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sur 5902 notes
Au cours d'un voyage à Bali, le narrateur part rencontrer un guérisseur qui lui fait prendre conscience qu'il va bien mais qu'il va mal. Il est en bonne santé mais il n'est pas heureux. le bonheur n'est pas une fin en soi, remarque, mais pour notre narrateur cela devient une sucette suffisamment alléchante pour qu'il décide de retourner voir son bonhomme qui au fil des visites lui montrera le chemin pour atteindre le Graal.

Soyons tout de suite moins malhonnête qu'un ministre, L'homme qui voulait être heureux n'est pas un roman qui va t'emmener rêver le long des plages de Bali et te raconter une belle histoire d'amour. Parce que, franchement, l'histoire en elle-même, n'a pas grand intérêt. Et puis que ça se passe à Bali ou à Knokke-Le Zoute, ça ne change pas grand chose à ce livre si ce n'est que le vieux sage de Knokke-Le Zoute, ça fait tout de suite moins glamour.

Une fois qu'on s'est débarrassé de ces considérations narratives et touristiques, il n'en reste pas moins que ce livre vaut le détour. Notre vieux guérisseur est quand même pétri de bon conseils. Il rappelle les fondamentaux du développement personnel, un peu lourdement, certes, mais avec efficacité.

Si tu penses avoir déjà répondu à pas mal de questions sur toi, tu vas te dire que Laurent Gounelle enfonce des portes ouvertes. Et tu auras raison. Mais, il est parfois bon de rappeler qu'elles sont ouvertes, justement, ces portes. Tu en doutes peut-être, mais j'ai aimé ce livre parce qu'il est aidant, parce qu'un peu de bienveillance et de simplicité ne nuisent point, parce qu'il ne te retourne pas le cerveau et qu'il va à l'essentiel. Un petit coup de pied au cul tout en douceur qui fait du bien.
Lien : http://lafleurdesmots.fr/lho..
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Il y a quelques années, j'ai découvert Laurent Gounelle avec son premier roman « L'homme qui voulait être heureux ». Depuis, j'ai appris qu'il fallait impérativement prendre des notes pour ne pas oublier. J'ai donc relu ce livre qui m'avait touchée, avec cette fois, le bloc-notes à proximité.

Ce livre est plus qu'un roman, c'est une véritable ode à la vie et qui nous apprend avec beaucoup de simplicité à être heureux.

Le personnage principal est un jeune enseignant parti en vacances à Bali en Indonésie. Là-bas il rencontre un sage prénommé Samtyang. le vieil homme, au moyen d'exercices simples et de défis à relever, va lui ouvrir les yeux et l'aider à être plus heureux dans sa vie professionnelle et personnelle.

De ce roman assez court, j'ai pris beaucoup de notes. Certes, il s'agit d'un roman, mais la valeur de ce livre n'est pas de nous divertir (quoique) mais de nous enseigner des préceptes facilement applicables. le lecteur s'identifie volontiers à ce touriste français et qui mène une vie peu satisfaisante. Comme lui, nous pouvons avoir peur du changement. Or, les conseils du maître Samtyang permettent de voir les choses différemment.

Comme j'aime rendre service, je vais vous dévoiler quelques-unes de mes notes :

1. Les autres nous voient comme l'on se voit soi-même. Autrement dit, lorsque nous sommes convaincus d'une chose, elle devient réalité, notre réalité. Il n'est donc pas dans notre intérêt de nous dévaloriser. D'autre part, si l'on est convaincu que le monde qui nous entoure est sympathique, on sera plus ouvert avec les gens et ces derniers nous le rendront bien. Un vrai cercle vertueux.

2. « Ce n'est pas en écoutant quelqu'un parler que l'on évolue. C'est en agissant et en vivant des expériences ». Autrement dit, il ne faut pas rester dans la passivité par peur de l'échec mais foncer ! Ignorer les « saboteurs de rêves » et se rapprocher d'une personne positive et qui sera nous épauler.

