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Le Sang des 7 Rois tome 3 sur 7
EAN : 9782367932989
416 pages
L’Atalante (21/02/2014)
4.1/5   81 notes
Résumé :
Monte dans la vallée, celle que tu verras à ta droite en arrivant dans le septième royaume. Tu te trouveras dans un cul-de-sac.
On peut escalader la falaise, elle ne mesure pas même trois cents pieds. Il y a des prises, mais en montant sur la gauche, après les grandes chutes d'eau. Puis, une fois dans la vallée suspendue, marche environ deux semaines en collant la montagne sur le flanc nord. Tu trouveras un passage. Il sera probablement bouché par les arbres... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Un tome trois plus dense avec l'arrivée de nombreux personnages secondaires qui apportent de la complexité à un scénario qui n'en manquait pas, la magie y prend une place de plus en plus importante.
Des mystères encore qui se dévoilent petit à petit et qui sont partagés par différentes factions ou personnages, le motif de la trame commence à prendre forme, il est cependant trop tôt pour savoir où l'auteur nous mène même si l'on peut en pressentir les grandes lignes.
Un tome de transition où l'on se pose un peu et où l'on fait plus ample connaissance avec l'histoire de cet univers et son passé, où l'on découvre de nouveaux personnages aussi à la faveur de nombreuses histoires parallèles et notamment Braseline dont le nom est déjà tout un programme.
Orville continue de capter notre attention et se révèle être le personnage principal de l'histoire, quel sera son rôle ?
Le style est toujours aussi bon et, bien que plus étendu avec ces nombreuses petites histoires qui sont autant de destinées, l'intrigue reste très intéressante.
Je continue à prendre beaucoup de plaisir, il reste encore beaucoup à découvrir.
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“Ils sèment la terreur dans tous les Royaumes. Rien ne les arrête, ni la morale ni les armes. Les hommes sont impuissants.”

***

Accompagnée de ma fidèle complice, je suis retournée au sein des 7 Royaumes et en revenir n'est pas chose aisée tant l'immersion est à chaque fois totale. Tome après tome, le charme perdure, l'intérêt ne fait que s'intensifier, et c'est le coeur de plus en plus serré que se tourne la dernière page. 

Avant, face à une longue série, entendez par là au-delà de la trilogie, j'étais plutôt réticente à me lancer. Engagement sur le long terme alors qu'il y a tant à lire, crainte de voir ma curiosité progressivement s'émousser ou de ne jamais connaître la fin quand celle-ci n'a pas été encore écrite/traduite, …, les freins ne manquaient pas mais voilà que le sang des 7 rois est venu tout balayer sur son passage. Désormais,  je pense plaisir démultiplié et impatience joyeuse ^^ 

*

Que réserve ce troisième volet? Au programme, de la tension, de l'action, des révélations, mais aussi beaucoup d'émotions. Se déployant sur plusieurs fronts et s'enrichissant de nouveaux personnages, l'intrigue n'en finit pas de se complexifier. Alors que les puissants abattent leurs cartes et sèment partout le chaos, la flamme de la résistance continue de brûler. La Compagnie du Verrou apparaît comme un adversaire retors avec lequel il faudra composer. À ce stade, rien n'est joué d'avance et tout peut encore basculer.

Conteur de talent, Régis Goddyn réussit le tour de force de ne jamais perdre ni lasser le lecteur. Au contraire, depuis le début, il excelle dans l'art d'entretenir le mystère et sait comment créer la surprise. C'est toujours un régal de découvrir ce qu'il a concocté et de se laisser porter par sa plume que je trouve particulièrement savoureuse. Il me tarde d'avancer dans la lecture de cette série ô combien passionnante et d'un autre côté, je redoute le moment où elle prendra fin;  un grand vide se profile. le meilleur remède est sans aucun doute de continuer à en profiter pleinement, n'est-ce pas ma vénérable amie?! ;-)
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Le plaisir de la découverte étant dissipé, il faut maintenant bien cerner les caractéristiques de ce cycle. Il ne faut s'attendre ni à une complexité vertigineuse, ni à une prose étourdissante, ni à un festival d'action non stop. le worldbuilding est épuré, le magicbuilding est épuré, le dramatis personae évolue au fil des événements des romans (certains personnages apparaissant, d'autres disparaissant) et l'alternance des POVs ne permet pas vraiment d'approfondir la caractérisation des personnages.
Nous sommes avec ce 3e livre dans la saison 3 d'un très sympathique roman feuilleton d'environ 3000 pages. Chaque chapitre est une histoire en soi, l'auteur effectuant une coupure toutes les 400 pages pour qu'à 1 livre corresponde 1 saison. Ce qui nous fait 1 livre tous les 6 mois pour les lecteurs : le rythme est donc bien pensé.
Mais je commence à percevoir les limites inhérentes au projet. le côté autodidacte de l'auteur se ressent dans l'hétérogénéité des POVs certes, mais aussi de l'ensemble : on change souvent de ton voire de registre d'un chapitre à l'autre (pas facile d'alterner tragi-comique, mélancolie douce-amère, romance fleure bleue, les utopies sociales des exilés du Goulet ou des amazones du Jourd, le grimm & gritty de la dystopie totalitaire des Gardiens de Lothar et Rufus avec leurs crimes de masse…)
Il y évidemment un plan d'ensemble, mais on sent quand même qu'on se laisse volontiers porter les personnages qui eux-mêmes se laisse volontiers porter par les événements. Comme le dit l'auteur lui-même, au bout de 4 chapitres, on a tellement divergé de la ligne d'origine qu'il vaut mieux changer son fusil d'épaule… ^^

