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3,62

sur 733 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quelle fripouille cette vieille dame, elle m'a bien eue ! Elle m'a d'abord aguichée avec son titre de "cuisinière d'Himmler" et son récit du génocide arménien, mais finalement, ces moments de sa vie n'occupent que quelques chapitres. C'était un peu frustrant. Franz-Olivier Giesbert a préféré survoler les heures sombres du XX siècle et laisser toute la place aux perigrinations loufoques de son héroïne. Et moi, je ne l'ai pas trouvée sympathique cette Rose. Elle est égoïste, méchante, manipulatrice et même un peu vulgaire. Elle m'agacait vraiment.
Je reconnais tout de même que l'auteur a une belle plume et que l'histoire est bien menée bien qu'elle rappelle un peu trop le livre de Jonas Jonasson (il figure d'ailleurs dans la liste de la bibliothèque en fin de livre).
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Cette histoire d'une femme de 105 ans qui traverse le vingtième siècle et en raconte les principaux événements ne m'a pas convaincu du tout. La partie la plus intéressante est le début avec sa naissance en Arménie. Ce début a piqué ma curiosité sur ce génocide à propos duquel je ne connais presque rien. Pour le reste, plus le roman avance plus il perd en crédibilité et plus Rose qui m'était sympathique au début me devient antipathique. L'apologie de la vengeance que fait l'auteur à travers son personnage principal m'a particulièrement dérangé, le comportement sexuel de Rose est un autre sujet d'inconfort non pas que je sois plus prude qu'un autre mais il me semble que la sexualité de Rose n'est pas en accord avec son sentiment d'amour envers son mari Gabriel et je pense que toute la moralité de Rose ne sonne pas juste avec ce qu'elle se dit être comme femme. Finalement je referme ce livre sans en avoir retirer grand plaisir .
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Très clairement, je n'en garderai pas grand souvenir. A vouloir être loufoque, on tombe dans le farfelu.
J'ai eu l'impression d'une course à la surenchère pour essayer de faire rentrer tous les événements dramatiques historiques dans le livre.
Au final, peu de profondeur.
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Rose, 105 ans, est au départ une belle fleur d'Arménie dont le destin tragique nous touche au coeur malgré le style picaresque qu'elle emploie pour nous raconter les drames .qui jalonnent son existence....tout du moins dans la première moitié du livre. Dommage !
Car peu à peu son personnage, aux avis tranchés et à l'extravagance qui frise l'indécence enfle comme la grenouille De La Fontaine jusqu'à l'infatuation. A vouloir trop en dire et trop en faire, on perd en crédibilité. Ses aventures , ses vengeances, ses rencontres et ses amours sont une suite d'événements invraisemblables qui affadissent le menu, un comble pour une cuisinière ! le roman historique tourne au roman de gare et ce qui promettait d'être un banquet tourne au fast-food. Sexe drogue et rock and roll, à plus de 100 ans, ça finit par être ridicule. Bref...toutes les femmes ne mettent pas leur sexe à toutes les sauces pour arriver à leurs fins, Marseille est une belle ville pleine de poésie où les mémés ne sont pas vulgaires, n.ont pas de flingue dans leur sac à main et apprécient la jeunesse sans vouloir lui en remontrer ...
N'est pas Rabelais ni Michel Tournier qui veut.
Deux étoiles pour le fonds historique très bien documenté mais pour le reste, le menu m'est resté sur l'estomac. Chez nous, On ne met pas de courgettes dans la parmesane sinon c'est un tian de légumes !
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J'ai vraiment bien aimé ce livre, mais honnêtement, je cherche encore le « drolatique » dans cette histoire. Même si Rose a parfois des réactions qui arrachent un sourire, le livre est surtout tragique. Rose a tout connu des horreurs du XXème siècle : génocide arménien (elle sera la seule survivante de sa famille et connaitra l'esclavage sexuel), 2nd guerre mondiale (son ex-mari et ses enfants seront déportés, elle sera violé par un nazi), le régime de Mao (son 3ème mari sera tué. Elle n'aura la vie sauve que grâce à son emploi à l'ambassade qui lui permettra de fuir le pays).
Rose n'oublie rien, ne pardonne rien. Elle n'hésite pas à se venger en éliminant ceux qui lui ont fait du tort. Si on peut comprendre son envie de vengeance et si on ne va pas pleurer sur le sort de ses cousins adoptifs qui la réduisent en esclavage pour s'approprier l'héritage ou des collabos à qui elle a fait payer ses malheurs, on ne peut que s'interroger sur la moralité de cette femme qui s'érige en juge, jury et bourreau. D'autant plus qu'elle n'a pas hésité à travailler pour Himmler et plus si affinité, cuisinant même pour Hitler en personne pour avoir des informations sur le sort de ses enfants. Pendant tout ce temps, elle a fait les 4 volontés de ce haut fonctionnaire nazi sans broncher.
