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Le Sang des 7 Rois tome 2 sur 7
EAN : 9782841726431
416 pages
L’Atalante (22/08/2013)
4.07/5   112 notes
Résumé :
- Tu n'es pas une fille, Rosa, tu es un miracle. Fernest se pencha et cueillit une petite fleur qu'il lui glissa dans les cheveux. Pourquoi m'aimes-tu ? - Je t'aime... parce que tu en as besoin. - Ce n'est pas une raison. - Alors je t'aime parce que j'en ai besoin.
Rosa essaya de voir les voyageurs en contrebas. Ils étaient trop loin, et dissimulés par le relief. Elle ferma les yeux et sentit leur présence, leurs émotions, leurs douleurs et leurs peines. Ell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Un deuxième tome dans la continuité du premier et la bonne nouvelle c'est que c'est toujours aussi passionnant et addictif.
On en apprend beaucoup plus à tous les niveaux, sur le sang bleu bien sûr et ce qu'il permet à ses détenteurs de réaliser, nous voyons aussi se clarifier le contexte et sa "géopolitique", les factions en lice et les buts poursuivis par les différents acteurs. Des factions qui d'ailleurs s'apparentent à des sociétés secrètes et sont donc assez mystérieuses.
C'est toujours un bonheur d'accompagner Orville qui prend beaucoup de volume et reste attachant, un sacré personnage, mais nous allons aussi en découvrir d'autres, tels Silvan, Pétrus ou encore Rosa qui vont animer ce deuxième tome à des degrés divers.
Au programme nous aurons donc de l'action et de la réflexion, des mystères et quelques révélations (mais pas trop...), j'aime ces intrigues tentaculaires qui se révèlent complexes et qui viennent de loin. Cette saga s'annonce épique et d'une belle richesse, je reste bien sûr mesuré et avare en détails à l'intention de ceux qui viennent et afin qu'ils puissent prendre un plaisir de lecture identique au mien qui découvre l'histoire au fil des pages.
J'enchaîne avec le tome trois sans transition.
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"-Les troubles cesseront bien un jour.
-Ils cesseront oui. Mais sera-ce quand la raison l'aura emporté sur la folie, ou quand la folie aura écrasé la raison? Quel ordre s'établira alors et quelle pourra y être notre place?"

~

Après l'énorme coup de coeur qu'a été le tome 1 - tome inaugurant  rappelons-le une heptalogie - je brûlais d'impatience de me plonger dans la suite. Voilà qui est désormais chose faite et les étoiles parlent pour moi, le charme a encore opéré. du bonheur! Je prends un plaisir fou à découvrir ce que l'auteur a concocté - plaisir qui ne serait assurément pas le même sans la compagnie de ma fidèle acolyte Loeticia (@Pareyla).

Maintenant, que dire de ce second volet sans rien divulgâcher? Par rapport au précédent, je l'ai trouvé un peu moins intense, essentiellement dans le premier tiers, mais tout aussi passionnant! Là encore, le découpage des chapitres et l'alternance de points de vue assurent un rythme idéal. Les pages se tournent toutes seules et le lecteur, complètement absorbé, peine à s'extraire de sa lecture. Si comme moi, vous avez l'habitude de lire le soir, sachez que le risque de nuits courtes se montre plutôt élevé! 

Riche en actions, en rebondissements et en retournements de situations,  l'intrigue continue de s'étoffer. L'effrayant dessein des puissants prend forme et les positions de chacun sur l'échiquier se précisent sans pour autant complètement se dévoiler. de nombreuses zones d'ombres demeurent (possiblement source de confusion et de frustration!!),  il faut bien l'avouer Régis Goddyn cultive le mystère avec grand talent. le corollaire est qu'il fait monter très haut le niveau des attentes et j'espère sincèrement ne pas être déçue. L'avenir le dira mais je suis assez confiante; depuis le début, il ne laisse absolument rien au hasard.