J'ai un peu moins apprécié ce tome 3 que les tomes 1 et 2, principalement parce qu'il présente un faux air de tome de transition.
Mais j'avoue avoir des atomes crochus avec cette belle aventure :
- Parce que je suis sur la même longueur d'onde que l'auteur concernant les homines crevarices.
Le monde semble divisé en 2 catégories : il y a ceux qui vivent leur vie et ceux qui veulent contrôler celles des autres pour se donner un sentiment de supériorité, et ces derniers sont prêts à tout et au reste pour être puissant et le rester…
Que dit Théod à son ancien camarade révolutionnaire qui rejoint les tortionnaires ?
« Que reste-t-il d'humain en toi, toi qui veut utiliser ta force pour exploiter les faibles ? »
Que dit Kenshiro Orville à Jagi Cravan ?
« Que reste-t-il d'humain en toi, toi qui veut utiliser ta force pour exploiter les faibles ? »
- Parce que je reste persuadé qu'il s'agit d'un cycle de Fantasy classique différent qui peut constituer une bonne alternative aux autres cycles de Fantasy classique.
On pioche dans la littérature française (Jules Verne), la littérature américaine (Fritz Leiber) et la littérature allemande (Wolfgang Hohlbein), certains passages dégagent un parfum de SFFF des années 1970, d'autre un parfum plus subtil qui renvoit aux classiques de la littérature générale (j'ai bien aimé « la princesse des marais » et « la sorcière des taillis »).
Cela sent la patine, cela sent le vintage. Pour moi c'est un compliment et donc je laisse les hipsters habituels à leurs lubies littéraires habituelles (tout ceux qui considèrent que tout ce qui est daté de plus de 15 ans est vieillot, désuet, dépassé, poussiéreux, à la papa, bref has been…).
- Orville est roublard et un peu paillard, bref rabelaisien, mais il se fait progressivement le défenseur de la veuve et l'orphelin.
Mine de rien, il marche dans les pas des héros tels Vaelin al Sorna, Corvus, Rictus, Corfe, Skilgannon, Druss, Waylander…
"Ne viole jamais une femme, ne fais pas de mal aux enfants.
Ne mens pas, ne triche pas, ne vole pas. Laisse cela aux gens médiocres.
Protège les faibles contre les forces du mal.
Et ne laisse jamais l'idée de profit te guider sur la voie du mal."
- et puis il y a cet hommage à la littérature avec la rencontre d'un mage aveugle avide de lecture et d'une jeune padawan qui s'est pris au jeu de l'écriture avec la rédaction de son journal…


Pour tout reste direction spoilerland : (et dire que ce n'est qu'un tome de transition !)
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Et c'est reparti !
Après un tome 2 plus lent, plus posé, Regys Goddyn relance l'action et ses personnages dans un tome 3 étourdissant.

Le premier chapitre marque définitivement le rythme du récit. Ca sera intense, efficace et violent.
L'auteur nous ballade entre chaque groupe de protagoniste et suscite l'intérêt du lecteur. de la première à la dernière page, les bouleversements vont bon train, les différentes révélations surprennent mais le mystère reste entier. L'intrigue déjà très riche s'étoffe un peu plus et prend une tournure captivante.

L'histoire des 7 royaumes se dévoile peu à peu, le passé de certains peuples, de certains ordres sont juste fascinant. Je pense notamment à la
compagnie du verrou qui prend une place considérable et apporte tellement plus au récit.

Quelques personnages peu développés au début de la série sortent de l'ombre et montrent tout leur potentiel. Il faut bien avouer que certains ont été durement traités au fils des épisodes. Justice leur est enfin rendue (ou presque). D'autres font leur apparition et promettent de belles évolutions.
Les anciens quant à eux sont égal à eux même et continuent leur quête.

C'est avec un plaisir renouvelé que je continu ma decouverte de la série. Vivement la suite.
Grosse pensée pour ma binôme de compète, Plumette, sans qui cette lecture n'aurait pas la même saveur.
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Tome de transition.

Nous suivons toujours Orville et Rosa, ainsi que plusieurs personnages secondaires.

J'aime toujours autant. Ce tome est plus calme et plus posé. Il s'agit clairement d'un tome de transition. L'auteur se concentre surtout sur la magie dans ce tome. de plus, il accorde une part plus importante aux personnages secondaires. Certains chapitres se concentrent uniquement sur eux. Par exemple sur une petite fille avec des tendances sociopathes.

