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EAN : 9782812615689
208 pages
Editions du Rouergue (04/04/2018)
3.6/5   72 notes
Résumé :
Comment un homme en arrive-t-il à entrer dans une combine tordue qui le mène tout droit dans le gouffre ? Contre son instinct, contre sa volonté, parce-qu'il se dit que c'est peut-être une manière de s'en sortir. Cet homme, c'est Caroff. Depuis des mois, il dérive dans la ville de Brest, sans bateau, sans métier, sans avenir. Ceux qui le connaissent ne veulent plus entendre parler de lui. Parce que par folie, par imprudence, il a perdu la vie d'un matelot de seize a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Pour pallier tout manque si d'aventure la Covid nous faisait la mauvaise blague de nous obliger à un nouveau repli sur soi , j'approvisionne abondamment ma PAL ces derniers temps . Parmi mes dernières "prises" , un premier roman , " Rade amère " de Ronan Gouezec... Une couverture "inquiétante " , une quatrième de couverture alléchante et ...me voici parti ...en Bretagne ...C'est le soir , il pleut et tout ce que l'on peut faire , c'est se laisser tenter par un repas dans un des nombreux estaminets qui bordent le port ...Poussons la por......Le bruit , la lumière, les cris , les rires gras , vulgaires , la fumée , l'odeur âcre de transpiration , les regards simplement curieux , ou mauvais ou lubriques s'abattent sur vous , vous absorbent , vous traînent sans aucune pitié....Jour de grande marée, vous y êtes dans la tourmente , vous n'en sortirez plus avant de tourner la dernière page , c'est trop tard , ouvrir cette porte a scellé votre destin et celui de Brieuc et Caroff , deux hommes qui ne se connaissent pas , n'ont aucune raison de se rencontrer mais qui poursuivent une même chimère , se reconstruire et prendre " un nouveau départ " .Pour eux deux , l'espoir est à portée de mains mais l'océan et les " marées humaines " sont des adversaires redoutables . La quête a un prix et la note risque d'être " salée " .
Ce roman , à n'en point douter , est un roman noir , un vrai . Un de ces romans où espoir et malheur semblent liés et les noeuds de la corde sont serrés.
L'histoire , en elle - même n'est pas exceptionnelle , assez convenue et sans grand envolée. Non , pour le fond , pas d'emballement . On ne s'ennuie pas , certes , mais il manque un petit " je ne sais quoi " qui aurait pu ....Que les lecteurs sont exigeants , c'est incroyable....
L'atmosphère, par contre , est pesante en permanence , ce qui , vous le reconnaîtrez, est tout de même un élément essentiel dans " un roman noir " .L'auteur possède une " belle plume " et son style nous accroche , nous ramène sans cesse vers cette masse grondante comme l'océan , hurlante comme les hommes avec un petit éclair d'espoir , l'amitié entre Caroff et Toni ...c'est bien peu et , pour le pardon , il faudrait .....
Un bon roman pour les amateurs du genre mais....munissez - vous de l'imper , du ciré, des bottes car ça décoiffe....Avec , en plus , le masque , le flacon de gel , vous êtes parés. Bienvenue à Brest et " attachez vos ceintures " , ça va tanguer ....
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Rade amère, c'est le titre de ce premier roman de Ronan Gouézec, publié aux Éditions du Rouergue et que j'ai lu dans le cadre de la sélection du prix Cezam 2019.
Rade amère est un roman noir, un roman d'atmosphère, battu par les vents du large et les pluies cinglantes qui viennent parfois gifler les visages d'ici.
Je vous parle d'ici car c'est près de ce paysage que je vis, au bord de cette rade immense, la rade de Brest, à la fois ouverte et fermée, ouverte vers l'océan plus large que le ciel et l'horizon, elle est en même temps fermée, refermée dans un réceptacle où les vagues basculent et se bousculent dans une étreinte insoluble.
Rade amère, c'est le lieu où se déroule ce roman sombre et profondément humain. Dans ce roman, la mer est un personnage à part entière.
C'est ici que j'habite depuis 1994, ce paysage est mon quotidien et je vous invite à monter à bord de ce très beau roman avec une immense subjectivité totalement assumée.
Je n'ai pas le pied marin, c'est ici aussi que j'ai failli me noyer il y a 25 ans en tombant à l'eau depuis un petit catamaran avec une mer de force 6. Je n'ai eu la vie sauve que grâce à un véliplanchiste qui passait par là par hasard... Mais je continue d'aimer à toutes forces cet océan, que je tiens désormais à distance, en préférant les chemins côtiers qui le bordent de part en part.
Aujourd'hui, comme dans les pages de ce roman, c'est le ciel lourd et humide de l'hiver qui est au rendez-vous, c'est un fragment de Bretagne maritime qui vient dans la bourrasque et les embruns des mots que je vous écrits.
Nous entrons de plein pied dans l'itinéraire chaotique de deux hommes qui ne se connaissent pas et qui ont cependant un point commun, cet océan, le goulet, cette rade immense qui va depuis le port de Camaret jusqu'à Brest, en passant par la pointe des Espagnols.
C'est un homme à la dérive qui nous accueille. Il s'appelle Caroff, « un nom qui sonne comme un aboiement ou un raclement de gorge ». C'est un pêcheur, désormais rejeté par les siens. Par imprudence, il a pris un jour la mer alors qu'il ne le fallait pas, la mer était démontée, tout le monde lui disait de ne pas y aller, il n'a écouté personne et cela a couté la vie d'un matelot de seize ans qui était à bord. Depuis il traîne sur les quais, rejetés par les siens, pour autant aimé par sa femme Marie et sa fille Gaëlle, les aimant plus que tout, ces êtres étant toute sa vie. Il est à la dérive et veut refaire surface.
Tout près de là, allant d'une rive à l'autre, un autre homme tente aussi à sa manière de se reconstruire. C'est Brieuc, il est en train de mettre en place une activité de taxi maritime entre Camaret et Brest.
Caroff reprend goût au ciel qui vient comme un rebond, à la faveur d'une étrange affaire dans laquelle il se laisse embarquer. Mais a-t-il encore le choix ?
