C'est très émue que je viens de refermer la dernière page de ce cinquième tome de la saga de
Winston Graham (lu en anglais comme les précédents).
C'est vrai qu'une fois encore j'ai mis du temps à le lire, avec de longues périodes sans l'ouvrir, en lisant autre chose à côté… Mais quand je m'y suis replongée c'était avec un plaisir renouvelé. Et cette fin est juste sublime, déchirante mais sublime, j'ai relu trois fois la dernière page.
Je vais ouvrir sans tarder la suite, car je me suis prise d'une réelle et profonde affection pour les personnages de Drake et Morwenna et leur histoire si belle mais si difficile... Elle donne lieu à des scènes vraiment émouvantes. Ross et Demelza sont en effet passés légèrement à l'arrière-plan dans cet opus mais ce n'est pas plus mal, cela permet de découvrir d'autres personnages : l'altière et énigmatique Caroline, étonnamment très attachante car peu conventionnelle, un brin cynique, ou encore Elizabeth, dont la personnalité se développe et dont on découvre une facette un peu ambiguë. Sans oublier le froid et calculateur George, glaçant.
La plume de
Winston Graham est agréable, fluide, je n'ai aucune difficulté à le lire dans le texte et à entrer dans le récit. Je le trouve fin et subtil dans la façon dont il dépeint ses personnages. J'aime aussi ses descriptions, notamment des paysages, très présents ; cependant elles ne sont pas trop nombreuses, et c'est tant mieux car cela pourrait lasser.
Bref, il y a tout ce qu'il faut dans cette série de romans et je ne m'en lasse pas, même si parfois je m'égare hors de la Cornouailles… pour mieux y revenir, toujours !