3. Pour réaliser ses rêves les plus chers, il faut être prêt à faire des efforts et des sacrifices. Et ne pas hésiter à demander de l'aide à autrui. « Tout ce qui permet de se connecter aux autres est positif ».

Ce que j'aime dans les romans de Laurent Gounelle, c'est la simplicité de ton. A travers des exemples, amenés parfois de manière un peu artificielle, nous comprenons facilement le propos de l'auteur. Ce sont des livres qui « nous parlent » car les histoires vécues par les personnages peuvent faire écho de nos propres expériences.
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Que dire de se livre qui a déchainé les foules... on ne va pas parler de l'histoire, il n'y en as pas, enfin un minimum pour ne pas non plus avoir l'impression de lire un manuel de savoir vivre. le style littéraire quand à lui est des plus minimaliste, le sujet verbe complément prend ici tout son sens.
Alors parlons plutôt de l'idéologie que ce livre essaie de transmettre aux lecteur attentif, et curieux que nous somme tous.

Une idéologie que je dirais simpliste, minimaliste et prémaché... peut être suis je dur mais déjà Paulo Coelho dans le même style en version sud américaine m'avais passablement déplus.
Donc un pauvre prof en vacance à Bali se dit tiens et si j'allais voir un soigneur local pour faire un Shake up, et nous voilà devant un philosophe indouiste qui va aidé notre prof à trouver sa vois.
Jusque la me direz vous tout va bien , oui mais c'est a l'aide de phrase connu et reconnu qu'il avance les choses et la est le souci : on passe du : il faut suivre ses envie ça mène au bonheur (sans rire? j'étais sur que si on faisais toujorus le contraire de se qu'on voulais on était comblé), l'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue (tiens donc, c'est original), et autre éternel banalité nous prévenant qu'il y a des gens bien et d'autre qui sont des vilains polissons, que certaine personne nous tire vers le haut d'autre vers le bas et la conclusion ressemble à Fait se que tu veux du moment que c'est fait avec amour se sera cool car tout le monde voudra t'aider.

Les idées en elle même sont bonne mais visitées et revisitées, Gounelle ne sais pas sortir des sentier battu, et s'enferme dans l'évidence qu'il peut être parfois bon de rappeler mais 160 pages de rappel c'est un peu long. Et je vous garantie que les 5 non je les est en 15 minutes... Enfin bon je doit faire partie des gens qui auront mal si ont leur presse le petit orteil, donc je repart dans ma triste vie qui pourtant me plaie beaucoup.
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Ah! Ces foutues croyances militantes ...

C'est donc ça un livre de développement personnel ?
Et bien, je continuerai personnellement à me développer sans Laurent Gounelle.
Je lui accorde toutefois une excuse ; quand on passe après Camus (ma lecture précédente), la marche est un peu haute pour rivaliser.

Allééé! Sérieux quoi. Comme on dit par chez-moi.

Sur ce, je m'en retourne aller voir Karaté Kid. Frotter, lustrer, frotter, lustrer...

PS: j'ai trouvé un conseil utile cependant. Préférez Oscar Wilde !
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Un très beau livre de développement personnel, qui pousse à remettre en question ce en quoi on croit, tout en douceur. J'ai lu cet ouvrage à un moment où je me sens un peu perdue sur ce que je veux, à un moment où je dois faire des choix. Une situation où je me pose donc beaucoup de questions et qui me fait souvent me sentir impuissante.
Le ton est vraiment très doux du début à la fin. J'avais l'impression un peu de lire une histoire pour enfants. Je n'ai pas eu une sensation de jugements, même si parfois des idées communes et dans lesquelles je me retrouvais étaient un peu démontées. Il y a de nombreuses citations que j'ai réécrit car elles m'ont beaucoup inspirées.
A mes yeux, tout tourne ici autour des croyances que chacun a, et qui influent sur notre comportement. le but ici est de montrer que ce que l'on croit définit qui nous sommes et comment les autres agissent avec nous. Changer notre façon de voir les choses peut nous permettre de changer de direction. Tout est, au final, une question de choix.
Ce ne sont pas des idées très révolutionnaires qui sont développées ici, mais elles sont bien mises en avant et la façon dont le message est passé fonctionne bien pour qu'on l'intègre. Ce sont des choses que j'avais déjà beaucoup entendu, mais que je ne comprenais pas forcément entièrement. Ici, il y a beaucoup d'exemples qui permettent de bien se les représenter.
Le seul problème, à mes yeux, est le rythme du livre. Je trouve que cela va bien trop vite. le personnage principal a l'air d'avoir beaucoup trop de facilités pour mettre en place ce qu'il apprend et pour changer de vie, ce qui rend difficile l'identification !
Mais en bref, c'est tout de même un beau livre qui se lit facilement et rapidement, et qui me porte à une bonne et grosse réflexion. Je pense que cette lecture me sera utile.
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Ceci n'est pas un roman: c'est un recueil de conseils pour vivre de manière plus harmonieuse. L'historiette n'est qu'une figure de style pour les présenter.

