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3,97

sur 4008 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voici encore un auteur que je voulais découvrir depuis longtemps.
Je ne sais pas si j'ai choisi le bon livre. Mais ce fut pour moi un long périple.

Me voici embarqué à la poursuite des cigognes, puis tout s'emmêle…
Et se transforme en trafic de diamant et d'organe. Tout cela entremêlé de secret de famille.

Et bien je dirais pour une aventure c'est une aventure… mais je me suis ennuyé, rien ne m'a vraiment étonné… tout était trop « exagéré ».

Les personnages ne sont même pas attachants, le personnage principal à la limite du héros venant sauver le monde et que rien n'arrête… même les pires criminelles ne peuvent l'anéantir… J'ai trouvé cela un peu, voir beaucoup excessif…

Je ne sais pas si je continuerai l'aventure avec Jean-Christophe Grangé

Bonne lecture !
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Une première pour moi qui rencontre cet auteur français.
Je dois dire que mon avis est mitigé.
D'un côté j'ai réellement apprécié le travail d'écriture et de recherche de l'auteur. On voyage à travers l'Europe et l'Afrique de manière très agréable et réaliste. D'un autre côté, bien que l'intrigue grandit et se complexifie au fil des pages, je ne peux m'empêcher de penser que cela devient vraiment trop macabre et tiré par les cheveux à la fin. A trop vouloir rendre le complot et l'intrigue abracadabrante, l'auteur se perd en chemin et tombe dans le n'importe quoi. Je trouve cela navrant car cela gâche un véritable talent d'écriture. Il s'égare également dans des stéréotypes regrettables et inutiles(les africains sont tous corrompus, les belges sont les idiots de l'Europe, etc.).Bref, cela discrédite le roman.
Mitigé donc pour moi. Je m'attendais à autre chose de la part d'un auteur dont on fait grand bruit.
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Bon, c'est censé être un bon polar, voire un très bon. Presque 4 étoiles pour les lecteurs Babelio.
Et bien...
Et bien...
Si c'est un bon polar car rempli des codes, rebondissements, précisions thématiques..., ok.
Sauf que, en termes de précisions, à un moment l'auteur va à Bruxelles, dans une prison pour femmes... Et donne mille et un détails qui ne sont pas réels. Pas de prison dans la commune citée, la description de l'extérieur et de la prison ne correspond pas à la réalité. Et je ne vois pas l'intérêt de donner des détails et des noms si c'est pour qu'ils soient faux juste pour donner un genre de connaissances et de densité à son livre. C'est affligeant, je trouve. Et du coup, ça pose question sur chaque "information" concernant chaque pays, chaque peuple, chaque ville, chaque arme, chaque chaque chaque... Est-ce une complète esbrouffe ou est-ce que ça tient la route quand même.
Et je ne dis pas ça parce que l'auteur s'amuse via son personnage à critiquer les Belges et Bruxelles. (Tout comme les Albanais...)
Autre problème, et de taille, je n'ai pas cru à son personnage principal, qui m'a été parfait antipathique du début à la fin, sans m'impressionner, et pire non il n'est pas crédible. Il est censé être un étudiant sans fin, très intelligent, mais ça ne se sent pas, et rapidement il semble devenir une sorte de super enquêteur qui peut se révéler violent facilement... Certes l'histoire peut un peu expliquer sa "psychologie"... Mais les ficelles sont trop grosses, les clichés aussi. Et il y en a trop. Trop de ficelles, trop d'énormes sujets qui s'entrechoquent. Ca déforce le propos.
Et puis, oui, en termes de propos, d'idées sous-jacentes, quoi ? Rien. Il n'y a rien à tirer de ça. Si ce n'est une fois de plus que l'homme peut être un monstre.
Et je peux vous garantir que Grangé y va en termes de monstruosité. Détails atroces.
Bref, si vous aimez juste lire des horreurs sans lumière, lisez ça.
Et moi je continuerai de me demander ce qu'autant de monde apprécie dans des livres pareils et qui sont ces lecteurs...
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Je dois dire que je suis terriblement déçue. Pas du livre mais de moi-même, j'ai vraiment l'impression d'être passée à côté de quelque chose de génial !

