Un roman doux, où on se laisse transporter au rythme des conflits et caractères de chacun des membres de ce petit village. Notre propre rythme ralentit, appréciant les descriptions des coins de nature, de la vie rude des montagnes.
Le roman se lit facilement, traite de plusieurs sujets d'après guerre et est vraiment agréable. J'ai passé un très bon moment en sa compagnie !
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Ils appartenaient au début de ce siècle. Ils ne comprendraient jamais rien à l’explosion de la bombe atomique, car pour eux le temps n’avait pas la même dimension. Ils étaient d’une époque passée, comme finie. Leur vie ne s’était pas écoulée au même rythme que l’histoire du monde, tout simplement. Ils avaient subi les guerres, victimes passives de la folie des hommes, et ils étaient parvenus au bout de leur route, étonnés de s’y trouver déjà. – p.18
Ici, le passé avait la dimension du temps qui fuit, cette épaisseur humaine faite de ces choses sans importance, de ces gestes banals. Il s’enfuyait au bout des doigts comme le sable coulant dans la main. – p.122
Ici plus qu’en ville, le temps avait une dimension humaine faite de souffrance, de drames vécus et endurés, trop-plein du passé sous-terrain d’une époque noire. – p.69
Elle avait le sentiment furtif d’avoir été comprise sans rien dire, et le clin d’œil qu’il lui adressa valait son pensant de complicité. – p.18
Rencontre avec Georges Patrick Gleize dont le dernier livre s'intitule "La dernière traque"