La beauté des jours

Je l'avoue d'emblée ; j'ai abandonné à la 177ème pages. J'estime que j'ai laissé à Jeanne le temps de se réveiller et au roman de s'installer.
Je comprends bien le partie pris de la monotonie dans l'écriture, du style intimiste pour dépeindre l'état d'esprit de Jeanne engluée dans son quotidien, gentille avec son mari, aimante avec ses filles, soumise à son père. Même l'arrivée d'un fantasme de jeunesse n'arrive pas à faire décoller le récit.
Et à force d'ennui, le roman m'est tombé des mains ; il y a trop de livres qui m'attendent patiemment dans ma PAL pour continuer à ne pas éprouver de plaisir à la lecture de celui-ci.

Jeanne mène une vie rythmée par la douceur de l'habitude. Elle était jeune quand elle a épousé Rémy, ils ont eu des jumelles, sont heureux ensemble et font des projets raisonnables. Fascinée par Marina Abramovic, une artiste performeuse célèbre pour avoir, dans son travail, mis en jeu son existence et ses amours, Jeanne aime aussi les surprises de l'inattendu, et veut croire qu'il est possible de risquer une part de soi pour vivre autrement.

Trop de douceur et trop d'habitude. Les courriers qu'elle adresse à l'artiste peintre non pas de plus valu.

Seule l'écriture prend le dessus sur une histoire qui n'est pas la meilleure de Claudie Gallay.

J'ai abandonné !! en même temps pour ceux qui ont l'habitude de lire mes critiques, j'aurai pas du me faire avoir c'est un prix littéraire ! j'aurai vraiment du me méfier mais bon...
Ca promettait pourtant quelque chose de sympa mais aucun rebondissement, la vie quoi certes mais pas celle qui fait rêver dans les livres ! pas d'invitation au voyage rien !