Le livre est très bien écrit, très agréable à lire mais... je n'ai pas aimé l'histoire. Elle ne m'a pas parlé, ni émue, ni même touchée. C'est assez désagréable de ne rien ressentir en lisant un bouquin, surtout quand on en entend autant de bien partout autour de soi... Bon, c'est peut-être du au fait que j'ai mis trois plombs pour le lire : quand on bouquine d'une traite, on reste dans l'histoire !

Bref, je ne sais pas où ça a cloché, mais je ne crois pas que ça vienne de l'auteur ;)



J'ai bien aimé le personnage de Sarah. Elle me fait penser à Ziva dans NCIS : dynamique, jolie et terriblement dangereuse. Sans compter les origines et tout et tout... On ne la voit pas souvent dans le texte, mais elle est presque omniprésente, je crois qu'elle est mentionnée dans tous les chapitres ! Bon, quand on connait le rôle qu'elle y tient, c'est tout de suite plus logique...

Louis, le personnage central ne m'a pas particulièrement convaincue. Au début, c'est un vrai Monsieur-tout-le-monde et au fil des pages il devient quelqu'un hors-du-commun... habituellement, j'aime beaucoup ça, mais là, non. Je crois qu'à la base c'est totalement le genre de personnage qui ne m'attire pas du tout, alors forcément quand on ne l'aime pas au début du livre, ça ne va pas forcément en s'améliorant...



Cela dit le vol des cigognes est un livre qui fait vraiment voyager, sans compter que c'est l'un des plus grands succès de Jean-Christophe Grangé ce que je comprends aisément : il sait vraiment nous envouter !

Alors, je ne peux que vous conseillez de le découvrir par vous même !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Le début du roman semblait prometteur avec comme articulation le passage des cigognes migrant entre l'Afrique et l'Europe. Malheureusement la suite est remplie d'incongruités et d'invraisemblances puériles que même un enfant en sourirait. L'auteur veut imiter les bons écrivains avec, par exemple quelques descriptions de bagarres sanglantes totalement irréalistes. Il vaut mieux abandonner la lecture et oublier cet auteur.
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Même si ce roman est censé être un véritable chef-d'oeuvre ou un coup de maître pour son premier essai, je n'ai pas retrouvé l'auteur tel que j'avais pu le cerner dans un autre de ses romans. Certes l'intrigue a été travaillée, c'est extrêmement bien documenté, les descriptions sont subtiles, l'histoire prenante, j'ai n'ai pas du tout aimé l'épilogue. Certainement à cause de la narration chiatique à la première personne, je n'ai jamais adhéré au personnage principal de la trame (qui à mon avis bois trop de thé). Sans aucune expérience, il se sort à chaque fois des situations les plus rocambolesques et perce tous les mystères de sa vie en quelques jours à peine. Je continue ma quête de Grangé en espérant rebondir sur d'autres surprises.
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Ma déception face à Grangé fut à l'époque ou on me l'avait tant vanté, de se rapprocher par trop de la littérature de thriller anglo-saxonne. Il me semblait puiser dans une surenchère horrifique pour provoquer une émotion, mais ce n'est pas l'angoisse qui monte mais le dégout.
En fait j'ai eu du mal avec Grangé, j'ai lui est préféré quelques temps après Chattam qui à mon sens possède une plume plus latine.
Mais j'écris cela longtemps après les avoir lu et j'ai abandonné la lecture de Thriller, préférant le polar noir pour la question de la vérité !
Mais je respecte le travail de tout ces auteurs.trices.
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J'ai terminé, il y a quelques semaines, ma lecture du premier roman de Jean-Christophe Grangé, "Le vol des cigognes", présenté par certains comme son meilleur ouvrage, peut-être après "Les rivières pourpres". Légèrement, mouais, dubitatif quant à ce roman, j'ai attendu jusqu'ici pour en parler, ne sachant, au final, pas trop quoi en dire puisque je suis assez sceptique sur l'histoire elle-même, mais, l'ayant lu par petites touches, je ne sais trop d'où vient ma perplexité.

Aussi, plutôt que de vous dire ce que j'en ai pensé, je m'en vais vous faire un résumé, qui, je le pense, vous donnera également une idée de mon sentiment.

