AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,12

sur 695 notes
La vie est belle. Parfois.

Pas tout le temps. de temps en temps. Alors on fait comme on peut. On fait avec ce qu'on a, avec ce qu'on est, avec ce qui nous éclaire. Et on lit Gavalda.

Anna Gavalda, c'est la poésie des autres. Cette façon de raconter des êtres simples qu'elle rend exceptionnels de vérité.

Deux histoires. Deux coeurs paumés dans un Paris trop grand, ville des solitudes dans la multitude, qu'ils arpentent à la recherche d'autre chose. A la recherche de temps meilleurs.

Deux histoires, deux quêtes. Deux personnes, deux coeurs qui battent. Deux portraits d'une génération pas si enchantée que ça.

Mathilde. Jeune fille de notre temps, payée à coller des commentaires sur des sites internet. Elle paume un sac avec 10 000 balles à l'intérieur à la terrasse d'un café. La faute à pas de chance, à ces erreurs trop humaines. Perdre pour gagner un peu.

Yann. Jeune homme de notre époque en quête de quelque chose d'autre. Il va trouver un peu de ce qu'il ne savait pas chercher à travers ses voisins. Pour aller voir ailleurs si il y est.

Les héros d'Anna Gavalda. Vous et moi. Frêles êtres humains qui se battent contre eux-mêmes, contre leurs failles, contre leur propre lucidité.

Anna Gavalda, c'est la raconteuse de destins qui n'ont rien de grandiose. C'est la contemplatrice des gens qui passent, dans nos rues, en bas de nos immeubles, au prochain feu rouge. Ces gens dont on croise le regard quelques secondes et qui parfois nous laissent entrevoir un peu de ce qui les traverse.

Anna Gavalda décompte les batailles gagnées et les illusions perdues avec ce petit goût de mélancolie, de fatalisme amusé. Et peut-être plus que les histoires en elle-même, j'aime sa façon de les raconter.

La vie est belle.

Anna Gavalda est belle.

Lien : https://labibliothequedejuju..
Commenter  J’apprécie          531
Une lecture agréable... mais qui s'éloigne assez vite. Ce n'est pas une question de mauvais livre, mais peut-être est-il pour mon goût, trop dans l'air du temps, dans un style très contemporain... proche du "parler branché" !!!Un ouvrage qui restera cependant dans ma bibliothèque car il m'a été offert par des amis, très chers et très sensibles aux écrits d' Anne Gavalda .

cette dernière publication m'est parvenue , dédicacée en plus à mon attention par l'auteur, lors d' une signature à Lons-le-Saunier….
Ainsi ce volume est arrivé comme un vrai cadeau, rempli d'odeurs et de paysages d'ailleurs…loin de ma banlieue parisienne !!

J'ai pris plaisir à lire ces deux histoires , inégales cependant ; j'ai éprouvé une très nette préférence pour la seconde nouvelle, mettant en scène un jeune homme attachant, en quête inconsciemment d'un vrai sens et d'un vrai goût à sa vie. Il va avoir un coup de coeur pour ses voisins, couple atypique, chaleureux, fantasque, avec deux petites filles. Une vraie maison avec des vrais élans, de la chaleur…des discussions, des coups de gueule , de la fantaisie, de la vie qui explose de partout… et Yann réalise combien il est à côté de tout, dans une vie de couple, où sa copine fait sentir qu'elle appartient à une classe sociale supérieure, où elle manifeste trop fréquemment du mépris envers les autres... :

