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3,75

sur 1867 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Goethe, précurseur du romantisme, ne m'avait pas touchée à l'époque (au temps du lycée) comme un Stendhal ou un Flaubert, malgré une langue belle et un romantisme exalté.
Heureusement que le roman était très court, car je m'étais agacée à la longue de cette profusion de sentiments, de ces débordements lyriques ainsi que des atternoiements larmoyants qui regorgent dans cette oeuvre. (niveau 2nde)
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- LES SOUFFRANCES DU JEUNE WERTHER-

J'ai découvert ce livre à l'université quand ma professeur expliqua l'influence d'un livre dans le monde, une fois ce livre publiait, une vague de suicide s'est produite dans le jeunesse européen aux XVIII siècle. C'est pour ça que maintenant en psychologie on peut appeler cela l'effet Werther, et L'effet Werther correspond au risque de « contagion » suicidaire après la médiatisation d'un cas de suicide ou de conduites suicidaires.

Alors par curiosité j'ai lu, ce livre doit être fait prêt du mouvement du romantisme car le personnage est un personnage typique de ce mouvement artistique. Cela arrive qu'on trouve des suicide dans ce mouvement du romantisme ou du réalisme ( qui est plus lointaine je l'accorde) on a Louise de Chaulieu, Emma Bovary ou encore Therèse de Raquin.

En plus cela est lié à un suicide d'amour, ce qui est assez commun en littérature. Mais je pense ce qui a fait un boum, c'est que ce devait être le premier livre à être écrit dessus.

Ce livre est constitué de deux partie mais aussi on pourrait appeler en quelque sorte un livre épistolaire car nous avons tout les écrit du jeune Werther quand il envoie une lettre à son ami ou encore à la femme qui l'aime, ou de ces écrit personnelle comme dans un cahier avec des dates.
C'était un livre intéressant à découvrir sachant l'ampleur qu'il a fait !

Carlaines
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Les souffrances du jeune Werther, un roman à lire absolument?
Pas pour ma part.

On m'avait vendu ce livre de Goethe "inspiration du romantisme" "grand classique de l'amour tragique"… il aurait même déclenché à sa sortie une vague de suicides dans la jeunesse allemande.

Certes, j'ai aimé l'histoire (qui m'a captivée et que j'ai terminé en une matinée), les belles descriptions de la nature "état d'âme", et les personnages (bien qu'assez classiques finalement), mais ce n'est pas un livre qui me marquera profondément comme le furent certains autres, pourtant moins réputés.

