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Je termine "Un soir au club".
Sur des rythmes de jazz, l'histoire d'un homme qui retrouve sa vie entre les bras d'une femme qui n'est pas la sienne, entre une musique (le jazz) qui fut sien et des vapeurs d'alcool qu'il a eu mis de côté. Il s'interroge, il tergiverse, il hésite, il se glisse entre les notes, entre les bras de cette femme, il pense à la sienne (de femme), il revit.
L'écriture suit ce rythme feutré; le cliché musicien-femme-alcool, qui dans d'autres romans (vies) a été la cause de plus grandes déchéances, conserve malgré tout cette audace de la renaissance du héros.
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Un couple, rentré dans les habitudes de couple, après que le mari ait arrêté sa vie de pianiste de jazz, vivant la nuit, dormant le jour, et buvant beaucoup, pour devenir un mari, un père et un chauffagiste exemplaire.
Mais un soir, au bar où l'ont amené contre son gré des circonstances professionnelles, la musique de jazz l'assaille à nouveau et il va d'un coup replonger avec délices dans tout ce qu'il a renié pour son couple, musique, alcool, amour délices et …. Jazz…
Un livre sentimentalement incorrect puisqu'il va jusqu'à désirer la mort de son épouse à laquelle il n'a absolument rien à reprocher, sauf qu'elle ne fait tout simplement pas partie de sa vie à lui dans ce qu'elle a de plus impétueux et incontournable. Ses sentiments les plus forts, les plus irrépressibles, qui l'habitent et qui le résument, longtemps niés, l'ont également poussé à vivre une vie qui n'est pas la sienne, qu'il a cru pouvoir habiter, mais qu'il rejette d'un bloc et presque sans pathos lorsqu'en vient par hasard l'occasion……
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Je ne connaissais du tout cet auteur et j'ai été conquise par son style. L'intrigue est intéressante et très prenante, la fin m'a un peu glacée mais elle "coule de source", j'ai beaucoup aimé comment les différentes étapes sont amenées petit à petit.
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Un Jazzman, devenu expert chauffagiste et ...redevenu Jazzman D.S al Coda comme ils disent
Le hasard, le malheur, il était sauvé de la vie, vivait de routine et d'un certain ennui sans le savoir et puis un maudit (ou bienveillant ) thermostat defaillant fit tout basculer.
Une viellesse avec un retour en arrière avec une femme belle comme le fut sa mère, la vie qui revient,un homme mur pleins de sensations d'adolescent
Belle écriture,un petit livre bien sympathique.
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Un roman irrésistible, voilà ce qu'est "Un soir au club". Les mêmes thèmes que dans un précédent roman (Les oubliés, que j'avais aussi adoré) : la musique, les artistes dont on ne parle plus, la passion amoureuse, les bords de mer.
Complètement et définitivement séduite par cet auteur, je ne puis que vous conseiller d'ouvrir et de vous délecter de l'un de ses romans !
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Dernier amour - Paul Cédrat va mourir. C'est une question de jours. A Zürich, son oeuvre est huée, entre cette de Haynd et de Beethoven. A la veille de s'éteindre, il rencontre une femme mystérieuse, celle qui sera son dernier amour.

Un soir au club - Simon Nardis a arrêté de jouer du jazz en cessant de boire. Il mène une vie rangée d'époux fidèle, et écoute de la musique classique. Mais il suffit de si peu, d'un peu de hasard, pour que la fièvre du jazz le reprenne. Et la fièvre de l'amour aussi, avec Debbie. Une soirée et une journée suffisent pour que tout s'enchaîne, trop vite, comme un swing endiablé.

Comme avec tous les textes de Christian Gailly, il est toujours criminel et dangereux d'en dire trop. Il y a toujours de la musique, des femmes, des clubs de jazz et des destinées sublimées. J'ai lu les deux romans l'un à la suite de l'autre, et j'y ai trouvé une cohérence narrative très intéressante, comme une mélodie qui s'enchaîne...
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J'ai été surprise par le style à la lecture d'Un soir au club, et ce fut une bonne surprise. Ces phrases courtes, incisives donnent une note d'humour et un rythme particulier, presque finalement comme certains rythmes de Jazz dont il est beaucoup question.
Simon, un ancien pianiste de Jazz, qui a raccroché, est en déplacement professionnel, et se voit entraîné dans un club de Jazz où la tentation va être trop forte, le monde de la nuit, de la musique, l' alcool vont à nouveau le hanter et lui faire oublier son nouveau style de vie bien rangé.
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J'ai eu beaucoup de mal avec le "style" de l'ouvrage, le style "parlé-raconté", qui me chavire pourtant souvent chez d'autres auteurs (Mauvignier, Duras...), mais là, j'ai trop ressenti le "travail de l'écrivain" aux dépens du personnage censé nous raconter l'histoire de son ami... La forme m'a donc trop souvent bloquée pour que je puisse me fondre dans la narration. Dommage pour moi, la trame était vraiment intéressante.

Après avoir terminé le livre, quel choc lorsque je suis allée voir la bande-annonce et les extraits du film (adaptation de 2009 par Jean Achache) (j'ai posté les 3 vidéos), et découvrant sur l'écran l'incarnation de personnages à mille lieues de ceux que je m'étais créés !...
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Simon a interrompu sa carrière de pianiste de jazz pour se ranger et devenir ingénieur. Il mène une petite vie tranquille auprès de sa femme qui l'a sauvé de l'alcool et la drogue. Lors d'un déplacement professionnel, il se laisse entraîner dans une boite de jazz et se remet au piano. La rencontre de la propriétaire du club, l'ambiance, les émotions de cette vie là réapparaissent et Simon décide de ne pas rentrer. Sa femme, qui comprend le péril pour son couple décide de la rejoindre...
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L'histoire de Simon Nardis, un déserteur, ce Nardis : pour Suzanne, sa femme, il a quitté le jazz auquel il offrait avec génie ses mains de pianiste. Il en a fermé le couvercle parce que “le jazz n'incite guère à bien se tenir”, parce qu'un nuit, il aurait laissé sa vie si Suzanne n'était pas venue le chercher. Alors il est devenu réparateur de chauffages industriels, s'est mis à la musique classique et a essayé d'oublier le jazz. le jazz, lui, n'a jamais oublié Simon Nardis. Il l'a rattrapé dix ans plus tard, un soir, dans un club, par hasard. Il l'a remis devant un piano et les mains de Nardis ont joué. Pas tout de suite. Avec le jazz est revenue la passion. Pas pour Suzanne, mais pour Debbie, la patronne du club, chanteuse venue trouver Simon sur scène. L'alcool, la musique lu font comprendre que Debbie est la femme de sa vie, et que Suzanne, malgré tout le respect qu'il lui porte n'a jamais été qu'une parenthèse, que les années passées avec elle n'ont été qu'un long coma. Bien évidemment, c'est l'alcool qui le fait penser à ça et lui ouvre les yeux plus qu'il ne les ferme.
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