Brieuc, lui, tend les bras vers une femme pour l'aider à embarquer dans une vie qui se reconstruit sur la crête des vagues. Elle s'appelle Babeth. Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous et c'est le premier rendez-vous merveilleux et improbable qu'offre ce roman.
Caroff lui aussi tente de se reconstruire, renouant avec ce bateau qui porte la poisse. Dans cette affaire sordide, on l'affuble de deux « gamins » issus des quartiers périphériques de Brest et qui paraissent totalement atypiques au monde marin. L'un s'appelle Toni alias 180 et l'autre Yann. Drôle d'équipage pour aller pêcher au large d'étranges colis qui n'ont rien à voir avec le genre halieutique.
Mais Caroff a un coeur immense, comme la rade qui est là sous ses yeux, prêt à l'emporter au plus près des tangages et des rêves éperdus.
Le fait-il pour lui ? Pour elles, c'est-à-dire ses vies, Marie, Gaëlle ?
Il est vrai qu'il aimerait tant que Marie continue à le regarder comme un homme nouveau.
Et puis, leur fille Gaëlle, c'est comme un petit miracle qui les maintient tous les deux à flot.
Dans le même temps, Brieuc et Babeth accompagnent un vieil homme et sa femme jusqu'au bord de leur vie ultime. C'est beau.
Ces deux hommes, Caroff et Brieuc, peu à peu reprennent, chacun à leur manière, leur vie en main.
Le savent-ils déjà, qu'ils vont bientôt entrer dans une zone dangereuse et violente ? Comment ressent-on que le destin construit un chemin en nous, quelque chose qui nous entraîne dans la douleur des flots ?
Au large, c'est le rail d'Ouessant, "là où les cargos se suivent et se croisent comme des camions sur une autoroute".
On peut naviguer sans arrêt dans cette rade immense et amère. "C'est le même endroit, la même zone de navigation et pourtant rien n'est jamais pareil". La lumière du ciel n'est jamais la même.
Caroff devient comme un père pour Toni, il se métamorphose.
Il y a comme une fraternité qui se dégage des personnages. Une immense fraternité.
Cette rade de Brest, c'est comme le réceptacle de leurs dernières illusions.
Il y a comme une impatience à embarquer, à aller au bout de l'horizon, à peut-être chavirer dans l'envers du décor sans savoir si c'est le vide ou le ciel qui nous attend de l'autre côté des vagues.
Ecrire que l'océan est ici un personnage à part entière, c'est peut-être faire injure aux autres personnages de ce roman.
Disons qu'il en le révélateur, il les met en relief, en action comme une forme de tragédie presque à huis clos.
Le huis clos, c'est cette rade de Brest et son goulet, qui en déterminent le contour géographique.
Mais si l'océan prend autant de place dans le récit, c'est peut-être aussi au détriment de l'intrigue qui en souffre un peu. Après tout ce n'est pas bien grave, tant les personnages sont ciselés avec justesse et sensibilité.
J'ai aimé ce roman, j'ai hâte de rencontrer son auteur dans le cadre du prix Cezam 2019 pour le lui dire, il est invité par la bibliothèque de Plougastel-Daoulas le 29 mars prochain.
Au final, n'est-ce pas toujours la mer qui a le dernier mot ? La mer, et ses plis sinueux, ses méandres, sa douleur et ses chimères.
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Comme d'habitude le ciel dégringole sur Brest.
Il est de ces nuits où parfois "il y pleut la mer" !
"Rade amère" est un roman de Ronan Gouézec, paru en 2018 dans la collection "Rouergue Noir".
C'est un roman policier, un roman à l'ambiance moite et poisseuse où l'on ne découvre que petit à petit les ressorts d'intrigue.
Ronan Gouézec ne distille qu'au compte-goutte, et très adroitement, les éléments de mise en place de son récit.
Ce qui ne veut pas dire qu'on s'y ennuie.
Deux histoires y sont menées en parallèle.
Caroff est un pêcheur qui a merdé, qui subit les assauts de la mer, du banquier et d'une bande de malfrats avec lesquels il a eu tort de s'accoquiner.
Brieuc, lui au contraire, a eu l'idée qu'il fallait avoir eue d'ouvrir un service de taxi à travers la grande rade.
L'heure prévue d'abordage entre les deux hommes et leurs embarcations a été calculée pile au vingtième chapitre de manière à embrayer sur un épilogue implacable et inaccoutumé.
Ronan Gouézec a écrit là un véritable Western maritime, un roman dur et nerveux, un récit cependant que les faiblesses des personnages viennent remplir d'humanité.
Les liens qui se tissent n'ont de prime abord aucune évidence mais finalement viennent étoffer un récit riche en rebondissements.
"Rade amère" un roman policier, l'élément maritime n'y étant introduit qu'en guise de décor.
A aucun moment la vie des pêcheurs n'y est décrite, ni envisagée.
Une seule chose est sûre, c'est qu'il est difficile de tenir debout sur un pont secoué par la mer, et lessivé par pas ses vagues !
Le style d'écriture de Ronan Gouézec est très particulier.
Il sent la pluie qui alourdit le caban, il est plein de remugles de sueur et de bière, plein de bruits de luttes et de murmures d'espérances.
On est loin de la carte postale, ce récit est une plongée dans la Bretagne des barbares !
Tout changement de décor mis à part, ce livre m'a fait penser à "la Horse" de Michel Lambesc, et avec un peu moins de raisons à "Canicule" de Jean Vautrin.
Il est à signaler que "Rade amère" n'a rien à voir avec ces livres policiers locaux dont les titres à tiroirs ont envahi quelques étagères de libraires, des rayons entiers de l'épicerie dite culturelle, les boîtes à livres de nos quartiers et quelques-unes des caisses des brocanteurs les moins bibliophiles.
Ce roman policier a du sang dans les veines, une véritable nervosité et un rythme heurté.
En un autre temps, cela lui aurait sans nul doute ouvert les portes de quelque belle et noire collections, sans code barre bien entendu ... Une belle réussite pour un premier roman !
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« Qui voit Sein voit sa fin ».