Je nuancerai simplement mes propos en disant que, tout de même, Goethe a eu un éclair de génie en écrivant cette histoire. L'évolution de Werther est finement menée et les sentiments qu'il ressent sont passionnés et réels. Malgré une certaine déception, il faut reconnaître que ce roman est assez virtuose. Peut-être ne suis-je tout simplement pas réceptive au style romantique trop exalté, voire agaçant par moments.
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Ce roman épistolaire célèbre m'aura bien déçu. Je suis un lecteur de la Nouvelle Héloïse qui le prime en tout point, et qui a été publié treize ans avant : une meilleure psychologie des personnages, un style plus affirmé, un triangle amoureux plus intelligent, une fin mieux fagotée, une morale plus sérieuse, un pessimisme mieux assumé… La seule chose qui a pu porter atteinte à la renommée de la Nouvelle Héloïse est sa relative longueur. Ce roman reste novateur, mais pour les amateurs de grandes romances contrariées et de triangles amoureux, préférez donc l'original à la copie ! A ceux là, je conseille également La Princesse de Clèves, plus profond et d'un intérêt historique plus poussé, Les Liaisons dangereuses, qui tirent plus habilement parti de la forme épistolaire, ou encore, en plus provoquant, Manon Lescaut, de l'Abbé Prévost.
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J'ai du faire un effort pour aller jusqu'au bout de ma lecture: j'avoue que je me suis quelque peu ennuyée. Je n'ai pas été sensible aux "jérémiades", avec ses longues tirades, que le jeune Werther déclame avec lyrisme.
Il s'ébahit de tout et je n'ai pas adhéré.
Il faut dire que ces jeunes romantiques aiment se complaire dans une certaine souffrance du coeur et de l'âme et souvent, l'inaction l'entretenait. Ils vivaient avec cette passion douloureuse...surtout de l'esprit.
Cependant, je reconnais la richesse de cette écriture, au subjonctif, avec de fines descriptions...parfois assez naïves de part le sujet.
Mais je ne regrette pas cette lecture qu'il faut connaître et qui est "d'un autre temps".
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Parfois il est bon de tout oublier.
Effacer de notre mémoire tout élément parasite extérieur. Se concentrer sur le texte, rien que le texte.
Je mets un point d'honneur à ne jamais me laisser spoiler par une quatrième de couverture vantant un peu trop les mérites d'une histoire. Un bon roman n'a pas besoin de publicité. de même, les préfaces ne doivent être considérées que comme des explications de texte et, de ce fait, lues après le roman.
Dans l'occurrence qui nous occupe, comme dans généralement le cas de tout auteur mort et enterré ayant un tant soit peu de renommé, on se doit d'écarter les pages « dossier » qui constituent souvent plus que l'oeuvre elle-même, sacrifier consciencieusement les diverses préfaces et ne se laisser distraire par les notes de bas de pages que lorsqu'elles se contentent de préciser un terme, une situation et non fournir un commentaire de texte appuyé. Plus difficile, il est également recommandé d'oublier les vagues souvenirs de lycée que le temps, grand mérite lui fasse, s'est bien souvent chargé de diluer en fines molécules s'évaporant au travers d'une mémoire poreuse.
Bien. Nous pouvons commencer. Goethe a cette réputation de n'être pas tout à fait ce que j'appellerais un rigolo de la première heure, désopilant au fil des pages et à se tordre entre les lignes. Il faut de tout pour faire un monde. Même la gaieté peut être ennuyeuse.
Bref, en ouvrant un tel bouquin on sait d'emblée que ça finira mal. Pendaison, duel qui tourne mal, coup de feu fatal, noyade, que sais-je? Déchéance physique et décrépitude de l'âme.
Pourtant ça commençait bien. le jeune Werther découvre la vie simple et rustique d'un séjour à la montagne. On est fin XVIIIème et le romantisme bat son plein outre Rhin. Werther se réjouit de promenades dans les parcs et de quête de nature, il se régale d'un contact direct avec les éléments, le vent giflant son visage, le soleil réchauffant sa peau, il exulte. le paradis terrestre enfin retrouvé. Les références religieuses ne manquent pas tout au long du roman qui est construit comme une succession de lettres à un ami très cher. Une sorte de journal. Mais l'exergue ne nous trompe pas : cette correspondance nous est livrée par un tiers, à la façon d'un enquêteur qui nous dévoilerait des pièces à conviction. Lorsque le courrier stoppera, cette voix reviendra prendre le relais afin d'en combler les carences.
Werther a tôt fait de rencontrer une jeune paysanne qui le charme par sa simplicité mais c'est une certaine Charlotte qui le trouble, l'émeut et bientôt le bouleverse et l'entraine malgré elle dans la spirale infernale de l'amour non partagé. Aurait-il dû jeter son dévolu sur la paysanne? le combat entre culture et nature, cher aux romantiques, se déploie dans les ressentiments de Werther contre l'âme humaine, trafiquée, qui corrompt du coup l'environnement. Au fil des lettres, le paysage devient plus sombre. du jardin de l'Eden, on passe progressivement aux bas-fonds de l'enfer. Tout ceci se déroule dans la tête du pauvre Werther, dont l'innocente Charlotte a le malheur de le prendre pour ami. Amour et amitié ne font jamais bon ménage, du moins lorsque l'un pense et agit amoureusement et l'autre amicalement. Relation bancale. D'autant que la pure Charlotte est promise à un homme responsable. Werther fait office de jeune garçon, trop idéaliste, qui ne connait pas la vie, n'a aucune expérience et ne se maitrise pas. Globalement, Werther additionne son amour non partagé et son refus du monde tel qu'il est.
Des générations de profs de littérature ont disséqué l'oeuvre de Goethe, lui ôtant finalement tout son suc.
J'avoue ne pas avoir été emballé par cette histoire trop souvent lue, et quelquefois même vécue.
En fait, les Souffrances du jeune Werther pâtissent d'avoir été lues trop tard, venant après toutes les imitations, toutes les répliques, les copies, parfois les plagiats qui ont émaillé les années, les siècles. En découvrant ce roman aujourd'hui, j'ai mis la charrue avant les boeufs. Enfin, l'inverse, vous m'avez compris.
Reste tout de même les réflexions sur la société exposées par le jeune Werther, qui sont parfois en contradiction et préfigurent les classiques du XX° (l'attrape coeur, ne tirez pas sur l'oiseau moqueur). Un texte fondateur donc. Une histoire ordinaire devenue un classique.
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A l'adolescence, j'ai beaucoup entendu parler de ce roman qui serait responsable d'une vague de suicides dans l'Europe pré-romantique. Bien des années après, j'ai lu ce roman : en effet les sentiments du personnage principal y sont exacerbés et une large partie du roman est consacré à son coeur. J'ai toutefois bien plus étais frappé par la critique en coin de la société d'ancien régime, assez audacieuse pour l'époque.

