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3,75

sur 314 notes
On dit David Gemmell, David Gemmell, je veux bien, mais pas celui-ci alors.


Tu prends la mythologie celtique, tu mélanges avec le cycle arthurien, tu ajoutes deux, trois ingrédients médiévaux plus tardifs (Robin des Bois, Ivanhoé), un clone de Théoden sous influence de Saroumane, une touche de monstruosité chaotique sortie du jeu de rôle Warhammer. Tu secoues. Tu obtiens un cocktail avec lequel il y a de quoi raconter quelque chose de bien à défaut d'original sur la base de tous ces éléments déjà vus.
Encore faut-il s'accorder l'espace du récit.
Ce que ne fait pas Gemmell.


On se retrouve avec une longue mise en place d'autant plus interminable que dès le départ on devine le pot-aux-roses. La résolution du mystère des cavaliers partis et jamais revenus est prévisible dès les premiers chapitres, voire la quatrième, pour ne pas dire dès le titre. Alors quand on annonce le fin mot de l'histoire comme une révélation fracassante, non, non et non.
Le roman aurait gagné à faire le double de volume pour exploiter tous ses éléments sans rien torcher ni précipiter. Ou la moitié en en mettant moins. Gemmell empile, empile, court-circuite en cours de route sa narration à tout bout de champ avec des raccourcis qui expédient tout un tas de situations et personnages dont on n'a in fine rien à carrer, parce que présentés trop vite, avec une trajectoire trop rapide, une évolution en vitesse-lumière et une résolution express. À partir dans tous les sens, on se demande parfois quel lièvre l'auteur cherche à courir derrière le prétexte fumeux du destin inconnu des chevaliers de la Gabala. Nulle part, puisque le pétard mouillé de la révélation semble être le but de la manoeuvre. On en dira autant du Bohort local, chevalier pétochard qui fait plus ou moins office de principal protagoniste noyé au milieu du casting pléthorique, et dont on se doute bien avant même qu'il ne l'annonce de ce qu'il a fait ou pas fait, ainsi que du choix final qui sera le sien. Parce que tous les chevaliers déchus choisissent la même option rédemptrice.
Prévisible de bout en bout, donc, que ce récit disproportionné dans son découpage (trois quarts d'intro, un quart de dénouement).


L'ambiance et le décor, alors ouais, très sombre, très corrompu par les forces ténébreuses du mal, et ça fonctionne, mais… Références trop appuyées. Trop d'archétype du chevalier noir, de Côté obscur de la Force, de gardes impériaux en rouge à la Star Wars, et surtout de renvois au XXe siècle. Tout imaginaire que soit l'univers de Gemmell, certains éléments flirtent avec l'anachronisme. Dans une société médiévale, on peut imaginer une tyrannie, on en trouve même plein les livres d'histoire, mais on ne peut pas caser un gouvernement fasciste en l'état sans l'adapter un minimum à son environnement. Là non. Vas-y que je te colle tel quel un totalitarisme qui ne dépareillerait pas entre ses deux grands frères, le noir du IIIe Reich et le rouge stalinien. Dans un univers à la Hawkmoon, ça ne choquerait pas, vu l'époque fictive de post-apo médiévalisant. Dans Renégats, l'impression est celle de deux strates chronologiques sur lesquelles on appuierait très, très fort pour les coller ensemble mais sans qu'elles parviennent à fusionner pour donner un monde médiéval-fascisant cohérent. Parce que fascisant, c'est possible, mais fasciste, non, en tout cas pas à la hache comme le fait Gemmell, qui manque de subtilité pour amener ses références historiques. Trop maladroit pour donner que ce soit de bon, comme si l'auteur s'était dit “tiens, si je mettais des nazis ?”, sauf qu'avoir une idée et l'incorporer dans le texte c'est pas tout à fait la même chose, mon cher Dave. le résultat est plus godwinien qu'autre chose. Fort de cette surdose d'extrême, le manichéisme déjà simpliste tourne à la caricature.


