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Pour le défi mensuel de juin, il me fallait lire un livre avec un personnage principal féminin qui sait se battre. C'est donc tout naturellement que je me suis tournée vers ma pal SFFF, plus à même de me dégoter ce dont il me fallait. C'est ainsi que j'ai été amenée à sortir la duologie "La reine faucon". C'est l'occasion en même temps de découvrir David Gemmel, apparemment connu et reconnu dans le genre. Et pour qui aime la fantasy épique ou l'heroic fantasy (je n'ai jamais bien compris la différence, si différence il y a), ce premier tome, intitulé "Reine des batailles", remplit bien sa fonction.

David Gemmel nous invite à découvrir un univers médiéval fantastique dont l'action se déroule dans les Highlands. Voilà déjà un certain temps que les Outlanders ont conquis ce territoire du Nord, et mis sous leur joug les sauvages et caractériels Highlanders. le territoire est dirigé d'une main de fer par un Baron sans état d'âme, cruel, qui pour asseoir sa position auprès du roi, projette une ultime guerre contre les Highlanders. Alors que ces derniers, déjà soumis, n'ont aucune armée ni aucune discipline, l'issue de cette guerre se laisse entrevoir sans surprise...

Mais pour qui croit aux légendes et prophéties, il paraîtrait que le dernier descendant du plus puissant roi des Highlands arriverait à point nommé pour unir les différents clans et rassembler une armée capable de faire face à l'ennemi. Qui est ce descendant ? Existe-t-il vraiment ? Et si ce descendant était en fait une descendante ? Et comment convainvre tous les hommes de se laisser guider par une femme, simple chasseuse et qui en plus ne fait pas grand cas de sa vertu ?

C'est ainsi que nous sommes amenés à faire connaissance avec Sigarni, grande jeune femme au caractère bien trempé des Highlands et à la chevelure argentée. Élevée par un Talentueux depuis le massacre de ses parents à l'âge de 12 ans, Sigarni ne vit que pour la chasse et ses deux compagnons, Lady sa chienne et Abby son faucon. Son face à face avec le Baron démontrera qu'elle en a autant dans le pantalon que n'importe quel Highlander ou Outlander doté d'un service trois-pièces.

Courageuse autant qu'elle est maligne et stratégique, elle saura prouver, non sans difficultés et sans quelques actes barbares ici et là, qu'elle peut être la Reine des Batailles, dernière de sa lignée, celle du terrible et géant Point-de-fer.

Intrigue quelque peu sanguinaire et violente (mais sans jamais être ragoûtante), on a tôt fait d'être pris au piège dans cette aventure épique. Si les personnages sont plutôt nombreux, on ne peine pas à les retenir, tout comme on comprend assez vite que chacun aura son rôle à jouer au moment venu. La tension monte au fil de la lecture, à l'approche de cette Bataille qui se prépare. Il y a entre temps des morts et des combats, des rebondissements et des retournements de situation, beaucoup de ruse, une trahison, un périple dans un monde parallèle, des prophéties et des divinitions, des fantômes, de la magie et de la sorcellerie.

Vous l'aurez compris, le rythme est soutenu et c'est peut-être la seule chose que j'aurais à reprocher. Il s'en passe peut-être un peu trop, ne nous laissant pas le temps de s'attarder trop longtemps sur les ressentis des personnages, tout comme sur certains événements-clés auxquels j'aurais préféré assister plutôt que d'être seulement évoqués comme faits accomplis (la prise des trois forts par exemple, ou encore l'arrivée triomphante de Sigarni avec la couronne d'Alwen).

Après c'est sûr, on ne s'ennuie pas et on ne voit pas le temps passer. Pour qui aime l'action, il n'y a aucune déception de ce côté-là. Les personnages sont globalement bien campés, personnalité et physique sont toujours bien dépeints. Il y règne une atmosphère sombre et mystique, quelque peu cruelle, qui se marie bien avec le contexte à la fois médiéval et magique.

J'avais un peu peur que la Bataille, celle qu'on nous promet depuis le début, ne soit relatée que trop succinctement. Mais je n'ai pas été déçue : David Gemmel prend bien cette fois-ci le temps nécessaire pour nous en raconter chaque étape.

