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Nadine Satiat (Éditeur scientifique)
EAN : 9782080705785
315 pages
Flammarion (31/05/1990)
3.42/5   13 notes
Résumé :


Citation de Barbey d'Aurevilly, en quatrième de couverture :
"MM. de Goncourt sont, de tendance, de nature, absolument impossibles à dépraver même dans ce temps qui déprave tout. Rien de populacier, que dis-je ? rien de bourgeois en eux. Ils ont leurs défauts littéraires, mais ils sont ce qu'on appelle des écrivains de race, et cela seul couvre tout.".
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Les Frères Goncourt n'ont pas eu la postérité que méritait leur talent. En effet, en notre XXIème siècle commençant, leur nom est avant tout synonyme d'un prix littéraire certes universellement connu mais trop souvent, hélas ! décerné à des écrivains qui n'en sont guère et dans des conditions qui réveillent les vieux démons contre lesquels se battirent les deux frères : ceux de l'édition.

Et puis, les Goncourt, c'est leur "Journal de la Vie Littéraire", énorme, monumental, avec des pages magnifiques et une multitude de petites phrases fines, méchantes, acérées, qui font mouche à (presque) tous les coups. Assurément, le "Journal" des Goncourt est une somme incontournable sur la vie littéraire de la seconde moitié du XIXème siècle - et aussi celle de leurs oeuvres qui leur a valu une réputation sulfureuse de concierges de la République des Lettres.

En dehors du prix qui porte leur nom et de leur "Journal", on se souvient des Goncourt pour l'intérêt qu'ils manifestèrent envers l'art japonais - ils contribuèrent largement à le faire connaître en notre pays - pour leur amour du précieux ainsi que pour leur sens de l'Histoire et la fascination qu'exerçait sur eux le XVIIIème siècle.

Mais en ce qui regarde les Goncourt romanciers - car ils le furent - c'est une autre affaire ...

Les Goncourt ont manqué de chance. Ces maîtres miniaturistes, ces pointilleux du mot précis et de la phrase sèche mais pas trop, juste ce qu'il faut pour être équilibrée, ces dialoguistes nés, ces amoureux d'un certain genre bohême ou artiste, ces grands contempteurs de la bourgeoisie triomphante, ces ouvriers horlogers du roman comme on pourrait les appeler, se sont, toute leur vie littéraire, heurtés à ce Gargantua de la fresque, à ce fleuve charriant les adjectifs à la pelle, à ce génie du style indirect, à ce besogneux de la page patiemment accouchée jour après jour, à cette terreur du brave bourgeois, à ce travailleur de force que fut Emile Zola.

Le succès a aimé Zola, la célébrité l'a accompagné jusque dans la Mort. Les Goncourt, eux, ont vu leur tout premier livre paraître la veille du coup d'Etat de Napoléon III et n'ont jamais atteint de leur vivant les tirages de Zola le Pornocrate. de nos jours, il en est encore ainsi : tous les élèves du bac connaissent encore Zola mais demandez-leur s'ils ont jamais lu un roman des Goncourt, vous verrez bien ...

Pourtant, si on prend la peine de tenter l'aventure, avec par exemple "Renée Mauperin", l'un des ouvrages "à quatre mains" des deux frères, on est séduit quasi instantanément. Tout d'abord par le naturel inouï, par la sûreté des dialogues. Là où l'on s'attendait à subir un style alambiqué - un peu huysmanesque sur les bords - et serti de cabochons en tous genres, on découvre une prose vive, alerte, allant droit son chemin au milieu d'un plan clair, parfaitement découpé : aucune longueur, aucun détail superflus, une technique quasi moderne et une suite de portraits époustouflants qu'on a du mal à oublier. Notamment celui de l'abbé Blampoix, curé mondain qui n'apparaît qu'une seule fois au début du roman mais qui s'impose.