Pas indigne mais raté, Renégats de David “Gros Sabots” Gemmell est un roman qui aurait pu mais qui n'a pas.
“Merlin, il met pas tout pas à chaque fois”, dixit à juste titre Perceval dans Kaamelott à propos du dosage des potions. L'écriture, c'est pareil : quand on a des idées, on met pas tout. Même dans un roman de 700 pages. Alors 350, encore moins.
Lien : https://unkapart.fr/renegats..
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Mon avis:
Voila un titre qui avait marqué le jeune lecteur que j'étais et que j'ai toujours considéré comme l'un de mes classiques incontournables. Bien que ce soit un des textes les plus sombres de David Gemmell, il est une bonne passerelle pour les jeunes lecteurs qui souhaiteraient aller vers des lectures un peu plus matures ou classiques dans la forme.
Je l'ai lu personnellement à 13 ou 14 ans, mais (même si je ne suis pas un ancêtre!) à l'époque, il y avait beaucoup moins de propositions proprement adolescentes comme maintenant dans l'édition.
Aujourd'hui en bibliothèque, je suis obligé de le classer en adulte mais je l'utilise pour les ados quand même, surtout ceux qui n'accrochent pas aux simplifications qu'on retrouve dans certaines productions.

Pourtant j'ai été un peu déçu à la relecture récente que j'ai faite de ce titre. Il est bien moins flamboyant qu'il ne le fut pour le jeune lecteur que j'étais! Comme quoi, il ne faut pas toujours revenir sur ses anciens coups de coeur!
Pour autant, je ne pense pas que ce titre soit mauvais, disons plutôt que maintenant que j'analyse un peu plus fortement les world buildings et la cohérence interne de l'univers proposé, je me suis rendu compte que Gemmell avait fait simple avec ce titre. Et par certains aspects, il peut être qualifié de frustrant.

Nous sommes dans une fantasy médiévale relativement classique à l'inspiration celtique marquée (les prénoms des personnages sont issus de la mythologie celtes pour certains) et chevaleresque (l'ordre des chevaliers de la Gabala fait très fortement écho à la geste arthurienne, son opposé de l'ordre des chevaliers écarlates est très symptomatique du manichéisme ambiant). On parcourt les restes d'un empire puissant, qui s'est recroquevillé sur lui-même. Dans le même temps, les nobles s'accrochent à leur privilèges et les pauvres sont maltraités, un peu parce que c'est comme ça et qu'il n'y a plus les preux chevaliers de la Gabala pour maintenir la justice sociale.
Pas de races magiques ce n'est clairement pas le propos mais par contre une distinction dans les populations humaines assez peu …fine disons le. Alors comme cela va servir le propos, on ne peut pas hurler au scandale mais bon, un lectorat adulte pourra être un peu chiffonné du manque de subtilité sur ce point.

On apprend assez vite que depuis la disparition des chevaliers “saints”, le pays s'enfonce dans les excès. Excès des étrangers qui deviennent très, très riches (oui, toujours le manque de subtilités) et qui se demandent s'ils ne vont pas plutôt rentrés dans leur pays clairement d'inspiration arabo-mongole. Excès des nobles imbus de leurs privilèges qui se cachent derrière des codes d'honneurs à leur seul avantage et qui exploitent la population et profitent allègrement de leurs esclaves. Excès du roi, qui s'entoure d'une nouvelle clique de chevaliers particulièrement inquiétants et qui dont l'arrivée coïncide avec une série de meutres et de nouvelles lois ségrégationnistes envers les Nomades (oui les commerçants très, très riches…). Et du coup, une population de moins en moins contente, des esclaves en fuite, plus de bandits, et un prisonnier qui s'évade dont on dit qu'il réunit une armée dans la forêt.
Un décor, plutôt simple donc. Cela reste cohérent et on sent que le propos n'est pas de proposer un univers exceptionnel mais plutôt de parler des personnages et conflits moraux que peuvent générer un tel état des lieux. Et aussi des messages positifs d'union malgré les différences, du collectif qui prime sur l'individu etc. Pourquoi pas, ce n'est pas un mal de proposer un tel récit mais encore une fois ce qui gêne dans les coins, ce sont un peu les grosses ficelles. Mais encore une fois ça passe, ça n'est pas transcendant mais ça passe.