C'est bien sûr une joie de retrouver le sergent Orville et la petite Rosa, tous deux prennent de l'ampleur et révèlent dans l'adversité encore d'autres facettes d'eux-mêmes. Par ailleurs, de nouveaux personnages font leur entrée et d'autres sortent de l'ombre pour venir jouer leur partition. Croyez-moi, ce qui se prépare semble juste dé-men-tiel! Une pause et je me rue sur le tome suivant, impossible de s'éloigner de cette série trop longtemps! Avec ma complice d'aventures, on se régale! :D

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Un peu d'appréhension du fait de perdre le plaisir de la découverte, mais encore une fois j'ai trouvé cela vraiment très rafraîchissant. Tous poursuivis par les Gardiens, on retrouve Orville et Pétrus en cavale maritime dans la Mer Intérieure, et Rosa et ses compagnons en cavale terrestre dans la Crête. Pendant ce temps on nous montre le coup d'Etat des Gardiens vu de l'intérieur, tandis qu'on découvre enfin la Résistance à la fin du roman… et que de nouvelles résistances apparaissent un peu partout ! Ce sont sûrement là de nouvelles graines semées pour le tome 3 !

L'auteur sait se rendre accessible avec un style simple, mais fluide donc efficace (même si j'ai regretté de perdre les descriptions montagnardes du tome 1), une résumé du tome précédent, une carte du monde, un dramatis personae et un glossaire. Difficile donc de se perdre en cours de route.
D'un côté le ton et l'atmosphère sont très différentes du « tout venant » fantasy. D'un autre côté j'apprécie le mélange entre comédie et tragédie qu'on retrouve souvent dans la Fantasy française.
Pas mal de running gags comme Orville qui fait passer l'improvisation pour la préparation, la chance pour de l'expérience, tout en masquant ses pouvoir de mage de façon abracadabrantesque, les prisonniers du Goulet qui se font passés pour benêts à moitié fous alors qu'il s'agit tous de génies dans leur domaine d'expertise qui jouent finement la comédie (comme en faisant mine de croire à la légende du fantôme du Goulet), les anciennes amantes jalouses de Pétrus qui rappelle le Sieben de Gemmell...

En outre il y a vraiment un parfum seventies pas déplaisant du ton, notamment dans les thématiques sociales.
On retrouve l'opposition entre sang bleu et sang rouge, mais on développe avec le peuple honteusement trompé et exploité, les théocrates quoi doivent maintenir le peuple dans l'ignorance et l'obéissance, les aristocrates qui sont là pour prendre du bon temps, les monarques qui sont là pour prendre encore plus de bon temps, les Gardiens qui se sentent au-dessus du commun des mortels et qui vont bien le faire sentir, les mystérieux commanditaires du leader des Gardiens dont on ne sait pas encore grand-chose… et les rebelles qui veulent rester à l'écart de ce jeu de dupes mais qui servent d'épouvantail aux crevards !
Tout cela fait très lutte des classes, concept suranné et erroné d'après les prescripteurs d'opinion. C'est marrant parce les gens les plus concernés pensent être en train de la gagner (cf. Warren Buffet).
Et on ne sait plus trop si Lothar, Rufus et leurs sbires finissent pas gober leurs propres bobards. On pille, on viole, on tue… pour contrer une rébellion dont on ne voit même pas le bout du nez. Aristocrates et monarques n'y voient que du feu et marchent à fond dans le truc par peur de perdre leurs privilèges dans un très hypothétique Grand Soir. Impossible de ne pas penser au garde à vous des nations occidentales suite au "War against terror" de George Walker Bush.

Il y a une aussi une véritable ligne de démarcation entre les Gardiens qui sont puissants et veulent le rester sinon l'être davantage pour profiter des plaisirs simples de la vie, cad "écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les lamentations de leurs femmes", et les Rebelles qui déplorent être porteurs du fardeau de l'immortalité. le récit de la vie de Léo m'a beaucoup touché alors qu'il ne s'agit que d'un aparte. D'un côté je retrouve des thèmes humanistes développés par David Gemmell, de l'autre je retrouve la célèbre configuration d'"Highlander" avec Orville McLeod, Léo Ramirez et Cravan Kurgan !