« j'ai été un enfant sans histoires, un premier communiant sage comme une image, la mascotte de mon club d'optimistes, un lycéen tranquille, un bachelier bien reçu, un étudiant sérieux, un coeur d'artichaut en amour et un amoureux fidèle.
J'avais trouvé un boulot à défaut d'avoir eu une passion ou le goût d'un métier, je venais de signer un contrat à durée indéterminée qui m'aurait permis de commencer à m'endetter un peu pour pouvoir m'endetter davantage un peu plus tard et je sortais avec une fille issue d'un milieu beaucoup plus raffiné que le mien. Une fille qui m'a montré les bonnes choses de la bourgeoisie et ses limites aussi. Qui m'aura dégrossi, je le reconnais, mais qui m'aura conforté à son insu dans ma grosse bauge crasse de petit-fils de patron de pêche. Qui m'aura permis de prendre conscience que l'on se tenait beaucoup moins bien dans ma famille, mais que l'on s'y comportait mieux. Qu'on y mettait moins les formes, mais que la chaîne était plus longue et l'ancre plus sûre. Et qu'on n'y disait pas autant de mal des autres. Que les autres nous obsédaient moins. Peut-être parce qu'on était trop bêtas pour voir plus loin que le bout de notre nez ou peut-être parce qu'au bout de notre nez justement, il y avait l'horizon.
Peut-être que cette ligne, là, que ce trait infini entre le ciel et la mer depuis la nuit des temps, ça vous façonnait des êtres humains moins arrogants… » (p.276)

Ces deux textes mettent en scène , tour à tour, une jeune femme de 24 ans, coincée dans un boulot insipide, après avoir fait des études d'art. Elle vit en colocation avec deux autres jeunes femmes…. Un incident anodin va bouleverser son quotidien… et mettra en évidence la grisaille de ce qu'elle vit.
Dans les deux narrations, il est question d'un mal être d'une jeune génération, avec un travail qui ne valorise rien et n'offre pas un véritable objectif… le reste : une société en crise, faussement « communicante »…le tout dans une vague de superficialité et d'insatisfaction…généralisée

Deux textes sur un ton léger qui parle d'un vrai malaise de gens jeunes, qui ne peuvent se dépasser ou se valoriser par leur travail, qui recherchent des vrais buts…une vie digne d'être vécue…Des dialogues, un langage vivant, parlé…. Des coups de patte , bienvenus, envers tous nos tics de nouveaux moyens de communication…Une lecture très plaisante et qui parle de problèmes sociétaux, bien réels !!
Le plaisir de la lecture est multipliée par la vivacité des dialogues et par un humour très vif, qui parcourt l'ensemble des deux textes ...


Commenter  J’apprécie          480
Ce livre fait du bien... en tout cas, il m'en a fait...
Surtout l'histoire de Yann.
Ce petit roman nous raconte 2 histoires de changement de vie.

D'abord, l'histoire de Mathilde. Jeune fille actuelle, branchée, survoltée, connectée. Tête en l'air, elle oublie son sac plein de trésors (trésors futiles, trésors sentimentaux et surtout 10 000 euros en liquide). Désespérée par cette perte (elle semble d'ailleurs plus affectée par la perte des souvenirs personnels que par l'argent liquide !), ce qui d'ailleurs nous la rend un peu plus humaine..., elle apprend que son sac a été retrouvé et lui sera rendu. Une rencontre, un échange verbal de quelques instants. Une remise en question ! La vie de Mathilde peut commencer...

2ème histoire : Yann.
Jeune homme bien sous tout rapport : un boulot fixe, un appart, une copine, il est poli et gentil...
Seul pour quelques jours, il aide ses voisins à déplacer un meuble et rencontre le temps d'une soirée cette famille (1 couples et 2 fillettes). Une soirée, juste le temps de se retrouver lui même, de se rendre compte qu'il vit dans le mensonge de soi. Il s'agit là non pas d'une remise en question, mais de retrouvailles avec soi-même et qui va lui permettre de remettre sa vie sur ses propres rails !