Evidemment, on pourrait dire qu'il n'y a pas là la puissance d'un Zola ou d'un Hugo. Mais ce serait présenter le problème en dépit du bon sens : la puissance des Goncourt est d'essence différente, voilà tout. Comme celle d'un choeur d'opéra face à celle du ténor de service. Tous célèbrent le même opéra mais chacun chante sa partie et ce sont leurs différences autant que leur union qui confèrent sa vraie nature à l'ensemble.

Dans la littérature française du XIXème siècle, les Goncourt sont le choeur, et Zola le ténor. Se marchant sur les pieds avec constance, s'empoignant avec la même ténacité, ne se ménageant ni mauvais coups, ni injures, ni calomnies, ils n'ont jamais eu conscience de tout ce qui, malgré tout, les unissait. Mais nous pouvons réparer cette erreur en les installant sur les mêmes rayons, dans notre bibliothèque : l'oeuvre des Goncourt ne dépare en rien aux côtés des Rougon-Macquart. Et c'est une inconditionnelle de Zola qui vous le dit ! ;o)
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Quand on lit un roman des frères Goncourt, toujours la même interrogation qui ressurgit : alors, c'est mieux que Zola ou moins bien ? Je ne vais pas rentrer dans le débat, mais il est vrai qu'on a l'impression d'être en terrain connu, « l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire » pour reprendre le sous-titre des Rougon-Macquart – même si l'action se passe plutôt sous la Monarchie de Juillet. Ici, la famille présentée est celle des Mauperin, une famille de la grande bourgeoisie parisienne, entre son hôtel parisien, sa maison de campagne, son jour de réception, ses promenades au Bois ou ses sorties à l'Opéra. La modernisation du pays de la seconde moitié du XIX ème siècle est visible par l'origine de la fortune familiale, une sucrerie. Les ouvriers ne sont cependant présents que dans l'arrière-plan, aucun d'eux n'accède au statut de personnage.
Ce roman n'est donc pas un roman social, ni même sociologique. le milieu fréquenté n'est qu'un cadre aux actions des personnages, pas un objet d'analyse en soi.
Au sein même de la famille et de ses relations, seuls quelques individus seulement sont caractérisés, leur psychologie développée. le prêtre mondain, la mère de famille dévote mais pécheresse, et le jeune homme ambitieux et calculateur, ne sont pas des caractères véritablement originaux. Il y a des longueurs dans les descriptions d'un salon, les bavardages mondains, l'allusion aux courtisanes est déjà lue ailleurs...
C'est donc surtout le personnage de Renée qui est intéressant, notamment dans sa relation avec son père ; intéressante et émouvante. Ce type d'amour est, me semble-t-il, relativement peu présent dans la littérature du XIX ème siècle, moins en tout cas que les relations mère-fils, ou mère-fille. M. Mauperin est un officier de l'Empire, l'image même du soldat, de l'homme viril pourrait-on dire. Or, il joue avec sa fille quand elle est petite, s'occupe de sa tenue de bal, lui sert de garde-malade... de son côté, Renée aime tellement son père qu'elle ne veut pas le quitter, refusant les prétendants car aucun ne pourra être à sa hauteur. On pourrait presque voir un renversement des genres dans la famille, avec une fille sportive – les premières phrases nous la décrivent en train de nager et de discuter de façon libre avec un jeune homme dans une rivière, ce n'est pas le modèle de la jeune ingénue, qui dit ce qu'elle pense, refuse le mariage ; le père, lui, pourrait avoir des qualités associées traditionnellement au féminin.
Cependant, je dois avouer que le dernier tiers du livre m'a surprise, je m'attendais au retour à quelque chose de plus convenu, plus classique, un retour à la norme. J'ai donc trouvé la fin assez dure, mais en même temps très émouvante car pleine d'amour.