Quelques trucs m'ont empêché d'être pleinement convaincu :
- le grosbillisme : On nous a répété à l'envie que les mages n'existaient plus et là il en apparait toute une fournée d'un coup…
- l'autospoil : quelle horreur ce chapitre "Pour le Pire" qui spoile tout et rien à la fois tout en démystifiant le cycle…
- au bout de 800 pages effectivement, la caractérisation des personnages manque quand même de tassiture
On est dans du Gemmell light. Mais est-ce vraiment gênant pour trouver cela plaisant ?
J'ai adoré par exemple l'évolution d'un Sylvan (lui, c'est un pote un Waylander à Olek Skilgannon !), et j'espère qu'on le reverra par la suite. le jeune érudit prodige Aldemond qui n'est pas dupe du tout est lui aussi assez intéressant.
J'ose espérer que les rebelles immortels comme Jof le flibustier seront du même acabit dans le tome 3.
- des méchants très méchants qui recourent aux pires bassesses pour satisfaire les caprices de leurs égos !
C'est un peu dingue que des moines-guerriers semi-immortels se transforment presque du jour en lendemain en brutes fourbes et sadiques qui se complaisent dans l'assouvissement de leurs plus bas instincts… Ils étaient en manque ou quoi ?
- quelques points amenés de façon un peu rapide pour ne pas dire abrupte
- le coming out de Pétréus sort un peu de nulle part quand même
- Lulius Never : WTF, deus ex machina, hommage à son anagramme, rebondissement feuilletonnesques ou autre chose ?

Maintenant arrivé à la fin du tome 2, je saisis mieux l'ampleur du projet : la résurrection du roman-feuilleton !
D'ailleurs les tribulations maritimes d'Orville sont d'inspiration clairement vernienne (avec un soupçon de filouterie). L'hétérogénéité des POVs passe mieux, mais pourrait mieux passer quand même. On quitte trop souvent avec regret Orville ou Rosa et les autres POVs sont trop dilués pour qu'on puisse encore vraiment accrocher. Reste que le gros du roman, cela reste les tribulations d'Orville qui continue à explorer les limites de sa métamorphose tout en étant en quête d'Armine, l'élue de son coeur qu'il n'a vue une seule fois dans vie.

Se dirige-t-on vers une guerre des mages avec Orville, Rosa, Braseline, l'enfant de Jean et Eliette, Oldarik et les armes secrètes des Gardiens, des Rebelles ou des Compagnons du Verrou ? Vivement la suite !
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Dans ce second tome, nous retrouvons Orville et Petrus aux prises avec des pirates, Rosa et sa troupe traquées dans les montagnes et les "résidents" de l'ile du goulet malmenés par les gardiens. Un programme des plus réjouissant !

C'est avec impatience et une certaine appréhension aussi que Plumette et moi même avons continués notre decouverte des 7 royaumes.
On en attendait beaucoup et le début du récit m'a personnellement calmé. Regis Goddyn s'est joué de nous en nous faisant languir une intrigue et des péripéties qui ont étés longues à démarrer. Heureusement, tout est rentré dans l'ordre grâce à Orville (ne serait il pas magicien ?). Une fois le premier tiers passé, les révélations et autres confidences sont allées bon train au point de ne plus pouvoir lâcher le roman.

Les personnages sont toujours aussi intéressant. On en apprend plus sur un grand nombre d'entre eux, je pense notamment à Leo, Lothar, Rouault mais aussi Petrus, qui cachait bien son jeu depuis le début, c'est un sacré phénomène. Orville n'est pas en reste non plus, il est déterminé à cacher ses capacités et n'est plus à un mensonge prêt.
J'ai beaucoup apprécié les histoires personnelles de chacun, cela permet de mieux comprendre leur comportement.
De nombreux personnages font aussi leurs apparitions, particulièrement au sein des rebelles que l'on rencontre enfin.

L'univers dans lequel évolue tout ce petit monde semble bien sombre. Les méchants sont vraiment méchant et on ne distingue pas l'ombre d'une flamme pour éclairer la route de nos héros. Les derniers chapitres offrent des ouvertures intéressantes pour la suite. La trame de l'histoire qui était déjà touffue promet encore plus de bouleversement.
Avec ma complice littéraire, nous n'avons pas fini de nous arracher les cheveux pour démêler le vrai du faux. Vivement la suite donc.

