Le jour où j'ai échangé mon père contre deux poissons rouges

Un album complétement décalé de la réalité qui nous entraine dans un monde à part. J'ai été subjuguée par le style si particulier de Dave McKean. J'ai été beaucoup plus intéressée par les dessins que par l'histoire et le texte. La couverture m'a immédiatement attirée, je l'ai trouvé vraiment sublime. le jeu des couleurs, les photos, les dessins, tout dans le graphisme m'a épatée. Dave McKean apporte à l'histoire quelque chose de spécial, un plus qui représente parfaitement son style et qui rappelle par la même occasion d'autres de ces oeuvres aussi bien filmographique qu'artistique comme par exemple Mirrormask, un film qui m'avait marquée étant plus jeune.
Un album magnifique que je recommande vivement, à lire à n'importe quel âge.

Quand Nathan a amené ses deux poissons rouges Oscar et Gaspard, j'ai tout de suite voulu les échanger. Mais contre quoi ? Rien ne plaisait vraiment à Nathan, alors j'ai eu une illumination ! Pourquoi pas mon père ? Après tout, il est toujours plongé dans son journal, il n'est pas marrant. Contrairement aux poissons de Nathan qui eux sont drôles et super beaux ! Il a accepté de me les échanger. Mais, quand maman a appris la nouvelle, elle était furieuse et elle m'a dit d'aller reprendre mon papa. Alors avec ma soeur on est partis pour le ré-échanger contre les jolis poissons de Nathan… Mais, ça ne s'annonce pas facile, Nathan l'a lui aussi échangé contre autre chose ! Je sens qu'on est partis pour le chercher encore longtemps…

Un récit raconté à la première personne qui nous plonge dans une course poursuite sans fin.

Un conte à l'étrangeté typique de Gaiman mais qui transporte indéniablement. Un petit garçon, un jour, se retrouve à échanger son père collé à son journal, contre deux poissons rouges. Réalisant a posteriori sa bêtise, il part accompagné de sa petite soeur, tenter de rééchanger son père. Les choses vont être un peu plus compliquées que prévues.
L'histoire s'enchaîne assez simplement, par des bonds successifs, une chaîne d'échanges improbables. La qualité de cet album réside dans les graphismes tout à fait originaux : papiers collés, peinture, photomontage, encrage des personnages à la plume et typographies variées des textes. Un très bel objet livre, ludique à suivre et graphiquement très réussi. On retrouve le côté déjanté des intrigues de Gaiman ce qui n'enlève rien. Une chouette lecture qui ravira petits et grands.

Dans cette histoire aussi (comme dans "Par bonheur, le lait ") Gaiman, fait sortir la mère pour laisser les enfants avec leur père.
Intéressant ! Quand maman n'est pas là, les souris dansent.

À son retour, elle ne trouvera plus son mari qui est normalement assis sur son fauteuil entrain de lire son journal car c'est tout ce qu'il est capable de faire !

Un copain est arrivé avec un bocal contenant deux poissons rouges nommés Gaspard et Oscar. Ils faisaient vraiment très envie à mon grand-frère qui a voulu lui échanger contre un jouet. 
Les jouets sont mis sans dessus-dessous dans la chambre et aucun d'eux ne trouve grâce à ses yeux, alors après discussion, mon frère a échangé Papa. C'est à peu près ce que dira la petite soeur à sa mère. 

Je vous conseille ce livre graphique décalé qui emmène le lecteur dans un autre monde, en plus d'un texte original, les dessins sont fins, colorés et très expressifs.

Que dirait-vous d'échanger votre père qui ne lève jamais son nez de son journal, contre deux poissons rouges. C'est un peu décalé comme histoire, mais sympa quand même.

Le titre peut nous laisser pantois. A-t'on simplement idée d'échanger son papa contre deux poissons rouges ? Cependant, dans une société de consommation où l'on gâte nos chérubins, tout demeure possible.

Oui, c'est une bien étrange bd qui ressemble à une expérimentation graphique très réussie au demeurant. Je n'arrive cependant pas à comprendre le sens profond de ce conte. Peut-être qu'il n'y a rien à comprendre au fond.

Alors, si je ne comprends pas, comment un enfant de moins de 10 ans à qui cette bd est d'abord destinée peut-il faire preuve de compréhension ? Et faut-il lui inculquer l'idée qu'un papa qui lit paisiblement son journal est échangeable contre deux vulgaires poissons rouges ? Non, merci sans façon !