Je suis particulièrement friande de ce genre d'univers moyenâgeux, où se mêlent l'héroïsme, la magie et le fantastique. Et là j'ai été bien servie.

Globalement, même si j'aurais préféré que l'auteur prenne davantage de temps sur certains points, j'ai beaucoup aimé et je ne tarderai pas à ouvrir le tome 2.
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J'ai beaucoup aimé. Forcément, c'est du Gemmell...

Si vous me lisez ici depuis longtemps, vous avez remarqué, je pense, que je suis, en train de perdre le goût d'écrire des avis super longs et détaillés sur le pourquoi du comment j'ai aimé ou pas apprécié un bouquin. Je n'écris plus mes avis "en suivant". Et quand je dois y revenir j'ai du mal.

J'ai perdu le goût d'argumenter et expliquer et au final dénaturer mes ressentis immédiats pour tenter de les analyser.

ça n'a rien à voir avec la qualité de mes lectures, rien à voir avec Babelio, mais tout à voir avec mon intériorité. Et en ce moment, je suis dans le présent.

Ecrire un avis sur un livre que j'ai lu revient à penser au passé, et j'ai énormément de mal à ne serait-ce que m'y intéresser.
Mes réflexions sur mes lectures sont immédiates et j'ai tendance à ne pas m'y accrocher, les oublier, voire les remettre en question juste en suivant.
Cela rend donc toute analyse difficile. C'est une étape que j'ai à passer, et je m'en excuse par avance mais je pense que ça va être assez compliqué pour moi de "critiquer" mes lectures "fun" ici.
J'ai d'ailleurs renoncé à participer aux Masses critiques. Je ne peux tout simplement pas.

Cela aussi passera, je n'ai aucun doute à ce sujet, mais pour l'instant, bah voilà, mes avis se résumeront à "j'ai apprécié", ou "j'ai pas apprécié".

Celui ci, j'ai beaucoup apprécié, (même si j'ai trouvé l'évolution de Sigarni trop rapide) et je m'en vais m'attaquer à la suite d'ici peu...

Et je sors sur la pointe des pieds...
Désolée...
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David Gemmell est un auteur que je ne connais pas depuis très longtemps. Cependant, pour l'instant je suis toujours encore dans l'objectif de lire toute son oeuvre, peu importe le temps que cela me prendra. Il faut que comme lectrice dispersée, je suis assez forte dans mon genre. Avec Gemmell, j'aime bien m'échapper du quotidien avec ses histoires au rythme toujours bien enlevé et franchement, un peu de bagarres bien décrites, cela fait du bien.
Apres Waylander, Druss et les héros de Rigante, c'est la première fois que je suis confrontée à une héroïne dans l'univers de Gemmell. Et pas n'importe quelle héroïne ! Car elle mérite le détour, Sigarni, il faut le dire. Passionnée de chasse, ses compagnons préférés sont ( dans le désordre) Ballistar, son ami d'enfance, son loup et son faucon. Un peu sauvage, elle habite dans la foret et elle pense etre libre et vivre comme bon il lui semble.
Mais, Sigarni a un peu oublié que sa terre est sous la domination des Outlanders . Un des représentants les plus détestables de ces envahisseurs qui les oppriment est un baron absolument odieux dont le chemin va croiser celui de la jeune femme.
A partir de ce moment, la vie de Sigarni va complètement basculer et elle va peu à peu se transformer en un redoutable chef de guerre dont l'objectif est de bouter l'ennemi hors de France…Oups… hors des Highlands. Ce personnage central a suscité en moi des sentiments assez ambivalents. Je reconnais que je n'ai pas toujours apprécié certains aspects de sa personnalité, mais bon…
Je reconnais avoir trouvé le début un peu poussif et légèrement ennuyeux. Ce n'est qu'après la rencontre du Baron et de Sigarni que j'ai commencé à apprécier réellement l'histoire et la tournure qu'elle prenait.
Les personnages secondaires sont bien décrits et certains sont vraiment attachants, comme par exemple Ballistar, le nain ami d'enfance de la jeune femme.
Une belle aventure, que j'ai bien aimée et dont je compte lire « la suite « avec le faucon éternel qui se trouve comme par hasard dans ma Pal…