Là où vraiment le bat commence à blesser c'est quand le roi vire nazi en imposant une loi d'expulsion et d'expropriation des Nomades qui rappellent sans aucune subtilité la Shoah. Surtout quand les chevaliers écarlates débarquent avec un discours et un comportement rappelant les pires SS. On comprend donc la portée du message derrière la réunion de nouveaux héros et autres pour contrer cette royauté déviante. Encore que ce ne soit pas tant cette loi qui les révolte que la menace directe de l'armée sur leur zone refuge. du coup c'est un peu excessif et cousu de fil blanc…pour rien. Sur la dizaine de héros, trois sont directement concernés par cette loi aberrante. Un est un chevalier déchu souhaitant se racheter. Un autre est un bandit en quête de gloire car il pense que ce sera une source de pouvoir puis qui finalement se trouve une conscience…. Bref, des bases solides mais mal exploitées ou sabotées en vol…

Enfin, le gros bémol absolu de ce livre est l'équilibre. 440 pages où l'action épique des héros contre la tyrannie ne tient qu'en 150 pages à la fin…300 pages de tergiversations pour difficilement réunir des héros sous l'égide d'un mage qui ne semble pas concerné par sa mission…tout ça pour ça…ça ne fonctionne pas. Alors, soyons très honnêtes: ça fonctionne mais ça ne prend plus sur un gros consommateur de fantasy.
Peut-être peut-on trouver un début d'explications dans le ton de l'auteur. Il fait le choix d'un narrateur omniscient et parfois il prend un peu le ton d'un conteur. Comme s'il essayait de narrer une fresque épique comme le ferait un aède antique. Et j'ai l'impression qu'il n'a jamais tranché tout au long du récit et que du coup ça impacte l'ensemble de l'oeuvre.

C'est dommage d'autant que le système de magie n'est pas aberrant selon moi. le système des couleurs est assez intéressant et facile à accepter. Chaque élément du monde est régi par une couleur: le vert pour la vie et tout ce qui touche aux soins, le noir touche à la Terre et l'artisanat, le jaune touche aux émotions. Les couleurs traversent le monde et les gens de manière harmonieuse. Certains peuvent les percevoir et les influencer: soit en les accentuant comme les chevaliers écarlates accentuent le Rouge avec leur violence pour influencer la violence globale du pays. C'est visuel, clair et palpable, et plutôt bien décrit. le fait que les comportements de tous influencent la puissance des couleurs est aussi compréhensible et lisible.

En gros une lecture pas désagréable en soit, Renégats peut parfaitement convenir à un lectorat débutant en fantasy. Il ne saurait toutefois pas satisfaire un lectorat exercé. Un David Gemmell lisible mais pas aussi entraînant que le Lion de Macédoine par exemple. Morale de l'histoire, ne pas toujours cherché à relire de vieux coups de coeur!!
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Un condensé de Gemmel en un tome.
Tout y est. L'héroïsme, le héros solitaire, la création d'une fraternité, la trahison, la rédemption, la forêt impénétrable. le troubadour au grand coeur qui découvre le courage...
Une histoire de fantasy qui se lit vite, qui fait plaisir et respecte le cahier des charges. Pas de fausses notes dans cet opus. Une valeur sûre pour une lecture de vacances.
Lecture à apprécier sans modération
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En cette semaine marquée par la rentrée scolaire et après un été un peu mouvementé, j'ai eu une envie de retour aux sources.
Et pour cela, rien de mieux qu'un roman d'un auteur chouchou. Ici, j'ai donc nommé David Gemmell, dont les livres arrivent toujours à me remonter le moral.
Je n'avais cependant pas envie d'entamer une nouvelle série (je n'ai même pas fini Waylander, honte à moi!), je me suis donc tournée vers un one shot.

Une fois encore, je n'ai (globalement) pas été déçue. J'ai beaucoup aimé suivre l'épopée de ces chevaliers, suivre tous les fils qui peu à peu se tissent entre eux, pour finalement se nouer en une seule et même intrigue quand tous se trouvent enfin réunis.

Et puis faire de ces hommes si différents les nouveaux chevaliers de la Gabala était une bonne idée (ça me fait un peu penser à Wyld, dont j'attends la sortie poche avec une impatience non dissimulée), où l'on voit une fois encore que sous chaque homme peut se cacher un héros et que les salauds ne sont pas toujours ceux que l'on croit.