Ne comparons donc pas les Goncourt et Zola, lisons juste un bon roman quand on le trouve.
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Renée Mauperin / Edmond et Jules de Goncourt (1822-1896) (1830-1870)
Ce roman des Goncourt paru en 1864 est une étude sociale, celle d'une famille dominée par Charles-Louis Mauperin né en 1787, fils d'avocat, ancien officier de Napoléon devenu industriel sous le Second Empire.
Émaillées de très nombreux dialogues, les scènes dépeignent les moeurs et les idées de la bourgeoisie de l'époque. Thérèse et Charles -Louis Mauperin ont trois enfants, un fils aîné Henri né en 1826 et deux filles dont l'une, Henriette, née en 1827, est déjà mariée lorsque débute l'histoire, l'autre étant Renée la petite dernière, née en 1835, toutes les tendresses de son père allant au berceau de la nouvelle venue.
Jeune fille moderne, formée dans l'éducation « artiste » du xixe siècle, toute de droiture et de spontanéité, Renée Mauperin est une jeune femme vive, émancipée et entêtée : elle supporte mal les entraves à sa liberté et cherche à secouer le joug rigide des convenances. Elle n'agit pas ainsi par simple volonté de créer l'anarchie, mais parce qu'elle est d'une nature généreuse et passionnée où se devine aussi un peu des caprices d'une enfant gâtée. Son mari, c'est elle qui le choisira et personne d'autre, à la différence de sa soeur. Blagueuse et très tendre, elle collectionne les mariages manqués, refusant étourdiment et follement les partis les plus convenables.
Henri, le frère de Renée, jeune avocat pour qui le temps du romantisme est bien loin, bourgeois ambitieux et calculateur, est un jeune homme assez retors pour camoufler son égoïsme et son désir maladif de devenir riche sous les dehors d'un homme du monde sérieux et modéré. Cette attitude de façade lui réussit à merveille et suscite l'admiration de la bonne société qu'il fréquente avec assiduité. Sa mère l'aime et se glorifie en lui, lui vouant ses ambitions et lui accordant son culte :
« Car il est dans la bourgeoisie, dans la plus haute comme dans la plus basse, un certain amour maternel qui s'élève jusqu'à la passion et s'abaisse jusqu'à l'idolâtrie. Des mères s'y rencontrent souvent, dont les tendresses se prosternent, dont le coeur est comme agenouillé devant un fils. »
Voulant percer dans le milieu des affaires, Henri veut épouser la fille de Bourjot, un arriviste en vue, qui s'est enrichi dans le commerce. Pour arriver à ses fins, Henri séduit la mère et devient son amant. La menaçant alors de faire éclater le scandale, il lui impose ses volontés et la somme de lui accorder la main de sa fille et les millions de la dot. Or, le père Bourjot, que la fortune a converti à la monarchie et au culte de la noblesse, affirme qu'il n'acceptera pour gendre qu'un aristocrate. Qu'à cela ne tienne, Henri s'affuble sans hésiter et par des moyens détournés d'une particule. Renée, choquée par la bassesse de son frère ne va pas laisser passer cette attitude et entre en guerre…
Comme l'ont dit nombre de critiques, les Goncourt n'ont pas eu la postérité qu'ils méritaient, si ce n'est le prix littéraire auquel ils ont donné leur nom. Même si les nombreux dialogues certes vifs et directs sont parfois futiles et insipides, la prose des Goncourt reste vive naturelle et efficace pour des portraits inoubliables et une lecture agréable décrivant une bourgeoisie étalant et mettant en avant son argent en une mise en scène savante, l'opulence visant à l'humiliation des autres par tous les moyens d'intimidation et la politesse dédaigneuse accompagnée d'une amabilité hautaine semblant descendre aux personnes de condition moindre.


