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4,08

sur 605 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Me voilà bien embêtée pour critiquer ce livre car j'ai des sentiments très partagés en le refermant.
J'ai trouvé ces Dieux très... humains ! Trop même. Ils sont vantards, gouailleurs, menteurs, envieux, querelleurs et souvent cruels. Beaucoup pensent que tous ces défauts les rapprochent de nous pauvres humains, mais du coup, je trouve qu'ils manquent singulièrement de majesté. Je pense qu'il y a des humains qui sont finalement beaucoup plus nobles que ces créatures "supérieures".
J'ai aussi trouvé toutes ces histoires tristes, à l'exception d'une seule : "L'histoire de Gerd et de Frey". Elles sont toutes violentes et la plupart du temps, n'ont pas de morale.
Par contre, j'ai adoré l'écriture de Neil Gaiman. C'est un conteur hors pair. Et j'ai appris plein de choses sur cette mythologie que je ne connais que de loin.
Bref, je suis tout de même contente d'avoir lu ce livre même si je ne m'attendais pas vraiment à ça.
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De son propre aveu – et on n'a aucun mal à le croire -, Neil Gaiman n'est pas un historien. Pas un mythologue. Son propos n'est pas de faire somme, pas plus que de réécrire une cosmogonie ancienne qui fasse sens pour nos esprits modernes. Sa mythologie personnelle est déjà écrite, de Neverwhere à American Gods. En reprenant la matière nordique, Neil Gaiman écrit les histoires qui le fascinaient quand il était petit. 15 nouvelles inspirées de l'Edda de Snorri Sturluson pour raconter à grands traits grandeurs, misères et chute des dieux vikings. Et il s'amuse. Avec l'apparente simplicité qui est sa marque de fabrique, il livre un ensemble cohérent qui s'adresse aussi bien aux enfants de 9 ans qu'aux adultes fans de fantasy épique. Phrase courtes, dialogues enlevés, descriptions saisissantes mais dénuées d'images recherchées : il assume la posture du conteur, du passeur (il serait, à vrai dire, difficile et prétentieux de faire autrement), s'inscrit dans une lignée là où Tolkien et Lovecraft se voulaient démiurges. Des histoires, donc, pas une religion, pas une explication du monde, mais des anecdotes, terribles ou hilarantes.
Sous la plume de Gaiman, Odin est un vieux renard belliqueux, avide de richesses autant que de connaissances. Thor est une sympathique grosse brute qui n'aime rien tant que vider des tonneaux d'hydromel et écraser son marteau dans la face de quelqu'un. Loki au doux visage enfante des monstres dans l'ombre et passe ses journées à réparer les catastrophes que ses traquenards ont causées la veille. Les nains sont rustres et méfiants comme il se doit, les déesses secouent leurs nattes de lin pour vous faire oublier un instant qu'il ne faudrait pas trop les chercher. Quant à Midgard (le monde des hommes), ce n'est pas le sujet. Contrairement aux dieux de l'Olympe, les Ases n'ont pas grand-chose à faire des humains, de leurs femmes et de leur politique. Ils n'ont d'autre intérêt qu'eux-mêmes, prouver leur bravoure et leur sagacité, protéger Asgard. Ils courent de quête en banquets, se retrouvent dans des situations grotesques (Thor, 2 m de tresses et de poils roux, forcé de s'habiller en femme pour récupérer Mjolnir, Loki chargé de divertir la géante Skadi en attachant ses testicules à la barbe d'une chèvre… ). Banals, les dieux vikings? Non. Mortels.
C'est tout le tragique des dieux du nord : ils sont voués à périr, ils sont créés pour disparaître avec leur monde, dans les flammes et le sang. Ragnarok leur donne sens – et la nouvelle finale vous glace le sang, quand les autres vous ont fait bêtement ricaner dans votre grog. Tout comme le récit de la mort – symbolique – de Loki, cette image terrible du dieu enchaîné à une table de pierre par les intestins de son fils tandis que le venin d'un serpent lui coule inexorablement dans la bouche, son épouse stoïque à ses côtés.
De la création des mondes au crépuscule des dieux, il y a là une matière littéraire organique et orientée, Gaiman n'avait qu'à se baisser pour ramasser et présenter un recueil cohérent et ramassé.
Dire que Neil Gaiman a sorti une oeuvre majeure serait un peu exagéré. Cette Mythologie viking est sans aucun doute une bonne cuvée et on perçoit à chaque ligne la jubilation de l'auteur face à ce qu'il est en train d'écrire, dont on n'a aucun mal à croire qu'il s'est fait plaisir. Et cela fonctionne. Rien qui vous renverse dans votre fauteuil, mais une excellente introduction à cette matière immense qu'est la mythologie nordique.
Lien : http://www.luluoffthebridge...
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Quel excellent conteur que Neil Gaiman ! Avec un style impeccablement bien tourné il fait découvrir l'univers de la mythologie scandinave de manière moderne et réaliste, même si le fantastique reste prédominant.
Asgard, Niflheim, le dieu Tyr... Ces noms d'un exotisme venu du froid m'étaient vaguement familiers grâce à la bande-dessinée Thorgal, sans oublier les stars Odin, Thor et Loki. Mais j'ai appris de nombreux détails sur leur vie et leur monde.
Je reste cependant plus sensible à notre bonne vieille mythologie gréco-romaine dont les histoires me fascinent depuis toujours, et je suis restée un peu étrangère aux péripéties de ces Dieux nordiques.
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Neil Gaiman nous invite à découvrir ou redécouvrir les légendes Vikings à travers les personnages d'Odin, Thor, Loki entre autres. Ce livre se compose de plusieurs courtes histoires nous relatant la création des neuf mondes et de leurs personnages.