J'avoue que si j'ai été très intéressée par le côté historique (Rose nous fait découvrir ou redécouvrir l'Histoire), j'ai été moins emballée par toutes les parties se déroulant de nos jours et où une rose de 105 ans continue à avoir « la gâchette facile ».
Disons qu'à trop de surenchère, le personnage de Rose devient si absurde (mais pas dans le sens amusant du terme) qu'il perd tout intérêt au fur et à mesure qu'il perd en crédibilité.
C'est dommage car c'était une manière intéressante de raconter l'histoire. Mais je pense que la Chine de Mao était de trop. Ou alors il aurait fallu plus d'un personnage, pour que chacun ait sa part d'histoire.
Pour autant l'écriture est agréable et cette manière de raconter l'Histoire reste originale et percutante.
Une lecture en demi-teinte quand on en attendait autre chose, trompé par le résumé.
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A ne pas prendre au pied de la lettre. !
Une construction intéressante.
On révise son Histoire à travers les péripéties d'un petit bout de bonne femme qui passe au travers des évènements souvent dramatique mais toujours avec une pointe d'humour.
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J’ai trouvé intéressante et pathétique l’histoire de Rose, 105 ans, qui raconte sa vie dans des cahiers.
Sa jeunesse ne fut pas facile, ses débuts dans la vie de femme plus heureux, jusqu’à la rupture avec son mari.
A partir de là, tout devient loufoque. Son parcours équivaut à celui du « vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ». Elle rencontre des personnages réels, comme Jean-Paul Sartre (dont le portrait n’est pas très élogieux), Simone de Beauvoir, Johnny Halliday, Himmler…. Elle passe de l’Allemagne aux Etats-Unis, à la Chine….
Elle m’est devenue de moins en moins sympathique, de plus en plus lassante, à vrai dire plus crédible du tout. Ses motivations sont plus que douteuses. Ses meurtres accomplis au moindre pincement d’estomac, ses appétits sexuels…..Trop, c’est trop
En fait je n’ai aimé que la première moitié du livre. A partir du moment où elle est partie en Allemagne, tout part en vrille. Tant dans la tête de l’auteur que dans la vie de Rose.
Rien à dire sur le style, j’aime assez l’écriture de Franz-Olivier Giesbert.
Mais en voulant faire un panorama des cent dernières années à travers la vie d’une femme peu commune, il a un peu raté son coup. (à mon avis)
De plus le titre n'illustre pas l'histoire, l'épisode Himmler n'en étant qu'un passage. C'est un peu racoleur à mon goût.
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Rose, une centenaire, décide d'écrire ses mémoires. Son livre sera "un livre pour célébrer l'amour et pour prévenir l'humanité des dangers qu'elle court". Pour qu'elle ne revive jamais ce qu'elle a vécu, pour qu'il n'y ait plus jamais d'Hitler, de Staline et de Mao et que se taise enfin la barbarie... L'intention est louable mais la vielle dame semble plus passionnée par ses histoires de coeur et surtout de fesses que par l'histoire d'un siècle qu'elle a traversé avec pas mal d'insouciance.
A travers le récit de Rose l'auteur dénonce l'attitude de certains journalistes et écrivains antisémites qui n'ont pas attendu l'arrivée des nazis pour déverser leur fiel. Est-ce une mise en garde contre une nouvelle montée des totalitarismes ? Un règlement de compte avec je ne sais qui ? Quel roman curieux ! D'un coté l'auteur nous fait part de considérations historiques apparemment sérieuses et de l'autre Rose nous raconte une histoire totalement loufoque. J'avoue que je ne sais pas trop penser de ce mélange improbable. Comme j'ignore absolument tout de Franz-Olivier Giesbert, je ne saurais dire ce qui le motive et je reste perplexe.......
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Rose a 105 ans et elle raconte sa vie. Une vie émaillée de drames et de vengeance. Tout semble si extrême. Il manque quelque chose pour rendre le personnage crédible ou attachant. Un peu déçue.
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Beurps...

Je viens d'achever la vieille (et non pas de me taper la cuisinière: je ne fais pas dans la necrophilie), c'est sans doute le mieux que l'on puisse faire une fois commencé. Bon, j'ai des ballonnements : ce n'est pas toujours très digeste une vieille vache coriace. Il me reste à prendre anis, aneth, coriandre et fenouil, merci Rose.

Quelle idée aussi d'avoir voulu la saisir à feu vif, j'aurais dû la faire mijoter. Je vous conseille même de la laisser mariner dans son jus, pourquoi pas?

Ce qui me reste sur l'estomac, ce n'est bien sûr pas le côté créatif, fantaisiste, parfois un peu cru (pas nécessairement un défaut en cuisine), cela aurait pu être le côté répétitif des maximes à l'eau de Rose, mais même pas. Non, ce qui ne passe pas c'est ce drolatique, ce loufoque et ce truculent sur la couverture pour un livre pas assez relevé et qui, bizarrement, manque encore de piquant à mon goût.

Pour du grinçant, du picaresque, du drolatique, essayez pour comparer le Producteur de bonheur de Vladimir Minac.
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