Louis Antioche, tu parles d'un nom, toi, est un jeune homme qui ne connaît de la vie que les études. Louis a été adopté, ou plutôt entretenu, très jeune par un couple de bourgeois se contentant de lui fournir une qualité financière de vie à défaut de qualité humaine, suite au décès de ses parents dans un incendie n'ayant laissé aucune trace dans son esprit à défaut de traces physiques visibles au travers de ses mains brûlées.

Désireux de changer de vie, il saute sur l'occasion quand Max Böhm, un célèbre ornithologue suisse, lui propose de suivre, à travers le monde, la migration des cigognes afin de comprendre la disparition de certaines d'entre elles.

Pour se faire, Max Böhm lui offre une certaine somme d'argent afin de prendre en charge ses frais.

Malheureusement, parce que pas de bol, Max Böhm meurt d'une crise cardiaque dans un nid de cigogne (bah tiens, pourquoi pas) la veille du départ de Louis (quand je dis que ce n'était pas de bol). Pour une raison qui m'échappe encore, Louis refuse que l'on sache qu'il était employé par Max (il n'a pourtant aucune raison pour cela), et prend le risque d'entrer par effraction chez l'ornithologue afin de récupérer son contrat et effacer toute trace de sa présence dans la vie du mort. Mais, en fouillant la maison de Max, il tombe sur des photos de cadavres mutilés d'enfants qui laissent supposer un passé trouble (bah oui, sinon il n'y aurait pas d'intérêt).

Lors de l'autopsie, le médecin légiste découvre que Max Böhm a subi une transplantation cardiaque non répertoriée et que le coeur de l'homme est recouvert d'une coque étrange. (Décidément, tout est bizarre).

Sous l'encouragement du flic chargé de l'affaire, en fait, il n'y a pas d'affaire puisqu'il s'agit d'une simple crise cardiaque, mais le flic, curieusement, est très intéressé par la vie de Max Böhm, encouragement qui prend la forme d'un ultimatum, le flic ayant découvert que Louis était entré par effraction chez Max, Louis accepte de se lancer dans l'expédition pour laquelle il a été payé.

C'est ainsi que Louis va voyager en Europe de l'Est puis en Afrique, sur la piste des cigognes et chercher à rencontrer les contacts que Max Böhm lui avait indiqués. Seulement, en Europe de l'Est, le contact, un jeune Rom, a été retrouvé mort, atrocement mutilé, son coeur a disparu. Il rencontrera également un docteur nain (oui, c'est important pour la suite, enfin, peut-être, non, sûrement) qui soigne clandestinement les Roms, des tueurs à gages qui vont tenter de le tuer mais qu'il va finir par abattre (bah oui, pour un étudiant aux mains brûlées, Louis se révèle redoutable) et également tomber sur la piste d'une association humanitaire de niveau mondial, Monde Unique (un peu l'équivalent Grangien de la Croix Rouge sans le côté glauque), qui semble louche depuis le début, puisqu'elle apparaît tout le temps durant l'enquête.

Bon, là on se dit que Louis devrait abandonner l'affaire ou tout du moins aller à la police pour expliquer qu'on essaye de le tuer mais que nenni, il poursuit son enquête et se rend en Israël où, à nouveau, son contact a été retrouvé mort de façon atroce. Mais qu'importe, plutôt que de s'inquiéter, il se tape la soeur du mort et finit par découvrir que certaines cigognes portent des bagues dans lesquelles se trouvent des diamants et que son contact avait découvert, en soignant une cigogne, que certaines d'entres elles transportaient des diamants dans leurs bagues, depuis, il les abattait pour récupérer les diamants. Cependant, plutôt que de se barrer avec les pierres, il les planque et attend la migration suivante sans se douter que le destinataire des cailloux va peut-être finir par réagir.