On retrouve des personnages connus et d'autre moins ou pas du tout, on découvre comment ils ont obtenu leur force ou leur(s) arme(s). J'avoue que parfois, j'ai trouvé certains personnages dans leurs réactions assez "gnangnan" ce qui ne correspond pas vraiment à l'attitude que l'on se fait des Dieux.
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Cette lecture n'a vraiment pas été un coup de coeur pour moi. Je crois bien que je ne suis pas fan de mythologie en général. J'étais tout de même curieuse puisque j'aime bien l'auteur.

Sous forme de recueil, la moitié des textes ne m'ont pas trop plu. Ils racontent les aventures de Thor, Odin, Loki et plusieurs autres dieux que l'on ne connaît pas beaucoup. Il ne faut pas s'attendre non plus à retrouver les personnages Marvel. Les dieux nordiques n'étaient pas aussi joyeux et bienveillants qu'ils veulent le faire croire.

Le livre est bien écrit mais de toutes façons, je ne suis jamais déçue par Neil Gaiman. Ici c'est vraiment que je n'ai pas accroché aux nouvelles mais sans doute quelqu'un qui apprécie la mythologie aimera sa lecture. Je n'ai pas détesté mais je n'ai pas du tout plongé dans l'histoire et au final, j'ai trouvé le temps long.

Dommage
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Il fut l'Aube, la naissance de toute chose. Odin, Père de Tout, a ainsi vu les mondes se former, s'épanouir autour d'Yggdrasil.
Il sera Ragnarök, la Fin de toute chose. Odin fermera son unique oeil à la dernière bataille, rempli d'espoir pour un Renouveau.

Ici, Neil Gaiman nous conte, comme un barde ancien, les mythes et légendes de l'Ancien Temps, à l'époque où les Dieux marchaient parmi les Hommes.
Cependant, ses cordes se pincent un tour et émettent parfois un son quelque peu grinçant, qui oblige le lecteur à revenir au début de la phrase afin de comprendre.
Des tournures qui, tel Loki, nous font perdre le fil du conte, et qui peuvent agacer le moins patient.

Cependant, j'ai été enchanté de pouvoir mieux découvrir les mythes vikings, et ainsi contempler les neuf Royaumes au delà du désormais célèbre MCU.
Ce dernier se prends d'ailleurs les pieds dans les histoires, car nous découvrons bien sûr les libertés qu'il a pris.
Loki, notamment, n'apparaît plus comme une victime entre ses lignes, mais plutôt comme un sournois calculateur, ni bon, ni mauvais. Il est simplement chaotique.
Et que dire de Thor qui perds de sa superbe ! Ainsi que sa chevelure dorée !