Brieuc et Caroff sont dans une mauvaise passe. Ces deux Finistériens voient dans la mer une planche de salut. Brieuc sort d'une rupture difficile et a cédé sa librairie pour créer une activité de bateau-taxi. Caroff est miné par la pire des infamies pour un marin-pêcheur : il a perdu un homme d'équipage en mer. Privé de son chalutier, il vivote avec sa femme et sa fille jusqu'au jour où un inconnu lui propose de participer à un trafic lucratif. Mais confier son destin à la mer n'est pas sans danger. Elle peut se déchaîner sans délai et écraser les existences comme de modestes rafiots.

La rade, c'est celle de Brest et on se plait dans ce roman à passer le goulet pour naviguer en mer d'Iroise, au large de l'île de Sein. Ronan Gouézec décrit le port et son environnement et les conditions de vie pénibles des travailleurs de la mer.

L'auteur réussit à créer des atmosphères particulières, et cela commence dès les premières lignes, sous une pluie furieuse, dans un rade du port dont on devine l'humidité, l'exiguïté, le brouhaha. On ressent une tension qui porte en elle les germes de l'histoire à venir.

J'ai trouvé que les émotions des personnages étaient rendues avec beaucoup de justesse. Certaines scènes sont cocasses, je pense notamment à l'improbable rencontre entre un marin-pêcheur et deux « cailleras ». L'auteur sait également s'amuser des clichés sur la Bretagne. D'autres scènes sont poignantes ; les deux protagonistes feront des rencontres qui les guideront vers la voie d'une renaissance précaire.