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Wolfgang Goethe (1749-1832), âgé de 23 ans vient, en 1772, conforter sa formation de juriste dans la petite ville de Wetzlar auprès de la Haute Cour germanique, ce séjour aura des répercussions majeures sur l'histoire de la littérature du XVIIIème.
Lors d'un bal, il rencontre Charlotte Buff dont il tombe amoureux . Mais celle-ci est fiancée et bientôt épouse Christian Kestner. Cette expérience malheureuse et un évènement tragique, le suicide d'un jeune homme épris de l'épouse de son supérieur, vont inspirer au jeune Goethe ce roman épistolaire.
Werther, personnage imaginé devient réel, animé par les propres sentiments de Goethe et ce fait-divers tragique.
Christian , Albert dans le roman, le mari de Charlotte – Lotte- et Werther ( l'épistolier qui se confie à son ami) , deviennent amis, Werther est invité souvent chez lui. Ce partage de la vie familiale renforce la passion qui devient détresse et souffrance exacerbée.
Il n'y a plus qu'une issue pour échapper à ce mal qui le ronge, le suicide, au coeur de la grande nuit étoilée.
Un court roman qu'on peut étudier, disséquer, pour y trouver matière à réflexion sur la passion, l'art du bonheur et du malheur, la mort, le suicide...


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Les souffrances du jeune Werther sont rapidement devenues une souffrance de lecture pour moi ! Je n'ai jamais réussi à m'attacher au personnage et à adhérer à l'histoire épistolaire et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que le style épistolaire à sens unique m'a beaucoup gêné. Nous avons toutes les lettres de Werther mais aucune de Wilhelm. Donc pas de réponse, pas d'argumentation, pas de dialogue, juste une lamentation sans fin et sans nuance. J'ai aussi été très embarrassée par l'absence totale de Charlotte, l'élément déclencheur de toute la misère de Werther. Elle est peu décrite, on ne connait ni sa voix ni ses faits et gestes, tout est centré sur Werther et moi et moi et moi et ma souffrance. Quelques belles descriptions de la nature viennent sauver l'ensemble mais rien de sublime. A vrai dire, on sent bien que c'est une traduction et pas un auteur français. J'ai été beaucoup plus émue par Chateaubriand, Lamartine ou Musset. Une lecture qui ne sera donc pas un souvenir impérissable !
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Le jeune Werther croise un jour la route de Charlotte, la fille du bailli. Il en tombe éperdument amoureux. Tout les rapproche, ils ont les mêmes goûts, la même sensibilité. Hélas, la belle Charlotte est promise à Albert, auquel sa mère, sur son lit de mort, l'a confiée.
Ô rage ! ô désespoir ! Est-il permis que la jeune femme doive être à un autre, quand Werther l'aime plus que tout au monde? La situation est intolérable et le héros décide d'accepter un emploi auprès d'un ambassadeur, afin de s'éloigner. Il résiste quelques mois... puis revient. Il trouve Albert et Charlotte mariés. Ses sentiments le rongent. L'issue fatale semble inévitable.

Je n'attribue que trois étoiles aux Souffrances du jeune Werther. Moi qui, d'habitude, adore le romantisme, je n'ai pas du tout accroché à ce grand classique. Les lamentations de Werther m'ont fatiguée. Il n'est effectivement pas suffisamment raisonnable pour que le trio parvienne à trouver un équilibre. de quel droit recommence-t-il à tourmenter Charlotte après son mariage? Elle l'aime aussi, d'accord, mais elle a fait un choix : celui de respecter les souhaits de sa mère, mais aussi celui de préférer une relation paisible à la passion imprévisible de Werther. Que serait-il resté de tout cela au bout de quelques mois, quelques années? La passion passe. D'après moi, Charlotte voit juste quand elle déclare au jeune homme que ses sentiments sont en grande partie alimentés par le fait qu'elle soit hors de portée.
Alors, bien sûr, le style est remarquable, quelles envolées ! Ce n'était toutefois pas suffisant pour effacer l'agacement que m'a inspiré Werther.

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