Ce roman fut une petite déception pour moi. Si j'ai pu finir l'année avec un chef d'oeuvre, celui-ci m'a laissé sur ma faim.
Le livre n'est pas long. La première partie s'achève relativement vite pour un lecteur, ou une lectrice aguerri. C'est justement cette partie sur laquelle repose tout le socle de l'Histoire :
La mort du roi Tsongor.
La mise en scène nous tient en haleine derrière ce conte africain d'une Antiquité imaginaire. On imagine aisément Massaba, dans ce décor sauvage et puissant. Et toute cette culture qui est magnifiquement retranscrit par l'auteur.
Du moins, on est transporté jusqu'à la première moitié du livre.
La seconde partie tombe malheureusement dans une forme de redondance, tant dans les mots, que dans les évènements. La quête de Souba pour construire les tombeaux de son père s'avère trop survolée. L'accent est davantage mit sur la guerre. Mais cette guerre en devient lourde, répétitive, donnant par moment envie de survoler quelques pages.
La plume de l'auteur reste agréable, en dépit de la répétition fréquente des mots, et des noms, qui ont en réalité de but de raconter l'histoire à la manière d'un conte.
Cette épopée africaine possède une aura magnifique, quelque chose d'unique, et une quête spirituelle déroutante. Hélas, pour moi cela n'aura pas suffit. Mais je salue le travail fait pour arriver à cela.
En fermant ce livre, j'avoue être partagée entre le plaisir d'une histoire hors du commun, des personnages attachants, un contexte bien retranscrit, et le manque de developpement quand à la quête de Souba, avec une guerre bien trop omniprésente...
Je ne le relirai pas, ou du moins pas de si tôt, mais je ne le déconseille pas pour autant. Mes attentes étaient probablement un petit peu trop forte sur ce coup.