Le seul bémol? C'est un peu long.
Oui, on se doute bien que tous ces héros, que l'on suit plus ou moins séparément, vont finir par se retrouver unis par une cause commune.
Oui, on se doute assez facilement de la véritable identité des chevaliers rouges.
Oui, on se doute bien que Lug sera promis à un très grand destin.
J'ai trouvé que par moments ça se traînait franchement en longueur, alors que par comparaison la fin est très rapide, voire bâclée. Je n'ose pas imaginer quel pied ça aurait pu être si on avait eu 100-150 pages de plus...

La vraie surprise pour moi, ça a été de trouver le thème du vampirisme. J'avais lu le résumé vite fait bien fait, je savais du fait des thèmes abordés que ce bouquin me plairait - mais je ne savais pas grand chose de plus. du coup, jolie surprise, puisque cela me permet de valider une sous-catégorie du Pumpkin Autumn Challenge sans même le vouloir ^^

J'ai également trouvé ce livre bien noir, bien plus que d'autres romans de l'auteur, mais au final ça m'a bien plu, justement parce que jusqu'à présent je n'avais pas rencontré ce genre d'atmosphère dans ses autres romans.

Petit bonus: le roman foisonne de références celtes: le Dagda, Lug, Nuada...
Pour ma part, le nom de Llaw m'a fait penser à Llew Main d'Argent, que l'on retrouve dans la trilogie du Chant d'Albion de Stephen Lawhead (qu'il faudrait que je relise un jour).
Il y a aussi dans tout ça un petit goût de Chevaliers de la Table Ronde qui n'a pas été pour me déplaire!

Bref, ce roman a parfaitement rempli son rôle, il m'a apporté pile ce que j'étais venue chercher, mais Dieu que la fin a été frustrante!
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M'intéressant depuis peu à la Fantasy, je ne pouvais passer à côté de David Gemmel dans ma découverte du genre. Je me suis donc penché sur un de ses ouvrages solitaires.

Déjà, l'écriture est agréable. Après avoir parcouru du Feist, cela fait plaisir de lire des tournures de phrases qui ont de la gueule ! de belles images, des sensations de toutes sortes, l'univers est palpable et coloré. Les personnages également, leurs évolutions respectives et leurs background permettent de belles confrontations de points de vue et des dilemmes intéressants. L'histoire en elle-même colle au nom des personnages : on est sur de la fantasy qui se veut mythologique. Mais ça a l'air sympa tout ça dites donc ! Pourquoi juste un 3 de ce fait ? Je vais vous expliquer la petite voix !

Le paragraphe précédent est valable pour un poil plus de la moitié du livre. En effet, avant les trois-quarts de cette histoire, Gemmel nous révèle sa révélation ! Et la, ma répétition est toute légitime. Vous imaginez tex avery vous concocter un twist sur bugs bunny qui aime les carottes ? Ben la c'est pareil. Désolé monsieur, mais vos retournements de situations, on les voyait venir sur des kilomètres. C'etait internalisé comme logique et normal. Comment des personnages si fouillés ont pu tomber dans le panneau ? Et à partir de la, c'est la débandade. Les personnages commencent à se comporter n'importe comment, tout va trop vite, la cohérence n'a pas digéré le problème et les descriptions sont abrégées. C'est fort dommage, le terreau était bon et les outils étaient là. Peut-être le format du one-shot ne convient pas à l'auteur ?
Dans tous les cas, la première partie est bien trop intéressante pour que j'arrête ma découverte en si bon chemin.
Alors M Gemmel, au plaisir dans une bouquinerie !
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Gemmell nous invite dans son univers où l'on retrouve de la magie, des chevaliers, des héros et anti-héros, ... On est dans un monde en changement où la couleur rouge -de la colère, de la férocité - prend de plus en plus de place et écrase les autres couleurs. Les neuf chevaliers qui devaient protéger le royaume ont disparus sauf un et ont été remplacé par de nouveaux qui ne sont plus vraiment humains. L'espoir du royaume va reposer sur le seul chevalier toujours présent, sur un jeune garçon, un forgeron considéré comme un criminel, un bandit qui ne s'intéresse qu'à lui et à l'argent, un poète,... Bref pas l'équipe qu'on penserai voir vaincre les méchants !