Comme promis, les surprises étaient au rendez vous, pour notre plus grand plaisir.
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce tome qui se révèle au final plus haletant et plus rythmé que le précédent qui servait à poser les bases. L'intrigue continue à s'étoffer entre révélations et surprises et on a hâte d'en apprendre plus. Concernant l'univers il se révèle toujours aussi solide, nous offrant des axes de réflexion intéressants. La magie continue à prendre de l'ampleur même si je trouve les mages un peu trop puissants. Concernant les personnages, dans l'ensemble, ils se révèlent intéressants même si je trouve dommage que Rosa n'évolue pas vraiment, se concentrant plus sur une histoire d'amour que je trouve bancale. Certains points m'ont tout de même dérangé, Orville passe son temps à se servir de ses pouvoir et fait croire à Petrus que c'est la chance ou le hasard alors que bon, au bout d'un moment il a bon dos le hasard et je trouve aussi qu'il y a trop de répétitions concernant les évènements du tome précédent avec le résumé et les différents dialogues. Concernant le style il est toujours aussi simplement et entrainant même si je l'ai trouvé un peu maladroit principalement dans certains dialogues un peu trop creux et plats ou encore dans la présentation un peu trop CV des protagonistes. Rien de non plus gênant car ce second tome m'a donné envie de lire la suite.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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critiques presse (2)
LesVagabondsduReve
01 juillet 2014
Un livre très plaisant, plein de combats, de complots et de trahisons. Il tient fort bien les promesses du premier tome malgré quelques facilités.
Lire la critique sur le site : LesVagabondsduReve
Elbakin.net
06 septembre 2013
Au bout du compte, nous nous retrouvons donc avec un tome qui se fait plus mature et plus abouti que le premier, aussi bien dans le fond que dans la forme.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Sylvan avala un morceau de pain avec une lampée de vin.

— J’ai connu l’amour, Tarman. Il appartient aux hommes, comme le temps et la force est notre bien propre… L’amour dure le temps d’une vie d’homme et s’érode au-delà. La nature est bien faite, mais elle ne nous a pas trouvé de place en son sein, j’en ai la conviction. Quand notre première vie s’achève, nous changeons, Tarman. Nous devenons des monstres. J’ai vu passer ici tant des nôtres qui fraternisent avec ces pauvres bougres quelque temps avant de s’en faire les bourreaux. Persuadés de notre supériorité, nous devenons cruels et arrogants. Tes compagnons de voyage en sont une parfaite illustration. Dès qu’un problème se pose, ils ne pensent que par la violence car leur puissance leur donne un avantage sur les hommes. Ils savent que le Suprême est une supercherie quand les hommes ont au moins cette béquille. Les nôtres sont des prédateurs en sommeil. Quand ils sortent de l’ombre, c’est pour dévorer plus faible qu’eux, pour en user comme les enfants usent d’un jouet afin de se persuader de leur propre valeur. Voilà ce à quoi je pense, Tarman, depuis trois siècles.
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- Tu n'es pas une fille, Rosa, tu es un miracle. 
Fernest se pencha et cueillit une petite fleur qu'il lui glissa dans les cheveux. 
- Rosa, tu es la maison de mon âme, mes yeux pour voir le monde quand il est trop loin. Je t'aime, Rosa.
- Pourquoi m'aimes-tu ? 
- Je t'aime... parce que tu en as besoin. 
- Ce n'est pas une raison. 
- Alors je t'aime parce que j'en ai besoin. Rosa essaya de voir les voyageurs en contrebas. Ils étaient trop loin et dissimulés par le relief. Elle ferma les yeux et sentit leur présence, leurs émotions, leurs douleurs et leurs peines. (...) Rosa s'écarta pour regarder Fernest, puis elle détourna les yeux comme pour se mesurer au glacier, colossal nuage pétrifié sur le flanc de la crête. Elle resta ainsi longuement avant de reprendre la parole. 
- On ne m'a jamais aimée, Fernest.
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- Vois comme il est facile d'être brave dans un livre, Orville. Mais ici c'est la vraie vie ! Il faut que tu sois plus prudent ou il va t'arriver malheur ! Tes blessures sont sérieuses.
- N'aie crainte, Pétrus, je ne peux mourir maintenant alors que ma propre histoire n'est pas achevée.
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Les armées fortes sont faites de caractères forts, obéissants malgré leur tendance indocile. Il voyait en eux une armée de moutons. De beaux et puissants moutons, mais il ne sentait pas la présence d’un fauve.
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Du bout du camp, la voix grave de Maja entonnait avec les enfants un chant triste comme le vent, doux comme la mousse, sensuel comme l’été.
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Videos de Régis Goddyn (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Régis Goddyn
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Dans Star Wars, la Force, puissance spirituelle de l'univers, est plus ou moins bien canalisée par des individus doués génétiquement. Les midichloriens, organismes microscopiques intelligents, vivent en commensaux dans leurs corps. La densité de leur présence prédispose à l'usage et à la réceptivité de ce pouvoir. Et si cela ressemblait à la réalité physique du corps humain ?
Les intervenants : Olivier Cotte, Régis Goddyn et Roland Lehoucq Moderateur : Karim Si-Tayeb
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