Je conseille à tous les amoureux du Grand Nord, de Marvel et des Mythologies de se plonger dans ce recueil, avec toutefois un temps de recul pour ne pas se laisser embêter par les quelques coquilles.
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Neil Gaiman a bien résumé dans ce petit livre l'essentiel à savoir sur les mythes scandinaves. Ensuite, pour qui a l'habitude des sagas et des eddas, ce livre n'apporte pas grand chose. Je me suis un peu ennuyée, à vrai dire….

Cela reste une lecture agréable, facile, une bonne approche de la mythologie scandinave si on n'en a pas l'habitude – pour approfondir, rien de mieux que les ouvrages de Régis Boyer.

Bien sûr, ici, on ne parle pas d'un romande Gaiman mais d'une synthèse assez sympa, moyennement érudite, quand même.


Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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Un pan non négligeable (voire carrément essentiel) de l'oeuvre de Neil Gaiman consiste à puiser dans diverses mythologies pour les réincarner, disons, dans un contexte contemporain – c'est vrai tout particulièrement de Sandman, côté BD (et je maintiens : cela demeure sa plus grande réussite à ce jour), mais aussi dans des romans comme American Gods et Anansi Boys, bien sûr, et sans doute d'autres, dont de bons présages avec Terry Pratchett, d'ailleurs. Je ne vous apprends absolument rien.



Avec La Mythologie viking, l'auteur rend hommage à une de ses inspirations majeures – et nous offre de retrouver en contexte des personnages et des figures qu'il avait auparavant et avec talent « décalé » dans son propre univers – là encore, nous pouvons citer tout spécialement American Gods pour Odin notamment, tandis que Loki joue un rôle crucial dans Sandman.



Ce livre part d'un constat, que je suppose assez juste : même si le lecteur occidental lambda, et a fortiori le fan de Gaiman et/ou de fantasy, a au moins de vagues idées des mythes liés aux divinités nordiques, eh bien… oui, elles demeurent souvent vagues. Cette mythologie nous imprègne profondément, et nous savons tous (plus ou moins) qui sont Odin, Thor et Loki (un trio clairement mis en avant dans le présent ouvrage), mais cela ne va pas forcément bien au-delà – en fait, pour beaucoup, dont Gaiman lui-même ainsi qu'il le dit dans son introduction, les comics Marvel ont pu imposer une figuration de ces personnages, et constituer une porte ouverte assurément pour explorer cet univers, mais tout le monde ne franchit pas cette porte pour autant (à titre personnel, j'avoue que le Thor des comics ne m'a jamais vraiment emballé, du moins jusqu'à sa redéfinition en gentil métalleux altermondialiste dans Ultimates). Dans un autre registre, on peut sans doute se référer à Wagner, et avoir une vague idée de ce qu'est le Ragnarök, mais, là encore, il n'est pas dit qu'on aille de manière générale bien au-delà. Et je ne parle même pas de certains délires identitaires, notamment dans le metal, dont on pourrait allègrement se passer. Sous cet angle, la mythologie nordique n'est en fait guère mieux lotie que bien d'autres de par le monde : dans l'univers européen des représentations, tout en constituant un fonds sous-jacent, bel et bien présent, elle ne produit pas les mêmes images, ou en tout cas pas avec la même assurance, qu'un fonds mythologique gréco-romain bien mieux connu et intégré, héritage païen qui a survécu dans la culture officielle, via les arts et lettres, sous la triste domination des religions du Livre.



Le propos de Neil Gaiman est donc de narrer les principales histoires de cette mythologie – sans spécialement s'immiscer lui-même dans ces récits. En tant que telle, l'entreprise est louable, tout spécialement si on la considère comme une introduction à une matière plus ample – une nouvelle porte ouverte.