Quelques secrets sont dévoilés au passage. J'ai bien aimé ce rythme plus posé, si l'histoire principale évolue plus lentement, à l'inverse les personnages secondaires sont bien développés et ont une évolution intéressante. La fin de ce tome promet une évolution intéressante pour Orville et Rosa.

Au final, un tome plus posé, mais qui prend le temps de développer les intrigues secondaires.
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critiques presse (2)
LesVagabondsduReve
01 juillet 2014
Une aventure qui donne envie de connaître la suite – le quatrième tome vient de paraître – moins en raison des pouvoirs un peu trop faciles de ses héros, que par l’étude de leur caractère et la richesse de l’intrigue, alors même qu’il s’agit d’un premier roman, ce n’est certes pas à négliger.
Lire la critique sur le site : LesVagabondsduReve
Elbakin.net
10 mars 2014
Ce qui est sûr, c’est que si vous avez aimé dès le départ, vous ne changerez pas d’avis mais si la sauce n’a pas pris… il est peu probable que ce tome vous pousse à poursuivre plus avant.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Vois-tu cette chevelure qui blanchit et cette peau qui se relâche? Le temps me mord le cul comme un chien enragé. Malheureusement, je ne cours pas assez vite pour le distancer.
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Rouault prit un air sévère.
- Archos a raison, maintenant que les rebelles se sont alliés à leur bourreau, la lutte est devenue l’histoire des hommes face aux résurgents, et non plus celles des résurgents du peuple contre ceux de la noblesse. Cette guerre-là set finie. En un sens, les rebelles ont gagné, car ils sont parvenus à trouver une place en ce monde. Les grands perdants sont les hommes au sang rouge. Ils sont le berceau, mais ils sont les esclaves. Ce n’est pas ce que je souhaitais… La seule carte qu’il me reste à jouer est de retrouver ceux des nôtres qui pourraient revenir à la raison.
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Cravan cracha la haine qu’il avait en lui.
- Le sang bleu m’a tout pris, Orville, mon Dieu, mon avenir. Tout ce sur quoi j’avais fondé mon espoir, ma vie éternelle. (Il rit douloureusement.) Il n’y a ni juge, ni jugement, ni éternité, rien… Pourquoi alors compter ce que l’on fait ici ? Qu’importe pour si le sang rouge vit un peu plus ou un peu moins longtemps, il ne vit de toute façon que quelques décennies. Qu’est-ce que cela change, après tout, vingt de plus ou de moins, quand la vie des maîtres se compte en siècles ? Je les envois en ambassadeurs dans le néant.
[…]
- Es-tu en train de me dire, Cravan, que tu tues ces gens pour te consoler de l’inexistence du Suprême ? Que la vie n’a aucune importance quand elle ne se compte pas en siècles ?
[…]
Pense à la souffrance de ceux que tu persécutes. On dit de toi des choses que jamais je n’aurais crues de mon propre sang. Tu me fais horreur, et tu fais honte au nom que tu portes. Ces femmes que tu violes, ces enfants que tu égorges sous les yeux de leurs parents, ces fermes que tu brûles, condamnant les paysans à mourir aux premiers assauts de l’hiver. Que reste-t-il d’humain en toi, Cravan ?
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Quand on étudie la langue qui est la nôtre, tout indique que les hommes ont bâti un monde à leur image et de leur point de vue masculin. Un homme qui possède une femme lui fait l’amour, alors que quand une femme possède un homme, c’est qu’elle est malhonnête et qu’elle le vole. Jusque dans le sens du même mot, les femmes sont viles et trompent, alors que les hommes dominent et se servent. Il n’y a pas de mot féminin pour professeur, pour chirurgien, ni pour dictateur ou tyran. Si la langue ne reconnaît pas le savoir des femmes, elle pointe sans aucun doute la domination et la violence des hommes. Ce n’est pas par hasard si le terme bourse désigne à la fois la richesse et les testicules. L’épée est le sexe des hommes et l’or est leur semence. Qu’on donne le pouvoir aux hommes, et la moitié de l’humanité régnera sur une peuple d’esclaves, les femmes.
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[Oldarik à Orville à propos de Lucius Never]
- Pourquoi a-t-il laissé sa couronne ?
- Il a été plus malin que ses amis. Il a simulé son trépas alors que les autres mages devenus rois sont morts assassinés. Il avait compris que son tour viendrait. On se fait beaucoup d’ennemis en quelques années, imagine combien on peut en cumuler en plusieurs millénaires.
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Vidéo de Régis Goddyn
A l'occasion du festival "Imaginales" à Epinal, rencontre avec Régis Goddyn autour de son ouvrage "L'ensorceleur des choses menues" aux éditions Atalante.
Retrouvez l'ouvrage : https://www.youtube.com/edit?ar=3&o=U&video_id=L4jPlW2X9WY
Notes de Musique : Youtube Audio Library.
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