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Vivavité des dialogues, descriptions vives et imagées non envahissantes, caractères brocardés ou dépeints avec un soupçon de tendresse - tout cela avec intelligence et distance. Bref lecture fort agréable, le couple Maurepin présentant qqs ressemblances avec les époux Bennet de Jane Austen. Belle connaissance 'naturaliste' de l'âme humaine également, comme Austen, mais sur un ton plus ironique, plus désillusionné
Lien : https://docs.google.com/docu..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
[...] ... [L'abbé Blampoix] confessait les salons, il dirigeait les consciences bien nées, il consolait les âmes qui en valaient la peine. Il mettait Jésus-Christ à la portée des gens éclairés, et le paradis à la portée des gens riches. "Chacun a son lot dans la vigne du Seigneur," disait-il souvent, en paraissant gémir et plier sous la charge de sauver le faubourg Saint-Germain, le faubourg Saint-Honoré et la Chaussée-d'Antin.

C'était un homme de sens et d'esprit, un prêtre facile et qui accommodait tout au précepte : La lettre tue et l'esprit vivifie. Il était tolérant et intelligent. Il savait comprendre et sourire. Il mesurait la foi au tempérament des gens, et ne la donnait qu'à petite dose. Il adoucissait la pénitence, il ôtait les noeuds de la croix, il sablait le chemin du salut. De la religion dure, laide, rigoureuse des pauvres, il dégageait comme une aimable religion des riches, légère, charmante, élastique, se pliant aux choses et aux personnes, à toutes les convenances de la société, à ses moeurs, à ses habitudes, à ses préjugés même. De l'idée de Dieu, il faisait quelque chose de confortable et d'élégant. ... [...]
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[...] ... - "Louis !" dit Mme Mauperin.

- "Quoi ?" dit M. Mauperin, avec l'accent d'indifférence, de regret, d'ennui de l'homme qui, les yeux encore ouverts, commence à goûter les douceurs de la pose horizontale.

- "Oh ! si vous dormez !

- Je ne dors pas du tout. Voyons, quoi ?

- Oh ! mon Dieu, rien. Je trouve que Renée a été ce soir d'une inconvenance ... voilà tout. As-tu remarqué ?

- Non. Je n'ai pas fait attention.

- Une lubie ! ... C'est qu'il n'y a pas la moindre raison ... Elle ne t'a rien dit, voyons ? Tu ne sais rien ? Car voilà où j'en suis avec vos cachotteries [Renée se confie plus à son père] ... vos secrets : je suis toujours la dernière à savoir les choses. Mais toi, oh ! toi, on te raconte tout ... Je suis bien heureuse de n'être pas née jalouse, sais-tu ?"

M. Mauperin remonta, sans répondre, son drap sur son épaule.

- "Tu dors, décidément," reprit Mme Mauperin avec ce ton aigre et désappointé de la femme qui attend une riposte sur son attaque.

- "Je t'ai déjà dit que je ne dors pas.

- Mais vous ne comprenez donc pas, monsieur Mauperin ? Oh! ces hommes intelligents ... c'est curieux ! Ca vous touche assez pourtant, ce sont vos affaires comme les miennes. Voilà encore un mariage manqué, comprenez-vous ? ... [...]"
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En quelques minutes, la maladie, les signes et l’anxiété de la souffrance s’étaient effacés sur la figure amaigrie de Renée. Une beauté lui était venue presque soudainement, une beauté d’extase et de suprême délivrance, devant laquelle son père, sa mère, son ami étaient tombés à genoux. La douceur, la paix d’un ravissement était descendue sur elle. Un rêve semblait mollement renverser sa tête sur les oreillers. Ses yeux, ses yeux grands ouverts, tournés en haut, paraissaient s’emplir d’infini ; son regard, peu à peu, prenait la fixité des choses éternelles.

La nuit, il se relevait pour la regarder dormir et passait des heures à écouter ce premier souffle de la vie, pareil à l’haleine d’une fleur. Quand elle s’éveillait, il venait lui prendre son premier sourire, ce sourire des toutes petites filles qui sort de la nuit comme d’un paradis. Son bonheur, à tout instant, se fondait en délices : il lui semblait aimer un petit ange.