Vous pourrez avoir une bonne idée du contenu en parcourant les citations que les Babéliens ont publiées ici.

Si ce sujet vous intéresse, je ne vous conseille pas ce livre de consultant, qui ne va pas bien loin. Par contre, si vous pensez que l'un de vos proches tirerait avantage à s'y intéresser, mais qu'il est rétif à ce genre de lecture, alors n'hésitez pas à lui conseiller ce livre. Avec un peu de chance, il sera pris par l'historiette, il entrera dans le sujet et puis il pourra aller vers des lectures plus sérieuses.

Si les considérations que l'on trouve dans le livre sont assez classiques, je ne résiste pas l'envie de mettre en avant un conseil qui m'irrite de plus en plus. Lisez:
« Une vie réussie est une vie que l'on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l'on fait, en restant en harmonie avec qui l'on est, et, si possible, une vie qui nous a donné l'occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu'à nous-mêmes et d'apporter quelques chose à l'humanité, même très humblement, même si c'est infime. »

Le bout de phrase qui m'irrite, c'est: « si possible, une vie qui nous a donné l'occasion de nous dépasser ». Car pour moi, la sagesse, c'est d'apprendre à connaître ses limites (ce n'est pas simple) et puis à les accepter (ce l'est encore moins). Vouloir se dépasser, c'est une source de mal-être qu'à mon grand regret, la société met de plus en plus en avant. Ainsi par exemple, en entreprise, on ne dit plus qu'un collègue a changé de fonction mais bien qu'il va relever de nouveaux défis. Moi je chercherais plutôt de nouveaux plaisirs, ou quelque chose comme ça (je cite toujours une phrase de la chanson qui fait le thème du film « Macadam Cowboy »: « I'm going where the weather suits my clothes »). Je ne vois pas pourquoi les défis sont nécessaires, ni pourquoi il faut « sortir de sa zone de confort » pour rester suffisamment performant pour l'entreprise. Na!

Connaissant ses limites, je conseillerais d'essayer de les atteindre, oui. On est alors heureux en harmonie avec soi-même. Pour cela, il faut parfois quelques efforts pour vaincre des paresses ou des préjugés. Mais se dépasser, dans le sens de dépasser ses limites, non ! C'est un conseil de consultant, pas un conseil de sage boudhiste. Se dépasser, c'est cesser d'être soi-même. Je dirais qu'il faut « s'atteindre », mais pas se dépasser.

Après ce petit coup de gueule, je mettrai tout de même une petite citation qui m'a particulièrement plu: « Le plus grand mensonge des parents à leurs enfants ne porte pas sur l'existence du père Noël, mais sur la promesse tacite que ses cadeaux les rendront heureux ».
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J'ai découvert ce livre, qui semble avoir eu un gros succès, donc je risque de passer pour un ringard, mais je prends le risque, par l'intermédiaire d'un consultant qui me restituait une sorte de test de capacités et de compétences en termes de management. Elle me l'a donné pendant l'entretien, elle venait de le terminer dans le métro. Dois-je en déduire que je ne cherche pas assez le bonheur ?

