Je me consolais en me disant qu'il est toujours moins facile de recevoir que de donner.
Il fait partie, jusqu'à la caricature, de ce que j'appelle la génération du "tout-tout-de-suite". Celle qui semble toujours avoir des trains ou des avions à prendre alors qu'elle a toute la journée devant elle. Celle qui ne sait pas, contrairement à la mienne, savourer chaque goutte de vie que Dieu lui donne.
Il faut croire aussi en l'avenir malgré le passé, et en dieu malgré ses absences.
Qu'est-ce qui se passe, reprit-il, quand une mouche tombe dans une tasse de café pendant une réunion internationale? Il laissa passer un silence, puis :
L'Américain n'y touche pas, l'Italien jette la tasse avec le café. Le Chinois mange la mouche et jette le café. Le Russe boit le café avec la mouche. Le Français jette la mouche et boit le café. L'Israélien vend le café au Français, la mouche au Chinois, puis s'achète une nouvelle tasse de café avec cet argent. Le Palestinien accuse Israël d'avoir mis une mouche dans son café, demande un prêt à la Banque mondiale et, avec cette somme, achète des explosifs pour faire sauter la cafétéria au moment même où tous les autres sont en train de demander à l'Israélien d'acheter une nouvelle tasse de café pour le Palestinien.
Sur le plan sexuel, je me suis contentée désormais de moi-même. ce que j'aime avec l'onanisme, c'est qu'il n'y a pas de préambule et qu'en plus on n'est pas obligé de parler quand on a fini : le gain de temps n'a d'égal que le repos de l'esprit.
Jusqu'à mon dernier souffle et même encore après, je ne croirai qu'aux forces de l'amour, du rire et de la vengeance. Ce sont elles qui ont mené mes pas pendant plus d'un siècle, au milieu des malheurs et franchement, je n'ai jamais eu à le regretter.
N’hésitez pas à aller contre le courant. Il n’y a que les poissons morts qui le suivent.
Sur le plan intellectuel, j'ai pas mal perdu. C'est le problème avec l'âge : un jour, on finit par avoir un tel capharnaüm dans son cerveau qu'on ne retrouve plus ses affaires.
Quand on a été heureux, on s'en aperçoit souvent trop tard.
Avec les Français, on peut tout imaginer, notamment le pire. Ils ont un tel complexe de supériorité, ils se croient géniaux. Pour parler ils sont toujours les premiers. Mais dès qu'il faut passer à l'action, il n'y a plus personne.