Mais, la frangine, en rangeant les affaires de son frère, tombe sur les diamants et part à Anvers pour les vendre pendant que Louis est attaqué par un mercenaire travaillant pour Monde Unique. Mais là encore, le petit Louis, malgré son inexpérience et ses mains brûlées, va réussir à se débarrasser de son agresseur.
En parallèle, Louis apprend que Max Böhm, dans son passé, a travaillé dans l'encadrement d'une mine de diamants en Afrique. Alors que Louis prévient le policier suisse de se rendre à Anvers pour protéger la jeune israélienne, il va se lancer sur la piste des diamants. Mais le flic se fait buter par la jeune femme qui va se retrouver en prison pendant que Louis va s'enfoncer dans la forêt africaine où il fera la connaissance d'une bonne soeur, liée à Monde Unique, qui l'aidera à déterrer le corps d'une jeune autochtone pour constater que son corps est mutilé et le coeur disparu. C'est à partir de là qu'il comprendra que toutes les victimes aux coeurs perdus ont pour point commun d'avoir le même groupe tissulaire.

Mais Louis va également découvrir que dans les années 70, Max Böhm, souffrant déjà de problèmes cardiaques graves, va s'enfoncer dans la forêt avec son fils et d'autres personnes et en revenir, sans son fils, mais à nouveau en bonne santé. de là à comprendre qu'il a subi une transplantation cardiaque, en pleine forêt (bah oui, un petit bloc opératoire, un générateur et hop, en avant Guingamp) à partir du coeur de son propre fils (tous les moyens sont bons pour rester en vie).

Mais qui peut être assez doué par pratiquer une telle opération dans de telles conditions ? Attendez un peu, c'est là que ça devient vite n'importe quoi (tu dis ? C'était déjà n'importe quoi ? Non, non, jusque là, c'était plutôt soft).

Pendant qu'il va continuer à chercher le chirurgien capable d'un tel exploit, il va rentrer à Paris pour parler à sa tutrice afin d'en savoir un peu plus sur lui et sur Max. Et c'est là qu'il va apprendre, tenez-vous bien, qu'en fait, la mort de ses parents n'est pas due à un incendie accidentel. Mais non, en fait, son père, grand chirurgien (tu vois venir le truc là ?) adorait son fils aîné, Louis étant le plus jeune des deux enfants, malheureusement, ce dernier, enfin, le premier, souffre d'insuffisance cardiaque (bon, tu vois là ?) et, en plus, s'avère être une sorte de disciple des médecins nazis à la Josef Mangele (oui, déjà dans son premier roman, Grangé a l'obsession des nazis) qui pratique des opérations atroces sur les enfants (ce qui te ramène aux photos trouvées dans la maison de Böhm) et qui décide de prélever le coeur de Louis pour le mettre dans le corps de son frère aîné. Mais la mère ne l'entend pas de la même oreille et décide d'amener son jeune fils à des amis (les fameux tuteurs) et leur demande d'en prendre soin et de le cacher (car ils doivent retourner en France). Pour se faire, elle brûle les mains de son fils afin de faire disparaître ses empreintes digitales (voui, il y en a qui ont de ces idées). Mais, pas de bol, Bocassa décide, ce soir là, de libérer des criminels qui vont en profiter pour faire cramer la maison de la famille de Louis.

Mais, car oui, il y a des mais, et tu l'auras compris, sa famille n'est pas morte, ni le père (puisque tu auras compris que c'est lui qui a opéré Max plus tard), ni la mère, ni le frère aîné.

Bah oui, mais Louis apprend que son père, puisqu'il s'agit de son père, a déjà eu des démêlés en France avec des accusations de maltraitance sur des enfants Roms (tu vois le truc) qu'il soignait mais sur lesquels il pratiquait des expériences horribles. Il avait alors fait cramer son institut (avec tous les gamins dedans) avant de s'enfuir en Afrique, mais depuis, il était devenu un homme adulé en Inde puisque fondateur de Monde Unique (Bah non, il n'a pas osé ? Mais si !) et qu'il y soigne des petits indiens (tout en continuant à pratiquer ses expériences sans que personne ne s'en doute).

Alors, que fait Louis ? Bah il part en Inde et tombe sur sa mère, prévenue par sa tutrice, et sur son frère (qui n'est toujours pas mort car en fait tous les coeurs prélevés servent à des transplantations régulières de l'aîné. Oui, depuis près de trente ans, le gamin subit transplantation sur transplantation mais jamais le coeur n'est toléré par l'homme car seul le coeur de son frère peut le sauver. Tu dis ? On frôle le grand n'importe quoi ? Attend, ce n'est pas fini).