Un « roman de mer », un roman amer, parfaitement maitrisé, dans lequel je vous invite à embarquer.
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La quatrième de couverture laisse imaginer un roman policier sur fond maritime. On est plutôt dans le drame humain. Un drame bien noir, sur fond de vagues de la mer d'Iroise, aux reflets bleus-gris.

Caroff est un patron pécheur brestois pour qui les choses ont mal tourné. Accident en mer – de sa responsabilité disent ses collègues, qui le fuient désormais. Caroff n'a plus de bateau, plus d'avenir, que des dettes. Alors quand un gars du Sud vient lui proposer une combine pour le renflouer, il pense à sa femme, à sa fille … et à une nouvelle vie ailleurs.
Jos Brieux commence, lui, une nouvelle activité de bateau-taxi dans la rade de Brest. Un boulot pour effacer le départ de l'être aimé. le premier client de Jos est un petit couple de retraités de Camaret, dont le mari René se rend régulièrement au CHU de Brest suivre une chimiothérapie. Rapidement le courant passe avec le malade. Jos enchaîne les sorties en mer et les rencontres.
Ces deux destins tourmentés vont se croiser quelque part entre le goulet de la rade et le grand large.

Ronan Gouézec déroule son histoire d'une belle plume. Évidemment la pluie est là, les embruns aussi ; les machines des navires sont huilées, les bars remplis de fortes personnalités pas toujours commodes. Il y a même de quasi passagers clandestins : deux gamins pas sortis de l'enfance, ratés scolaires, trimbalant chaînes et breloques sur leur haut de survêt, ignorant tout des choses de la mer, même si celle-ci est à quelques centaines de mètres de leur cité.
Le résultat final n'est toutefois pas totalement concluant. A soigner la forme du récit, Gouézec oublie un peu d'avancer l'intrigue. Laquelle d'ailleurs se résume à fort peu de choses, et part parfois dans le caricatural.
Ce sont les quelques moments d'amitié entre Jos et René, l'ancien, qui touchent le plus le lecteur. Quelques moments de grâce lors d'une ballade à l'île de Sein; quelques moments de vie arrachés à la maladie.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
- Bon, la Bretagne donc ... Des plages désertes forcément tellement il gèle, des crabes et des cirés jaunes un peu partout, des bonnets, des crêpes, des coiffes, misère ...
Ils paraît qu'ils sont saouls toute la sainte journée ...
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Le brouillard a fini par s’effilocher et se retirer complètement, déchiré aux quatre coins de la région sous l’entêtement des masses d’air océanique. La rade est magnifique, il y a une belle lune qui dispense une lumière assez douce, le clapot court et têtu s’est un peu assagi. À l’issue de la marée, ce sont quelque sept cents millions de mètres cubes d’eau qui sortent de la rade, s’engouffrent dans le goulet, et se dispersent dans la mer d’Iroise. Sept cents millions de mètres cubes d’eau qui poussent gentiment la voiture qui flotte toujours entre deux eaux et ses passagers à plus de trois nœuds. Trois nœuds. Cinq mille cinq cent cinquante-six mètres à l’heure. Quatre-vingt-douze mètres à la minute environ.
C’est assez rapide pour un objet inerte immergé sans moyen de propulsion.
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Devant, une immensité émeraude et grise, une absence d'horizon. L'océan et le ciel plombé qui se confondaient seulement en un endroit que son œil ne percevait pas clairement. A cinq ou six milles, plein ouest, il y avait le phare d'Ar-Men quelque part, pointé vers le ciel comme un doigt d'honneur magnifique à toutes les tempêtes passées et à venir.
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Il avait difficilement supporté ce voyage en Bretagne. Il secoua la tête. Brest, seigneur... La Bretagne... Bien sûr, il connaissait. Bon, il n'en savait en gros que ce qu'en disaient les blondasses de la météo, et ça suffisait. Des marées noires, des oiseaux crevés, des tempêtes... Il avait du mal à croire vraiment que des gens veuillent aller passer des vacances là-bas... Ou alors il fallait être anglais, belge... allemand à la rigueur.
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Autour de Jos et René, des galets par milliers, de toutes tailles, présentant toutes les nuances imaginables de gris. Des lichens plats venaient marqueter les pierres polies d'ocres, de jaunes d'or, de verts sombres et de bruns profonds. Certaines pierres arboraient d'autres variétés de ces végétaux frustres en une barbe parsemée, rugueuse sous les doigts. Ils étaient aux avant-postes de la vie végétale, au front de la guerre permanente qui animait ces rivages depuis des millénaires. Ils demeuraient là, vigies austères de la péninsule, moines soldats de bure rêche, minéral et brut.
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