Cette deuxième histoire m'a touché beaucoup plus que la 1ère.
J'ai aimé la plume d'Anna Gavalda, son franc parlé, sa légèreté, son optimisme...
Un roman qui se lit facilement, rapidement et qui apporte une note de fraicheur.
Commenter  J’apprécie          320
Deux histoires assez inégales composent ce livre.
La première, assez inégale, m'a déçue, comme ça avait été le cas pour « Billie ». Des incohérences, des maladresses, une Mathilde peu convaincante dans une histoire tirée par les cheveux. Pas du grand Gavalda en somme.
La seconde est nettement meilleure et je l'ai lue avec plus de plaisir. Yann est très sympathique et attachant, son personnage crédible et son mal-être palpable.
Mais pour autant, je n'ai pas retrouvé le même attrait que pour les premiers Gavalda.
Commenter  J’apprécie          326
La vie en mieux ou Des vies en mieux, pour sa version poche, est le dernier roman d'Anna Gavalda. Il s'agit de deux nouvelles ou l'on fait la connaissance de Mathilde d'abord et ensuite de Yann.

Dans les critiques que j'ai pu lire, beaucoup ont aimé Yann et son histoire alors que moi c'est tout l'inverse. C'est Mathilde qui m'a fait le plus rire.

On retrouve le style et l'humour de l'auteur avec beaucoup de plaisir, ce roman se dévore d'une traite et est truffé d'excellentes remarques :
"Un petit garçon né à la toute fin du XXè siècle, à qui l'on a répété depuis qu'il est en âge de jeter ses papiers de bonbon à la poubelle, que la nature souffre par sa faute, que les forêts disparaissent dans l'huile de palme de ses petits pains au chocolat, que la banquise fond quand sa maman démarre le moteur de leur voiture, que les animaux sauvages sont tous en train de crever et que, s'il ne referme pas le robinet à chaque fois qu'il se brosse les dents, et bien, tout çà sera en partie à cause de lui."

Bref pas de coup de coeur mais un très bon moment.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          270
La Vie en mieux c'est deux petits romans ou deux longues nouvelles sur ces moments, a priori anodins, qui bouleversent les vies bien rangées, les moments de décisions radicales et de changements de cap. Dans la première, Mathilde, 24 ans, est payée pour poster des commentaires bidons sur Internet toute la journée. Un jour, elle perd son sac à main avec à l'intérieur les 10 000 euros en liquide confiés par ses colocs pour le paiement des travaux de leur appartement et sa vie va basculer. Dans la deuxième, Yann, 26 ans, traîne une vie encombrée par un job médiocre et une romance sans amour. Un soir, il aide son voisin à monter un meuble dans les escaliers. Celui-ci l'invite à boire un verre et les perspectives de Yann vont s'en retrouver toutes chamboulées.... critique sur le blog :
Lien : http://sissidebeauregard.com..
Commenter  J’apprécie          260
La lecture de la première nouvelle qui compose ce recueil m'a passablement énervée. J'avais l'impression de relire Billie, que j'avais adoré, mais comme je l'ai déjà dit, il ne faut pas abuser des bonnes choses, sinon on frôle l'overdose. Et si Billie avait su me toucher, Mathilde m'a agacée. Son parler branché qui ne collait pas à sa formation, son côté « je suis perdue mais je cherche mon chemin »... Bref, aucune sympathie pour elle, des claques même !


