice. Et là, entre deux éclats de rires, Ava pose pour Rotunno, dans le plus simple appareil. Une séance photo impromptue où la belle s'inspire des grandes peintures de la renaissance, des nues évidemment, dont L'origine du monde de Courbet.

Jacques Pierre, historien, ancien photographe et en retraite prématurée est subjugué par ses lignes retraçant cette folle nuit. Il décide de partir à la recherche de ces sulfureux clichés.

Ce roman, à l'image du regard d'Ava Gardner est captivant et magnétique. L'auteur transporte le lecteur à travers les époques et les continents – on découvre les coulisses de la MGM et les frasques de la plus belle actrice du monde, on entre dans l'atelier de Gustave Courbet, on voit défiler quarante années de la vie de Jacques Pierre des années 60 aux années 90. Au fil des pages s'invitent entre autres Sinatra, Marylin Monroe, Howard Hughes, – ah la rencontre au sommet entre le narrateur et Fidel Castro! -. Cela s'agite, cela remue autour du lecteur, qui ne sait pas toujours où il se trouve ; au milieu d'un rêve, d'un fantasme, d'une obsession, de la réalité. L'écriture est drôle brillante et enlevée. L'image photographique et picturale, les idoles, la célébrité, les faux-semblants, le quotidien d'un type ordinaire, une société en mouvement, des colères, des revendications, des souvenirs, des regrets… autant de propos et de réflexions. Beau et étourdissant.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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1866 ,origine de « L'origine du monde » et de la subtile errance à travers l'histoire où nous convie Thierry Froger . le tableau de Courbet inspire à Ava Gardner , à Rome un soir alcoolisé , une séance photographique , dont les clichés sont l'objet de l'enquête obsessionnelle de Jacques Pierre , le narrateur . Et l'auteur nous entraîne dans une sarabande débridée où le lecteur ricoche , de l'Italie de Fellini au Cuba de Castro et Hemingway , à l'Amérique hollywoodienne et mafieuse sans oublier la France de l'Aube et de la Loire. C'est un festival mêlant souvenirs d'enfance (que l'on devine un tantinet autobiographiques) et dessous de la Grande Histoire . Mais au-delà de ce plaisir offert par l'intelligence et la virtuosité de l'auteur , se dessine peu à peu une réflexion sur notre addiction à l'image , sur notre besoin d'idoles, et sur l'érosion des sentiments. C'est fin , plein d'un humour en demi-teinte , et remarquablement écrit . Excellente lecture.
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Le narrateur raconte sa vie et celle d'Ava Gardner. Fasciné par l'actrice à son adolescence, il croise en quelque sorte sa route bien des années plus tard en partant à la recherche de photos de la star prises, une nuit d'ivresse, par Giuseppe Rotunno, le directeur de la photographie de "La Maja nue" tourné en 1958.
J'ai trouvé une grande partie du livre fort plaisante tant l'évolution personnelle du narrateur que l'évocation d'Ava Gardner sont d'une belle tenue psychologique.
Et l'on se prend au jeu de cette recherche insolite, assez improbable mais ancrée dans une certaine réalité.
Mon intérêt est toutefois retombé brutalement sur la dernière partie où l'on découvre une rencontre surréaliste avec Fidel Castro lors des obsèques de Mitterrand et le cambriolage d'une station-service en Sicile pour récupérer le cliché qui fait courir l'auteur.
Une rupture de ton qui, pour moi, est maladroite et a cassé la dynamique et le plaisir de la lecture.
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critiques presse (2)
LeMonde
21 septembre 2018
Débarrassé du dispositif narratif et typographique plus explicite, plus moderniste, de Sauve qui peut (la révolution), Les Nuits d’Ava est un exemple de fluidité et de rythme, de récits entrelacés et serrés pour n’en faire plus qu’un.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Liberation
18 septembre 2018
Ce deuxième roman de Thierry Froger, après Sauve qui peut (la révolution), juxtapose insolemment le XIXe, Hollywood, Cuba, les Français moyens, le rêve et la réalité.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Après six mois de recherches désordonnées que je qualifiais pompeusement d’enquête, j’avais désormais quelques certitudes. Hormis la grande Origine dérobée chez Rotunno et la petite Vénus au miroir dont je n’avais pas retrouvé la trace, il semblait que les images scandaleuses d’Ava Gardner avaient ricoché d’un bout à l’autre de la planète, changeant plusieurs fois de main, de la MGM à Hughes, de Sinatra à Hoover, d’Hemingway à Castro, et charriant dans leur sillage de nombreuses morts sans qu’aucun rapport de causalité ne puisse être formellement établi. Certains signes apparaissaient troublants cependant et il m’arrivait de considérer avec inquiétude le pouvoir vénéneux de ces images dont j’étais, à ma manière consentante, également la victime en y consacrant tout mon temps et une partie de l’héritage maternel. Je n’arrivais pas à démêler la cause de la conséquence, la conséquence du fortuit, le vrai du probable et le probable du fictif, tant je me méfiais de mon goût des rapprochements douteux qui me conduisaient à tirer une pelote par les cheveux comme on crible de balles ou d’aiguilles la gueule d’une belette dans une meule de foin. (p. 241)
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"Giuseppe Rotuno savait qu'Ava Gardner cultivait, parmi d'autres habitudes discutables, celle de subordonner le réel à ses désirs en toutes circonstances, et il sentait aussi qu'il n'était absolument pas en état de rassembler ce qu'il lui restait de raison pour s'y opposer."