Assurément non, car ce n'était pas le sujet de notre entretien !

Assurément oui, car cela doit être notre quête à tous !

Donc pour faire simple et direct, voilà comment j'ai pris cette lecture rapide : "L'homme qui voulait être heureux" est un petit bouquin sympathique, sans prétention, qui nous présente différentes approches, connues ou moins connues, sous le prétexte de la visite à un vieux sage balinais. Rien de révolutionnaire, mais bon, ça permet de réviser quelques bases, d'en découvrir quelques unes, et de passer un bon moment.

J'ai lu vite fait quelques critiques acerbes. Peut-être les collègues avaient-ils déjà lu des livres puis puissants (il doit en exister de très nombreux).

Pour ce qui me concerne, j'ai passé un bon moment. Faut maintenant que je n'hésite pas à travailler sur mon "paquebot" à moi.
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En ce début d'année 2015 où je me remets beaucoup en question, ce petit roman tombait à pic. C'est une amie, qui l'a prêté à un ami, qui me l'a prêté avec l'accord de cette dernière et je m'apprête à en faire de même avec une autre amie commune, qui n'aime pourtant pas lire. Il est tout petit, idéal pour passer de mains en mains, il va droit au but.

Je vois déjà les critiques qui ont dû lui être adressées et je les comprends :
- c'est quoi cette philosophie de comptoir ? On dirait "mange, prie, aime" en condensé
- Ça manque de consistance, y a rien dans ce roman !
- moi aussi j'aurais pu vous la faire, la psychanalyse du vieux sage.

Et pourtant il a beaucoup de succès et je le comprends tout autant. On en revient à la base : soi-même.
Suis-je heureux ? Si non, pourquoi ? Sont-ce des raisons valables ? Qu'est-ce qui se trouve entre moi et ma vie rêvée ? Ne suis-je pas en train de me fixer des limites moi-même ?
Il est temps de se donner une chance au soi-même, de croire en soi, d'arrêter de se poser des barrières, d'oser demander de l'aide, il est temps d'être heureux.

Voilà un roman qui donne envie de changer et, même s'il caricature quelque peu la nature humaine et prend de grands raccourcis, hé bien c'est un récit qui fait du bien.
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En cette période où totu le monde ou presque y va de son petit livre de recettes pour (re)trouver sa voie, impossible d'échapper à ce livre.
Ce dernier peut être abordé de deux manières.
La première en s'en tenant à une lecture primaire, sans se poser de questions. le récit de cet homme qui consulte un sage lors de son séjour à Bali Ce sage l'aide à retrouver une authenticité en relativisant certaines contraintes, en lui faisant passer certains tests simples (qui relèvent plus de gages imposés à la suite d'une soirée étudiante un peu arrosée que de l'éveil spiritue-pas nécessaire de lire les oeuvres complètes du Dalaï Lama, pas d'épreuves redoutables à la Carlos Castaneda) . Bref tout ceci est vivant, dépaysant et plutôt sympa
.En revanche, si le but est véritablement de trouver des réponses à une quête spirituelle, alors ce livre est hors sujet. Il n'a pas véritablement de profondeur.
Ce n'est pas sans rappeler "mange, prie aime" mis en image avec la toujours "pretty woman". Chercher des réponses avec des voyages et des séjours luxueux..., pas sur que cela soit une recette bien opérationnelle pour gérer des souffrances et libérer l'individu
En conclusion je ne mettrais pas une note négative car ce livre se laisse lire, avec les réserves faites ci-dessus
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Quand je l'ai lu en 2014, j'ai noté : "c'est un good book, qui raconte une histoire et donne des conseils de vie. le héros veut changer de vie (pas forcément radicalement), et suit un chemin qui donne envie, à chaque fin de chapitre, de fermer le livre 5 min et de réfléchir à ses propres choix.
je pense que je vais même le relire dans quelques temps !" et depuis... je ne l'ai pas relu. Il est peut-être temps ?
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