Maintenant, cela confère une place particulière à ce livre : d'une part, il se contente de reprendre les mythes nordiques les plus connus – quelqu'un qui s'est intéressé à la matière, ne serait-ce qu'un tout petit peu, avec des lectures plus érudites sans doute (et je ne peux pas me targuer d'en avoir pratiqué des masses – en fait je m'en suis tenu essentiellement à L'Edda, même si le désir d'en lire davantage est ancien et persiste, sans s'être hélas réalisé depuis), n'apprendra finalement pas grand-chose, voire rien, à la lecture de la Mythologie viking. Ce livre est une introduction, ou une vulgarisation – ce qui n'est certainement pas un problème en soi, c'est même très bienvenu, mais mieux vaut savoir dans quoi on s'engage.



D'autre part, eh bien, le nom de Neil Gaiman apparaît sans doute en gros sur la couverture, et à bon droit, mais… ça n'est pas vraiment un livre de Neil Gaiman : il raconte des histoires qui ne lui appartiennent pas, et sans véritablement se les accaparer – il ne triture guère, il ne brode pas. le seul trait gaimanien du présent livre, à mon sens, ne joue d'ailleurs pas en sa faveur : des répliques au ton décalé, familier (ça, cela pourrait être à propos, comme on le verra), voire anachronique parfois – mais ce qui crée des miracles dans Sandman ou American Gods, tombe ici un peu à plat, voire nuit à l'immersion… Bon, ça se discute, mais tel est en tout cas mon ressenti personnel.



Il faut donc savoir dans quoi on s'engage – et c'est important pour éviter toute déception. En fait, d'une certaine manière, il faut presque sortir Neil Gaiman de l'équation (et c'est peut-être un peu dommage).



Maintenant, demeure cet imaginaire foisonnant, riche en images épiques et en personnages hauts en couleur : de la création du monde, ou plutôt des neuf mondes, dans le feu et la glace, jusqu'à leur fin, avec cette merveilleuse ambiguïté qui propulse les récits du passé mythique à l'évocation d'une fin qui arrivera ou est peut-être déjà arrivée, mais dont le récit est de toute façon d'ores et déjà décidé et connu, la mythologie nordique ne manque certes pas de matière propre à réjouir tout amateur de fantasy. À vrai dire, il ne fait guère de doute que nombre des grands auteurs du registre y ont trouvé matière à inspiration – c'est vrai des classiques, comme Tolkien ou le Serpent Ouroboros (une sacrée remise en perspective du Ragnarök), comme d'auteurs plus contemporains, dont bien sûr Gaiman lui-même. Je ne vous apprends (toujours) rien (comme ce livre, quoi).



Ce qui est merveilleux dans cet univers mythologique, mais en caractérise à vrai dire bien d'autres, c'est le goût du contraste : la majesté et la trivialité s'y associent sans cesse, la fureur et la grandiloquence épiques s'accompagnent de (très) mauvaises et (très) sordides blagues, et les Ases et Vanes si puissants suscitent aussi bien l'admiration que la consternation.



Le trio central de ces mythes, Odin, Thor et Loki, en fournit quantité d'illustrations. Si Odin est une figure d'essence supérieure, mais qui a travaillé à acquérir ce statut au fil de longues quêtes initiatiques, il brille peut-être surtout par son ambiguïté, et pas seulement au plan moral, qui le rend proprement insaisissable. Thor est assurément plus franc du collier – l'incarnation de la force, il est régulièrement… un peu con quand même. Ce qui en fait une proie toute désignée aux facéties de Loki, qui est forcément mon préféré (et probablement celui de Gaiman ?) : le bâtard entre deux mondes, à maints égards mais sans qu'il en ait forcément bien conscience le moteur du changement, la figure ultime du trickster, et qui, comme souvent les tricksters, tels Ulysse ou même Hercule éventuellement, en tout cas ce « coquin de roux » de Renart, nombres d'avatars du diable médiéval dont Méphistophélès sera l'aboutissement, ou, à l'autre bout du monde, le fougueux Susanoo, ou probablement Anansi, est alternativement d'une astuce incroyable… et d'une lamentable bêtise, tant ses pulsions malicieuses l'amènent invariablement à commettre des méfaits d'une stupidité atterrante. Il y a aussi les enfants de Loki, bien sûr – présages du Crépuscule des Dieux, ils introduisent dans le récit le sentiment de la peur, si les Ases arrogants ne se l'avouent peut-être pas, en augures anticipés bien à l'avance d'une conclusion que tout le monde sait inévitable.