Challenge Pavés 2018
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Mon seizième Gemmell, même si, quand on Gemmell, on ne compte pas. L'action se déroule dans les Highlands, dominées par des seigneurs outlanders décidés à régler leurs luttes intestines en massacrant la population. C'est compter sans le caractère farouche des autochtones, la force des prophéties et les pouvoirs invisibles qui sont à l'oeuvre. Cette fois, le personnage phare est une femme. Simple chasseresse, Sigarni vit seule avec sa chienne et son faucon, qui va déchainer les foudres d'un baron tyrannique. Sous les ailes implacables du rapace, la terre s'embrase, des portails s'ouvrent sur d'autres mondes…Récit énergique, porteur d'espoir, qui prend rapidement son essor, dont l'atmosphère m'a paru plus aérienne, plus optimiste que dans la plupart des autres opus de l'auteur.
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Il m'aura fallu le temps pour me mettre dans l'histoire mais je referme ce tome 1 bien décidé à lire rapidement la suite!

Inspiré des batailles des Highlanders face aux Anglais, David Gemmell nous offre un univers à sa recette habituelle, avec ces ingrédients qui ne manquent pas d'en faire une fournée qui régale!

Les Highlanders ont été conquis. Les outlanders ont tous les droits, une situation bien difficile à accepter pour le peuple fier des Highlanders. Au milieu de tout ça, une jeune fille, Sigarni, à l'ascendance extraordinaire et qui, par son existence, bouleversera l'ordre établi.

On retrouve le contexte d'une bataille épique et qui semble perdue d'avance avec ses prémices, les intrigues de pouvoir, les trahisons, le courage et l'honneur dans un décor montagnard, hostile, dur, fier, à l'image du peuple qui l'habite. Un univers d'hommes dans lequel il est difficile pour une femme de faire sa place, même si elle est guidée par sa Destinée. L'héroïne est un personnage badass assumé. Autant, je peux les apprécier, autant j'ai eu du mal à accrocher avec Sigarni, même si il y a du mieux sur la fin. Les personnages secondaires relèvent largement le niveau. Tous, sans exception. Un autre des ingrédients magiques de Gemmell : nous offrir des personnages auxquels on s'attache irrémédiablement. D'autant que l'on sait que certains vont mourir, inévitablement, nous offrant au passage une belle séance d'émotion avec des larmes.

LC Thématique mai 2021 : littérature étrangère.
Challenge Trivial Reading XI
Challenge Multi-défis 2021
Challenge Bragelonne
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
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J'ai lu tous les Gemmell. Je les ai tous adorés : celui-ci ne fait pas exception à la règle !

Si un jour vous avez rêvé de brandir une claymore pour défendre l'honneur, la justice et la liberté et pourfendre des connards impérialistes menés par des crevards carriéristes, alors ce livre est fait pour vous.
Si vous vouliez une chance, juste une petite chance, de revenir en arrière pour combattre aux côtés de William Wallace et de ses compagnons, alors ce livre est fait pour vous.
Et pour compenser le trop-plein de testostérone, les personnages de Ballistar, Gwalchmai et Kollurin amènent un puissant message humaniste, un hymne à la tolérance et à la fraternité qu'on aimerait entendre plus souvent.