Elle arriva à ne plus vivre que par lui et pour lui, de sa présence, de sa pensée, de son souvenir, de son image, de ce qu’elle emportait de lui quand elle l’avait vu.
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« Je serai poète, écrivain, dramaturge. D'une façon ou d'une autre, je serai célèbre, quitte à avoir mauvaise réputation. » Oscar Wilde (1854-1900) était un homme de parole : il fut poète, écrivain et dramaturge, il eut une mauvaise réputation et il est célèbre. […] le jeune Wilde, élève brillant, entre au Trinity College de Dublin avec une bourse […] et suit des études classiques : histoire ancienne, philosophie et littérature. Il commence à voyager et découvre l'Italie et la Grèce. […] Il s'installe à Londres et fréquente les milieux élégants intellectuels. […] Il se fabrique une image d'esthète : […] ses tenues vestimentaires de dandy font fureur… Oscar Wilde est à la mode. […] il fait une tournée de conférences sur « l'esthétisme » aux États-Unis, avant de séjourner à Paris où il rencontre Hugo (1802-1885), Daudet (1840-1897), Zola (1840-1902), Edmond de Goncourt (1822-1896) (qui le décrit comme « un individu de sexe douteux »), Verlaine (1844-1896), et les peintres Pissarro (1830-1903), Degas (1834-1917) et Jacques-Émile Blanche (1861-1942). […] […] Un second voyage à Paris lui permet de rencontrer Mallarmé (1842-1898), Pierre Louÿs (1870-1925), Marcel Schwob (1867-1905) et André Gide (1869-1951). Juillet 1891 marque le début d'une liaison qui ne se terminera qu'à la mort De Wilde : Alfred Bruce Douglas (1870-1945), « Bosie », vient d'entrer dans sa vie. […] Accusé de sodomie, Wilde […] est arrêté et jugé, […] déclaré coupable d' « actes indécents » et condamné à la peine maximale : deux ans de travaux forcés. […] Wilde séjourne dans plusieurs prisons […]. Au bout de quelques mois, son état de santé lui vaut d'être dispensé de travaux forcés proprement dits. Ne pouvant payer les frais de justice du procès […], il est condamné pour banqueroute et ses biens sont vendus aux enchères. […] En 1900, un abcès dentaire dégénère en méningite et Oscar Wilde meurt le 30 novembre après avoir reçu, à sa demande, l'absolution d'un prêtre catholique. le convoi funèbre est composé de quelques artistes anglais et français, dont Pierre Louÿs ; Wilde est enterré au cimetière de Bagneux. Ses restes seront transférés au Père-Lachaise en 1909. » (Dominique Jean dans Oscar Wilde, Maximes et autres textes, Éditions Gallimard, 2017)
« […] Les aphorismes traduits ici ont été publiés en 1904, quatre ans après la mort de leur auteur, par Arthur L. Humphreys, qui s'appuyait sur un recueil « analogue » qu'il avait lui-même publié en 1895 sous le titre Oscariana : Epigrams. […] le recueil de 1904 s'intitulait simplement Sebastian Melmoth, Oscar Wilde n'étant mentionné qu'entre crochets. […] Cet ensemble donne un aperçu de la pensée et de l'esprit De Wilde, et si les aphorismes sont parfois contradictoire, ils n'en sont pas moins - précisément - le reflet exact de sa personnalité. Wilde, en public, offrait un tel feu d'artifice de mots d'esprit et de paradoxes que le poète Yeats (1865-1939) a dit qu'il donnait l'impression de les avoir préparés à l'avance […]. » (Bernard Hoepffner)
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Références bibliographiques : Oscar Wilde, Aphorismes, traduits par Bernard Hoepffner, Éditions Mille et une nuits, 1995
Oscar Wilde, Pensées, mots d'esprit, paradoxes, traduits par Alain Blanc, Éditions V
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