Si ces images, ces figures, ces histoires suscitent autant l'enthousiasme, c'est aussi parce que nous sommes très, très loin, ici, de la fatigante perfection monothéiste, et de la nécessaire édification qui lui est associée. Si la mythologie nordique est édifiante, c'est en raison de son caractère essentiellement humain : les dieux vikings partagent bien des traits avec les Vikings eux-mêmes – à l'instar des dieux grecs et de bien d'autres. Ils sont faillibles, ils ont des défauts qui leur jouent bien des tours, ils sont capables du pire comme du meilleur – mais avouons que le pire est généralement ce qui produit les récits les plus amusants. Bien loin de ne susciter que l'admiration, ils sont plus qu'à leur tour matière à rire… C'est ce qui donne tant de couleur à l'ensemble – et renforce par contraste la conviction que l'imaginaire des religions abrahamiques est triste, terne, laid.



Je ne vous apprends rien – et c'est éventuellement le défaut de ce livre : il ne vous apprendra probablement pas grand-chose. L'entreprise demeure louable : au fond, qui s'intéresse à cet univers mythologique mais redoute de se confronter aux sagas dans des éditions lourdement érudites (ce qui vaut sans doute pour votre serviteur), y trouvera son content. Neil Gaiman sait assurément raconter des histoires – qu'importe alors si ce ne sont pas les siennes. Dès l'instant que l'on sait dans quoi on s'engage, La Mythologie viking est une lecture tout à fait recommandable. Mais il ne faut donc pas en attendre davantage que cette volonté bienvenue de rendre accessible à tous un imaginaire que l'on ne connaît souvent que bien trop vaguement. Avouons-le : c'est déjà beaucoup.
Lien : http://nebalestuncon.over-bl..
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Envie de secouer votre vision du monde judéo-chrétienne sans repasser forcément par la case départ des dieux de l'Olympe ? Et si vous vous mettiez un peu à potasser de la mythologie nordique ? Celle-ci était jusqu'alors la chasse-gardée d'universitaires qui vous parlaient du marteau de Thor de manière assommante. Il était temps que Nail Gaiman s'empare de l'affaire. C'est lui le papa d'American Gods, ce roman qui en 2002 avait raflé tous les prix littéraires imaginables. Il était temps qu'il paye sa dette envers ses divins inspirateurs. Avec son humour et son univers fantastique-rock, il vous ravale la façade d'Asgard et c'est toute la cosmogonie viking qui s'en trouve ainsi chamboulée. Voici un aperçu des effets secondaires de ce livre : vous risquez de vous réveiller avec le rayon arc en ciel Bifrost qui illumine votre visage, avec une furieuse envie de plonger dans les eaux glacées d'un fjord en hurlant Wotan, donne-moi l'élan vital ! Vous voudrez bien admettre en guise de conclusion que les divinités du Nord ont enfin trouvé leur Homère !
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Neil Gaiman, auteur prolifique, s'est attaqué à l'une de ses sources d'inspiration, la mythologie nordique. Il nous livre ici sa version des légendes les plus connues dans le monde des dieux scandinaves.
C'était une lecture intéressante, je maîtrise beaucoup plus la mythologie grecque que j'adore, que la mythologie nordique, donc ça a été l'occasion d'en apprendre plus et d'approfondir mes connaissances, les personnages m'étaient familiers, Thor, Odin, Loki… mais pas forcément toutes leurs histoires. C'est aussi très amusant de faire le parallèle avec les personnages des films Marvel et de comprendre certaines références (les chèvres de Thor par exemple dans Love & Thunder).
Mais je ne m'attendais pas à une suite d'histoire parfois non chronologique et un peu décousue et les motivations des personnages n'ont pas toujours été claires pour moi. Loki, par exemple, reste un mystère.
Au final une lecture intéressante, mais il m'a quand même manqué quelque chose pour être vraiment passionnée.
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