Chaque roman de DG reprend des éléments des livres précédents et annonces des éléments des livres suivants. Cela n'a jamais été aussi vrai que pour "Reine des Batailles" tant on touche du doigt le multivers gemmellien. La formule marche ici très bien : on retrouve une galerie de personnages particulièrement fournie, des actes héroïques, des morts tragiques !
Nous reprenons ici la grande tradition de la rébellion des opprimés contre leurs oppresseurs. Dans une veine celtisante David Gemmell poursuit ses ambitions historiques amorcées dans "Les Pierres de pouvoirs", suggérées dans "Renégats" et embrassées dans "L'Etoile du Matin".
D'ailleurs le présent roman pourrait en constituer la suite voire le remake : nous retrouvons des lowlanders coincés entre les traditions des Highlands et la soi-disant civilisation apportée par une Angleterre fictive.
Un énième connard carriériste TPLG (ici un sociopathe homosexuel aux tendances sado-maso) va semer la mort et la désolation, va répandre le feu et le sang dans une nation. Pour quelles raisons ? Dans l'espoir de monter en grade et de mettre un peu plus de polish sur son ego...
Les outlanders de "Reine des Batailles" sont évidemment là pour dénoncer l'impérialisme et le colonialisme naguère pratiqués par le pays de Sa Gracieuse Majesté (l'histoire du Kushir racontée par Asimir est assez démonstrative dans cet esprit) et nous nous retrouvons entre une version sombre de l'Angleterre de "Gloriana" (Michael Moorcock) ou une version light de l'Angleterre d'"Hawkmoon" (Michael Moorcock encore). En effet le duel entre le Baron et le Comte arbitré par le Roi, nous rappelle aux belle heures de la saga post-apo où le Roi-Empereur Huon XVIII avait le plus grand mal à gérer la rivalité entre le Baron Meladius et le Comte Shenegar de Trott.
Comme nous sommes dans une fiction et pas IRL, on nous offre une figure héroïque qui va réveiller la fibre héroïque d'un peuple héroïque. La bataille finale est réussie donc la fin aussi, ce n'est pas le cas de tous les romans de l'auteur. Et on reprend également les paradoxes temporels de "L'Etoile du matin" : j'en parlerai pour le "Faucon Eternel".

Sur la forme on sent clairement qu'on monte en puissance : en choisissant le diptyque DG se pose davantage, se donne plus de temps pour développer l'histoire, les personnages, l'ambiance du coup l'action et le rythme ralentissent pour aller davantage vers quelque chose de plus intimiste mais pas forcément moins épique.
Cette duologie coupe la bibliographie de l'auteur en 2 : tous les romans suivants ne feront que gagner en qualité. Et comme souvent on retrouve des clins d'oeil savoureux pour les amoureux des cultures populaires :
- la scène d'explication sur l'art militaire d'Obrin sort tout droit du film "Ran" d'Akira Kurosawa
- l'altercation entre Sigarni et le Baron Ranulph sort tout droit du film "Les Vikings" de Richard Fleischer
- l'opposition entre Sigarni et les Atrols sort tout droit du célèbre film "Predator" (« ce qui saigne peut mourir ! »)

Il y a quelques trucs qui ne vont pas quand même :
- on devine trop facilement à l'avance qui va changer de camp…
- Jakuta Kahn et ses démons sortent quand même un peu de nulle part !
- toute la partie à Yure-val, à mi-chemin entre Michael Moorcock et Roger Zelazny, fait pièce rapportée
- des discontinuités voire des hiatus dans le traitements/parcours des personnages (Fell, Leofric, Ranulph et cie)
- le personnage de Sigarni, strong independant woman howardienne, a été conçu pour être égocentrique et hédoniste, et du coup est loin de toujours susciter la sympathie
- la vengeance est un plat qui se mange froid certes, mais on ne nous fournit pas les clés pour comprendre pourquoi les ronins de blaxploitation d'Asimir font 3000 km pour prendre leur revanche sur les rosbeefs…
- il y a pleins de trucs qui donnent l'impression qu'on a loupé un épisode et qu'on prend l'histoire en marche (avec ces histoires de voyages dans le temps gageons que le 2e tome apportera sans doute des réponses à ce niveau)
- même si on transite vers l'historique, les ressorts de l'intrigue restent encore maladroitement fantasy (on se demande pourquoi Sigarni est l'élue dont on va suivre la quête initiatique et d'où sort cette prophétie, d'autant plus que Gwalchmai, Taliesen ou le fantôme de Poing-de-Fer pour lui sauver la mise)

Pour finir, bravo à la nouvelle voix française de David Gemmell, j'ai nommé Leslie Damant-Jeandel. Elle a su trouver le ton qu'il fallait et elle prend ainsi agréablement la relève du très gemmellien Alain Névant.
C'est avec très grand plaisir qu'on la retrouve cet automne pour la sortie de "La Cité" de Stella Gemmell.

