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Fleur de nuit tome 1 sur 2

Giovanna Furio (Autre)Marco Nizzoli (Autre)
EAN : 9782344032664
56 pages
Glénat (20/01/2021)
3/5   6 notes
Résumé :
Hiver 1943. Une jeune femme franchit le seuil d’Auschwitz. Alors qu’elle se déshabille avant d’entrer dans la chambre à gaz, une photographie à laquelle personne ne prête attention s’échappe de sa poche et tombe sur le sol... Sur celle-ci, trois personnages : deux garçons et une fille, tous affichent de grands sourires... Témoignage de l’été 1933 à Venise, souvenir d’une grande amitié et d’une histoire d’amour passionnée entre deux garçons. Hans et Jacopo, appartien... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Cette BD italienne commence à l'été 1933 à Venise. Trois jeunes gens, Esther, qui veut devenir metteur en scène de pièce de théâtre, son frère Jacopo, qui veut devenir médecin, et Hans, leur comparse, s'amusent dans l'insouciance. Esther et Jacopo, jumeaux, sont issus d'une riche famille juive. Leur père est en affaires avec le père de Hans, qui veut implanter une usine d'armement en Italie.

Leur amitié va rapidement tourner en un amour entre Jacopo et Hans. Des amours secrètes, cachées par Esther, mais inacceptables pour leurs familles respectives. Hans va être envoyé par son père, nazi convaincu, en lycée militaire. Et la situation de la famille d'Esther va devenir compliquée dans le régime fasciste de Mussolini avec les premières lois anti-juives.

Résumée ainsi, cette histoire semble originale. Elle est toutefois gâchée par un dessin peu supportable et des couleurs criardes. Les dialogues envahissent les vignettes (il est vrai qu'en Italie, on cause…). le tout est lourd. La suite se devine, mais je ne sais pas si je m'y intéresserai...
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La première page est sombre et de mauvais augure. Dans des wagons plombés, des gens entassés sont déportés. Au milieu d'eux, Ester Macra, cette belle et pétillante Italienne. Dans sa poche, une photo : elle, Hans, Jacopo. Mais ce tas de vêtements devant la porte blindée laisse présager le pire. Que s'est-il passé pour en arriver là ?
Le récit qui suit est une rétrospective.
Venise. Juillet 1933. Il fait beau. Ester, Jacopo, son frère jumeau et Hans, leur ami allemand, ne pensent qu'à s'amuser. S'introduire dans des intérieurs huppés pour y dérober des oeuvres d'art, profiter de la plage, écrire une pièce de théâtre d'avant-garde.
Mais bientôt, le temps de l'insouciance sera fini. Déjà, le père de Hans songe à l'inscrire dans une école qui formera l'élite du troisième Reich, Jacopo et Ester doivent s'adonner aux exercices réservés aux jeunesses mussoliniennes et la censure frappe dans tous les domaines, ou à peu près.
Le découpage de cette bande dessinée n'est pas tout à fait traditionnel, bien qu'il reste classique. Ce qui frappe surtout, ce sont les couleurs, très belles : claires et vives pour les moments de joie, elles deviennent vite sombres, car les temps sont durs. On passe rapidement d'une atmosphère à l'autre.
Les jeunes gens sont légers, s'amusent à monter la pièce d'Ester, à se déguiser pour en interpréter les rôles, se promènent dans la campagne vénitienne et tout à coup, sans transition, on est en Prusse, sous la neige et les jeunes recrues allemandes sont soumises à un entraînement draconien. On leur répète qu'ils sont des surhommes avant de les précipiter dans une rivière glacée ou leur faire faire des courses d'orientation dans des forêts inextricables.
Et bien sûr, l'amour n'est pas à l'ordre du jour, et surtout pas entre deux garçons.
J'ai trouvé l'histoire assez confuse. On saute sans cesse et sans transition d'un personnage à l'autre, d'une époque à l'autre et je ne m'y retrouvais pas toujours.
Mon avis est mitigé.
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De ce drame confus je ne retiens que les qualités esthétiques. La ligne claire fluide et sensuelle, la mise en couleur léchée et délicate m'ont séduit du début à la fin mais j'ai vraiment eu du mal à comprendre les tenants et les aboutissants de ces destinées tragiques.
La faute au scénario tortueux, au découpage alambiqué en courtes séquences, aux dialogues peu spontanés voire parfois plaqués, à la typographie souvent peu lisible des phylactères.
En fait, même si la plongée dans l'Italie fasciste et collaborationniste est accrocheuse, c'est surtout grâce aux qualités graphiques. Je n'ai pas adhéré, je suis resté à distance, cherchant laborieusement à comprendre mais renonçant assez vite à m'impliquer.
Quasi échec de lecture en ce qui me concerne...
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Esther est une jeune fille pleine de vie et qui se voit comme metteuse en scéne de piece de théatre. Sa mère est une ancienne actrice. Issue d'une famille aisée et juive, ils se sont installés à Venise quelques années auparavant. Obligée de suivre le parcours exemplaire d'une jeune fille de la bonne société, elle renacle. Amoureuse du meilleur ami de son frère jumeau Jacopo, Hans, elle doit se faire une raison quand elle découvre qui est le nouvel amour du jeune garçon. Comment cette jeune fille, libre, va t'elle se retrouver 10 ans plus tard dans un camp de concentration?
On suit donc les 3 jeunes gens, Esther, Jacopo qui veut devenir medecin et part à Berlin pour retrouver son amour, Hans, fils d'un père allemand, rigide et qui emploie les pires méthodes pour que son fils soit un homme comme il faut, à la mode nazie.
Allié à un graphisme classique, une histoire d'amour multiple intéressante et campée par des personnages plein d'émotions.
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critiques presse (1)
BDGest
29 janvier 2021
Les rêves brisés, premier tome du diptyque Fleur de Nuit, touche à la fois par la sincérité des émotions abordées et par la beauté de sa peinture. Sorti en catimini, le titre constitue une des belles surprises de ce début d’année !
Lire la critique sur le site : BDGest

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Video de Giovanna Furio (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Giovanna Furio
Dans le 169e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente La neige était sale, adaptation en bande dessinée d’un roman de Georges Simenon par Jean-Luc Fromental au scénario, Bernard Yslaire au dessin et qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album Le lierre et l’araignée que l’on doit à Grégoire Carle et que publient les éditions Dupuis dans la collection Aire libre - La sortie de l’album Le dictateur et le dragon de mousse que l’on doit au scénario de Fabien Tillon, au dessin de Fréwé et c’est édité chez La boite à bulles - La sortie de L’étudiante anglaise, premier tome sur deux de Zoé Carrington, le nouveau diptyque de Jim sorti aux éditions Grand angle - La sortie de l’album Vivian Maier, claire-obscure que l’on doit au scénario de Marzena Sowa, au dessin d’Émilie Plateau et que publient les éditions Dargaud - La sortie de l’album Audrey Hepburn, un ange aux yeux de faon qui prend place dans la collection 9 1/2 des éditions Glénat et que l’on doit au duo Jean-Luc Cornette au scénario et Agnese Innocente au dessin - La réédition en intégrale de Fleur de nuit, album que l’on doit à Giovanna Furio pour le scénario, Marco Nizzoli pour le dessin et c’est édité chez Glénat
+ Lire la suite
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