Le titre de cette autobiographie a d'emblée piqué ma curiosité de mère ! Je remercie chaleureusement la plateforme Netgalley et Mamaeditions pour le partage de ce récit fascinant, que j'ai dévoré en quelques heures.
Outre le titre provocateur, les lecteurs de
Pourquoi j'ai mangé mon père, de
Roy Lewis, y verront forcément d'autres petits clins d'oeil, : l'ancrage préhistorique mais aussi le ton léger.
Jeanne Goujon y raconte la venue au monde de ses cinq enfants : Lou, Mila, Vitino, Nino et Aria. Les trois premiers sont nés en milieu médicalisé puis les deux derniers à la maison, par choix.
Jeanne Goujon exprime son sentiment de frustration lors de ses accouchements à l'hôpital, elle s'interroge sur la médicalisation de cet acte naturel. Elle aurait aimé suivre son "instinct", mot qui revient comme un leitmotiv. Mais à chaque fois, le gynécologue, pour des raisons pratiques, lui a proposé de déclencher ses accouchements avant terme. Elle a vécu ces interventions, selon ses mots, comme "violentes", "intrusives" car elles ne lui ont pas permis de rester connectée avec ses "ressentis profonds". J'ai trouvé le récit de son quatrième accouchement, à la maison, particulièrement émouvant. C'est un livre que je recommande à toutes les femmes, mères ou futures mères, sages-femmes, personnels soignants, mais aussi aux pères ou à ceux qui vont le devenir !