Il y a 2 types de fans de Gemmell :
- les amateurs d'actionners heroic-fantasy à la Drenaï
- les amateurs de récits historiques plus posés et plus intimistes à la "Rigante" ou à la "Troie".
Gageons que ces derniers ne vont pas bouder leur plaisir !
Bref, pour résumer : Freedom !!!
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Premier tome d'un énième cycle de David Gemmell, « Reine des batailles » ne dépareille pas parmi les autres oeuvres de l'auteur qui nous ressert ici la même recette habituelle, simple mais efficace. L'intrigue n'est ainsi pas des plus élaborée et ne brille pas vraiment par son originalité : une jeune fille rebelle, dernière héritière d'une lignée éteinte, est amenée à prendre la tête de son peuple dans une révolte les opposant aux « outlanders » ayant envahi leurs terres. Outre l'histoire plutôt basique, on retrouve également un certain nombre de « clichés » propres à la fantasy : le personnage du nain, des portails magiques permettant de passer d'un monde à l'autre, des démons... le roman comprend heureusement également quelques idées plus originales comme les « trouveurs » qui possèdent la capacité de suivre la piste d'un individu en remontant la trace laissée par ses pensées.

On retrouve bien évidemment ici le souffle épique qui caractérise tous les romans de l'auteur qui dispose d'un talent incontestable en ce qui concerne la narration des scènes de combat (qui restent ici relativement peu nombreuses toutefois). Les personnages pour leur part sont à l'image de l'intrigue, et s'ils ne brillent pas par leur profondeur ou leur complexité, ils n'en restent pas moins attachants à leur manière. Sigarni est peut-être un protagoniste auquel il est quelque peu difficile de s'identifier mais cela n'empêche pas le lecteur d'éprouver de l'empathie pour l'héroïne. Les autres personnages souffrent quant à eux d'une personnalité un peu trop lisse liée à la brièveté du roman dont souffre également l'intrigue qui aurait méritée d'être elle aussi plus développée. Un roman certes peu transcendant donc, et qui ne me laissera pas un souvenir impérissable mais néanmoins efficace et qui se lit agréablement.
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La Reine Faucon est le premier roman de David Gemmell que je lis et je me dis que je n'ai peut-être pas choisi le meilleur.
Ce n'est pas que je n'ai pas aimé mais je m'attendais à autre chose.

J'ai trouvé le récit long à démarrer, je me suis franchement ennuyée jusqu'à la rencontre de Sigarni avec le Baron. Si le style n'était pas aussi agréable, je crois que j'aurais abandonné.

Ensuite, je n'ai pas trouvé l'univers très développé, les personnages sont lisses (bien qu'attachants) et l'intrigue est maigrelette.

C'est frustrant parce qu'il y a de très bonnes choses comme les scènes de combats (épiques) ou la quête dans l'autre monde.

Cette lecture a donc été sympa mais sans plus. Je ne lirai pas la suite, je pense plutôt lire un autre bouquin de l'auteur (n'hésitez pas à me donner des idées de titres :-) )
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Les immortels sont de retours, mais dans la détresse ; seule une jeune fille peut les sauver et maintenant, comme le dit le résumé, elle doit affronter son destin, mais, va-t'elle y arriver. En lisant ce livre, vous le saurez!
J'aime beaucoup cette lécture car on ne s'ennui pas au contraire, on a tendance à ce prendre pour l'héroine de ce roman qui est pleins d'actions.
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Dès le début de ma lecture, j'ai apprécié le personnage de Sigarni. Elle se distingue des autres femmes car elle ne se laisse pas faire. J'étais hors de moi à cause du fait qu'elle soit traitée de catin parce qu'elle ose laisser libre cours à son désir. Il faut croire que dans les Highlands la mentalité des hommes est très archaïque. de ce fait, peut être que les motivations de ces mêmes hommes qui l'ont érigée en tant que chef étaient nourries par leur amour ou leur désir pour elle, je trouve toutefois qu'elle a su, par la suite, prouver qu'elle était bien plus qu'un joli visage. Je me suis donc amusée à la voir évoluer dans cet univers très macho et la voir surtout le dominer. Girl power!

À travers cette histoire de rébellion du petit peuple contre l'envahisseur oppresseur, l'auteur met en scène les valeurs de la justice, de l'héroïsme et de la lutte du bien contre le mal. Il nous offre une bataille finale bien réussie et qui donne envie de lire la suite de ce périple. Malgré les quelques longueurs du récit et les quelques clichés qu'on y retrouve, j'ai bien aimé ce premier tome.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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