David Gemmell est décidément un maître de la fantasy ! Certes ce n'est pas ça plus grande oeuvre, mais elle reste très agréable à lire. Il va droit à l'essentielle et ne nous inonde pas de détails inutiles.

Dans ce livre, l'auteur maîtrise son histoire et son univers. Gemmell nous présente une multitude de personnages divers et variés qui sont tous aussi attachants les uns que les autres (même ceux qu'on voudrait détester au début). le pire c'est que quand on s'attache vraiment à eux, ils risquent de disparaître lors de leur combat et ça c'est triste pour moi et mon coeur de guimauve...

La manière dont ça se termine est un peu frustrante, un peu rapide, mais la lecture reste quand même fort sympathique.
Lien : https://imeliodas.blogspot.c..
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c'est mon chéri qui me la offert, car il avait rencontré un homme qui faisait sa thèse sur David Gemmell.
Renégats est le livre qui m'a fait découvrir cet auteur.
ce n'est pas son meilleur livre, mais il garde une place importante car c'est le premier que j'ai lu.
Roman dark fantasy ou chevalier, la guerre, la mort, l'immortalité, et la magie y ont une place importante.
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Imaginaire médiéval (chevaliers en armure, châteaux forts ) , onomastique celte (irlandais, gallois ) . Opposition classique entre un passé héroïque (les chevaliers de la Gabala) et un présent maléfique (les chevaliers rouges) . Originalités : la magie des couleurs , l'idée de purification ethnique . Des personnages marginalisés et courageux qui luttent contre le mal avec une aide venue du passé. du bon Gemmell .
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Encore une belle surprise avec David Gemmell. Ce one-shot est dense et riche en références.

Ils étaient neufs, neufs chevaliers prêts à tout pour préserver le royaume du mal. Leur courage les a poussés à franchir un portail vers l'inconnu. Un lieu dont ils n'étaient pas sûrs de revenir. Non, ce ne sont pas les spectres de l'anneau de Tolkien, mais ces chevaliers sont tout aussi sombres et mystérieux. Heureusement, l'un d'entre eux, trop couard pour suivre sa troupe est resté et nous raconte leur histoire....

Ces « renégats » ne sont pas ceux auxquels on pense d'entrée de jeu. Tout se prépare à l'abri des regards, dans la forêt. Ces rebelles n'ont rien à envier à Robin des bois. Leur esprit tactique et leur pugnacité en font des héros convaincants.

La plume toujours entrainante et imaginative de David Gemmell fait revivre ici des divinités celtes comme Lug ou le Dagda. Un point qui m'a rapidement convaincue à la lecture des premiers chapitres.
Même si la mise en place prend un peu trop son temps, c'est pourtant cette partie que j'ai préférée. A la fin, tout s'accélère, et j'ai trouvé cela assez confus, ça tourne un peu trop à la bit-lit, ce qui est dommage.

L'écrivain fait de ses personnages des êtres complexes, non manichéens. Il n'y a pas une seule figure centrale, mais bel et bien plusieurs qui se partagent la vedette. Ils ont chacun une part d'ombre et une part de lumière. Je pense notamment au brigand qui se repent malgré tous ses actes odieux ou encore, au cavalier rouge qui propose d'écourter un duel fatal... La véritable surprise est la découverte de ces tempéraments changeants et de leurs actes parfois désespérés mais nécessaires.

Un roman très sombre mais marquant.
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Ayant découvert Gemmell avec ce livre, j'ai été très très déçu. Il fourmille de bonnes idées (les couleurs magiques par exemple) et le style est tout à fait fluide et accessible mais je n'ai jamais réussi à adhérer à la trame principale. Les personnages sont sans grand intérêt, l'intrigue est linéaire et prévisible. Au bout de 150 pages, j'ai commencé à m'ennuyer ferme. Je n'ai pas cédé à la tentation de l'abandonner mais je n'en étais franchement pas loin. Sans doute à réserver aux fans du genre.
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