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INCIPIT
Je crois avoir vu comme dans un songe cette voiture qui filait dans les rues désertes de Rome, vers quatre heures vingt du matin, poursuivie par les éclairs d’un cyclope. La Facel-Vega (ou la Ford Thunderbird) semblait rouler à l’aveugle et zigzaguait sur les pavés tièdes, éclairée par le gros œil circulaire et intermittent du flash Braun de deux paparazzi. Leur décapotable répétait le trajet erratique de la première voiture que conduisait Ava Gardner avec la grâce et l’inconscience des merveilleux pochards. À ses côtés, tout aussi ivre et néanmoins apeuré, l’acteur Anthony Franciosa bégayait mollement des lambeaux de prières qu’Ava Gardner ne pouvait entendre, hurlant et riant à chaque coup de volant qui faisait crisser le caoutchouc sur le basalte noir, les ailes de la voiture frôlant les murs comme on caresse et comme on griffe. Franciosa se cramponnait à son siège, tétanisé par l’alcool, la peur et les jurons d’Ava. Voyant dans le rétroviseur que les poursuivants ne perdaient pas de terrain, l’actrice a eu soudain l’intuition stratégique de les retarder en lançant par la fenêtre tout ce qui lui tombait sous la main, léchant imprudemment le volant et tirant de son sac des objets vite projetés en direction de la décapotable. Celle-ci a finalement ralenti, sans que ces pauvres projectiles en soient la cause, les deux photographes s’avisant de la plus grande vélocité de la Facel-Vega (ou de la Ford Thunderbird) ainsi que de la mauvaise tournure que pourrait prendre cette course poursuite nocturne où chacun semblait manquer de sang-froid et de lucidité dans la conduite des événements comme des véhicules. La voiture des paparazzi a fait un demi-tour soyeux sur une petite place au puits couvert et a parcouru le chemin inverse, non sans quelques haltes pour récupérer ici ou là les tendres dédicaces – ou ce qu’il en restait – que leur avait adressées Ava Gardner.
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Rotunno la regardait sans réussir à bien appréhender la folle étrangeté – et c’est probablement ce qui nous arrive à tous, deux ou trois fois peut-être au cours de notre vie misérable, quand nous sommes incapables de reconnaître l’inouï au moment où il surgit, condamnés ensuite à le traquer vainement dans la mémoire défaillante et complaisante, ce qui nous permet de tout inventer, y compris les possibilités de rêver et regretter sans fin ce qui s’est passé ou non. Il est difficile d’imaginer ce que pouvait penser Rotunno à quatre heures du matin, ivre et seul avec le plus bel animal du monde dont la peau nue débordait outrageusement d’une grande chemise blanche mal boutonnée. En ces circonstances et à sa place, sans doute aurais-je souhaité que cette nuit n’ait jamais existé – mais surtout qu’elle ne finisse pour rien au monde. (p. 50-51)
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Le lendemain, le samedi 16 août 1958, l’actrice s’est réveillée avec un goût d’orange confite et d’oignon dans la bouche. Elle est sortie sur la terrasse de son appartement vers midi, vêtue d’un peignoir blanc, un verre de gin à la main pour réparer sa gueule de bois et la mauvaise conscience volatile qu’elle avait parfois. Elle a regardé un instant les adolescentes qui, en contrebas de son balcon, se faisaient photographier sur les marches qui montaient de la piazza di Spagna vers Trinità dei Monti: la plupart de ces jeunes filles imaginaient avec force et foi qu’elles ressemblaient à Audrey Hepburn dans Vacances romaines, imitant comme elles pouvaient son sourire espiègle et gracieux, agrandissant démesurément les yeux en prenant la pose. Rentrée dans l’appartement pour fuir la chaleur du milieu de journée, Ava Gardner a mis un disque de Frank Sinatra sur l’électrophone et a fait couler un bain d’eau froide pour réveiller son corps effacé. Cela faisait des mois qu’elle s’étourdissait . Rome avec le bonheur suffisant de croire qu’après ce tournage elle serait libre. On dit que la voix de Sinatra est de velours.
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Vidéo de Thierry Froger
Thierry Froger vous présente son ouvrage "Et pourtant ils existent" aux éditions Actes Sud. Rentrée littéraire automne 2021.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2549652/thierry-froger-et-pourtant-ils-existent
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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