Vivre, c'est être poussé dans le dos par un violent harassement qui ne connait ni trêve, ni fin,ni remède - que la mort. Semblbles au narrateur de ce livre, nous sommes tous peu ou prou des " épuisés infatigables". Et voici, objet unique et scandaleux dans le panorama littéraire universel, le sublilme roman de l' exténuation.
L'auteur, relativement célèbre à Lyon, nous raconte ses premiers pas en qualité d'étudiant en médecine habitant près de la place Bellecour (j'en ai déduit cela d'après la description de cette "place des angoisses") puis l'installation près d'une autre place cette fois dans un quartier excentré comme médecin des pauvres.
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.