Sa mère lui indique alors où trouver le bloc opératoire de son père (caché dans les sous-sols de la super grande villa). Louis va s'y cacher pour attendre son père, mais, ce dernier, devant le désarroi de sa femme, va se douter de quelque chose et après un petit interrogatoire consistant en une mutilation du visage de sa femme, une formalité en quelque sorte, va donc apprendre la présence de son jeune fils. le chirurgien va donc surprendre Louis en lui administrant une piqûre anesthésiante afin de pouvoir lui prélever enfin son coeur et sauver son fils aîné.

Là, on se demande comment Louis va s'en sortir... La mère débarque, le visage transpercé de lames, mais son mari, le père de Louis, le chirurgien, le fondateur de Monde Unique, celui qui a opéré Max Böhm, celui qui a fait prélever des coeurs sur des dizaines de personnes durant des dizaines d'années, la décapite (oui, rien que ça). On se dit donc que tout est fini, mais non, à ce moment là, un nain armé d'une mitraillette débarque et flingue le chirurgien. Mais que vient faire ce nain dans cette galère ? Bah, en fait, il s'agit du médecin nain des Roms, qui, dans sa jeunesse, a été victime du chirurgien, en France (tu sais, dans l'institut que le père de Louis a fait cramer), qui lui avait injecté des trucs dans les genoux, bloquant ainsi sa croissance, mais l'enfant avait réussi à s'échapper (oui, oui, avec des saloperies dans les genoux), puis avait suivi des études de médecin. Mais, quand il avait rencontré Louis, il avait reconnu en lui les traits de son bourreau et, du coup, juste au bon moment, s'était rendu à Paris, avait croisé Louis à la sortie de chez sa tutrice et l'avait suivi en Inde, avec suffisamment de retard pour n'arriver qu'au moment propice.

Voilà, c'est ainsi que se termine ce livre dont l'histoire, reconnue par certains comme excellente, m'est apparue abracadabrante. Tu me diras, c'est un peu la spécialité de Grangé, son roman "Les rivières pourpres" offrait déjà une histoire capillotractée, mais, l'ambiance et l'écriture permettaient de passer par dessus et d'adhérer totalement aux évènements. Là, ce n'est pas le cas, en tout cas pas pour moi. Et encore, saches, toi lecteur assidu, que j'oublie tout un tas de trucs tellement l'histoire part dans tous les sens et que deux enquêtes s'entremêlent (celle des diamants et celle des coeurs volés). Il sera également question de chantage, on apprendra que le père de Louis est à l'origine du trafic de diamants, qu'il organisait en forçant Max à agir, grâce à la coque qu'il avait implantée en même temps que le coeur et qui prouvait qu'il avait subi une opération étrange, et en forçant deux autres personnes qui accompagnaient Max, dont un homme très dur, qui surveillait également des mines et que Louis retrouvera sur son lit de mort, en phase de décomposition à cause du sida et que Louis acceptera d'abattre après que l'homme lui ait tout raconté, tu apprendras également qu'il y a un autre médecin qui aura couvert les exactions du chirurgien en écrivant un faux rapport d'autopsie sur la mort du fils de Max...

Au final, "Le vol des cigognes" est un roman qui m'a laissé un goût de "c'est du portenawak" même si on trouve déjà dans cette première tentative, le style et les obsessions de Grangé. Des chapitres courts, des phrases courtes, des descriptions glauques, du sang, de la violence, de la torture, des nazis...
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Je n'ai pas aimé car je me suis senti mal à l'aise devant tant de violence et de sadisme. Cela me semble inutile à ce point là, cela ne rend pas l'intrigue plus intéressante et subtile. Si le style est facile à lire car dynamique, les personnages m'ont semblé ternes.
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J'ai débuté ce roman sur les conseils de ma mère.
J'avais précédemment lu un de ses roman le concilie de Pierre que j'avais beaucoup aimé.

Cependant ce livre m'a déçu, le début était super lent et l'écriture un peu trop vielle pour moi notamment l'utilisation des termes de l'époque comme le nword ça passe pas trop pour moi.

J'avais vu venir le dénouement donc vraiment une déception.

Cependant je retenterais cet auteur car j'avais vraiment bien aimé mon premier, en espérant trouver le meme plaisir de lecture.
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