Suivant volontiers les chemins de traverse, Christian Giudicelli nous invite à rencontrer les habitants célèbres ou anonymes de sa brillante planète.
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Si j'avais eu la candeur du petit éclairagiste mort si jeune, je n'aurais pas réprimé cette larme que je sentais au bord des cils mais, en homme soucieux de masquer ses émotions, je me contentai d'embrasser celle dont le talent de vivre n'était pas inférieur à celui de jouer.
Déjà il riait des yeux, privilège des âmes généreuses. Si un rire n'illumine pas un regard, s'il n'est qu'un bruit de gorge suivi d'une grimace, je me méfie du Judas qui me l'adresse.
Ensuite, octogénaire un peu radoteur, il s'est volatilisé dans son sommeil, affrontant l'éternité, c'est_à_dire l'oubli, avec le sourire de celui qui n'a pas raté son séjour ici_bas.
Christian Giudicelli, un pédocriminel chez Gallimard ?