Je me suis même demandée si j'allais attaquer la deuxième. Parce que bon, ce sont quand même des nouvelles longues, et je ne me sentais pas capable de supporter une deuxième fois une Mathilde en puissance. Mais je remercie grandement ma quasi impossibilité à abandonner un livre. J'ai persévéré, et j'ai rencontré Yann, qui n'a rien à voir avec Mathilde. Et je l'ai aimé. Pas d'amour, non, j'ai mon Doux chéri pour cela, mais je l'ai aimé en tant qu'être humain un peu paumé, qui se perd chez ses voisins qui finissent par lui indiquer le chemin de sa vie. L'écriture, même si très oralisée, sonnait plus juste, l'histoire et ses réflexions aussi. J'ai même versé ma petite larme à la fin. Yann aurait mérité que ce volume ne soit qu'à lui, et ne pas avoir à le partager avec sa voisine insipide.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          250
J'avais beaucoup aimé Ensemble c'est tout, un peu moins La consolante, mais alors La vie en mieux, j'ai carrément pas aimé ! La 4ème de couverture étant peu éloquente je n'avais pas compris qu'il s'agissait de deux nouvelles - cela m'aurait déjà fait reculer...
Donc, je m'installe confortablement en me disant qu'après avoir fini La garçonnière d'Hélène Grémillon, un peu de légèreté me ferait le plus grand bien. Las, Mathilde, l'héroïne de la première nouvelle m'a passablement fatiguée avec ses colloque singuliers, ses états d'âme dont on comprend bien qu'ils ont voir avec le décès prématuré de sa mère - mais dont l'auteur ne fait rien - et son espèce de coup foudre improbable pour Jean-Baptiste, le cuisinier un peu rond, à la phalange en moins. le style, qui se veut en écho de la façon dont parlent les jeunes, a contribué à mon désintérêt.
Je n'ai pas immédiatement compris que j'étais arrivée à la fin l'histoire ( cf. plus haut !) et, quelques pages plus loin, plus de Mathilde, plus de Jean-Baptiste ! C'était trop pour moi, je ne suis pas allée plus loin - ce qui m'arrive très rarement. Apparemment, j'ai eu tort, puisqu'en lisant les critiques, il semble que la seconde nouvelle soit plus réussie. Tant pis !
Commenter  J’apprécie          170
Une jeune femme et un jeune homme se partage le roman, chacun sa moitié, chacun son histoire. Un point commun : leur vie est arrivée dans une sorte d'impasse. Ils vont faire une rencontre qui va leur permettre de se remettre en question et changer de vie. le thème est sérieux mais dans un style léger et familier. Leurs pensées et leurs états d'âme sont d'actualité et doivent refléter celles des jeunes de notre société actuelle.

Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          170
Mes yeux parcourent les dernières lignes du roman. Alors que je le referme, je suis parcourue par des émotions intenses et vives, à l'image de Mathilde et Yann, les deux héros du livre. J'ai presque envie d'expirer longuement comme si j'avais besoin de reprendre mon souffle après un effort soutenu.
Anna Gavalda sait nous mettre en condition.
Mathilde, dans la première partie du livre, puis Yann dans la seconde sont des êtres dont l'apparence semble docile, lisse, sans aspérité. Ils font ce que l'on attend d'eux. Mais en profondeur ils étouffent, livrant un combat quotidien pour ne pas sombrer. La routine de leur vie, la petitesse de leurs proches, cette impression plus ou moins diffuse de s'étioler dans un monde sans saveur les ronge de l'intérieur.
Alternant des listes à la Prévert agrémentée d'adjectifs plus ou moins rageurs avec des souvenirs d'une vie révolues et des anecdotes, Anna Gavalda dresse le portrait de deux êtres à la charnière de leur vie: vont-ils se laisser dépérir ou au contraire choisir une autre voie, plus risqué mais ô combien plus lumineuse?
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire (celle de Mathilde en fait car avec Yann les images sont venues toutes seules), la rage de la jeune femme me dérange un peu, sa virulence, sa grossièreté aussi parfois sans que je puisse m'expliquer pourquoi. Mais la soif de vivre de cette femme et cet homme cachée sous une grande lassitude m'ont beaucoup ému.
 
Lien : http://audreyaufildespages.u..
Commenter  J’apprécie          140




Lecteurs (1849) Voir plus



Quiz Voir plus

Anna Gavalda en 10 questions !

Lequel de ces métiers a t-elle exercé avant de recevoir son premier prix littéraire ?

professeur de mathematiques
professeur de philosophie
professeur de français
professeur de gymnastique

10 questions
246 lecteurs ont répondu
Thème : Anna GavaldaCréer un quiz sur ce livre

{* *}