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4,07

sur 967 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'ai pas du tout accroché à cette histoire avec deux temporalités, la trouvant trop "tarabiscotée"...

Une vieille ferme avec ses dépendances , un couple qui y habite : lui, écrivain célébre, elle éditrice plus jeune de quelques années.
Au fond du terrain, des satellites dont une stuga où habite leurs jumeaux de 17 ans et une maison d'amis. Mais ce soir , c'est la fête à l'écrevisse et un dîner est organisé. Tout le monde boira un peu trop et le lendemain matin, la meilleure amie des jumeaux est retrouvée morte dans la stuga fermée de l'intérieur. Tout accuse donc les deux garçons...

Huit ans plus tard, la mère de famille est placée en détention provisoire. Elle demande à n'être entendue que par l'inspecteur qui avait enquêté sur la première affaire (lequel devait partir en congés).


D'abord, je ne sais pas si c'est possible, que la prévenue puisse choisir son policier, on n'est pas au restaurant ... Peut-être pas légal non plus qu'il travaille pendant ses congés ?

Mais s'il n'y avait eu que cela... Des policiers scientifiques qui passent à côté de l'enquête n°1 en ne fouillant pas consciencieusement, la pièce où un crime a eu lieu...
Deux enquêteurs qui passent à côté de l'enquête en n'interrogeant pas tous les témoins, toutes les personnes en contact (privé ou professionnel) avec cette famille, et qui passent à côté du caractère et des agissements d'un des personnages...
Un personnage qui raconte, mais qui, huit ans après, n' a pas la même version sur le "caractère" dudit personnage et qui se "doutait " de quelque chose.
Et puis une famille, qui va continuer à vivre dans cette ferme, alors que tout le voisinage lui bat froid depuis le meurtre.
Du passé des jumeaux, leur entente, leur complicité, on ne saura rien. C'est frustrant. Un des adolescent bégaie: les parents, visiblement n'essaient pas d'y remédier ? le couple a l'air de trouver ça normal.
Je n'ai pas cru que des enfants mineurs, (fils de célébrité..), puisse être traités comme ils le sont, sans qu'un avocat se fasse entendre en protestant très, très fort..
Je n'ai pas cru qu'un (seul) policier ,( fusse-t-il inspecteur), pouvait décider du résultat d'une enquête, sans que ses supérieurs lui demandent des comptes, des preuves, sans que la police scientifique délivre ses résultats. Ils sont où les experts suédois ?

Mis à part les mots "Suga" et "fête à l'écrevisse", je n'ai pas senti que j'étais en Suéde. Je ne me suis attachée à aucun des personnages.
Je n'ai pas ressenti de fébrilité à tourner les pages, la mère de famille n'est pas (je cite ) prête à tout pour rétablir la vérité".. Je l'ai trouvée très molle dans sa gestion de la crise. Elle n'enquête pas, contrairement à ce qui est dit sur la quatrième de couverture.
Seul le fait que le couple soit auteur et éditrice, avec quelques réflexions sur ce milieu, m'ont séduit.

Je peine à retrouver mon enthousiasme pour cette autrice depuis l'excellent "Un cri sous la glace", ♫but I try, I try ...♫
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L'amie des deux jumeaux est retrouvée morte alors que la chambre dans laquelle elle dormait est fermée de l'intérieur. Ce soir-là moins dix personnes étaient présentes. Qui l'a tuée ? Et comment ? Synopsis simple et pourtant l'intrigue est plus complexe qu'il n'y paraît et on se prend au jeu de cette enquête qui alterne passé-présent : parce qu'il n'y a pas qu'une seule enquête, mais deux. Il y a une personne dans cette liste de suspects peu recommandable, pour pas dire autre chose. L'autrice en profite pour tacler gentiment le monde de l'édition et surtout l'appropriation culturelle. C. Grèbe nous sert comme à son habitude un thriller sans prise de tête.
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Bon suspense et quelques rebondissements
L'énigme de la stuka est mon premier thriller de Camilla Grebe.
L'autrice présente son livre sous forme d'allers et retours dans le temps et sous l'angle de deux personnages essentiels, Lykke la narratrice et Manfred un flic de la crim.
Situer le contexte de la scène de crime sera facilitant pour nous mettre dans l'ambiance que Camilla Grebe cherche à créer, celle d'une ambiance de vie à l'apparence ordinaire basculant vers une découverte abominable.
Tout débute par un jour d'août ordinaire dans une famille à l'apparence tranquille.
Gabriel, l'écrivain à grand succès a acheté une jolie maison près du lieu d'enfance de la narratrice Lykke, elle même éditrice. Dans la propriété se trouve une stuga, petite habitation qui leur permet de loger leurs deux jumeaux de 17 ans, Harry et David.
Le couple organise une petite fête et invite trois adultes du monde de l'édition, Olof, Térésa et Tuss. Les jeunes ont leur invitée, une amie d'enfance Bonnie.
Le livre débute huit ans avant le drame. On ne comprend pas pourquoi ce jonglage entre les allers et retours dans le temps, mais très vite ça prend de sens.
Deux éléments étaient particulièrement captivant pour moi ; à savoir l'observation plus que crique que Camilla Grebe fait du monde de l'édition et celui de ce personnage de merveilleuse mère qu'elle dépeint au travers de Lykke.
Le monde de l'édition en prend vraiment pour son grade. Elle n'y va pas de main morte pour dévoiler l'âcreté de ce milieu.
Et le poignant amour de la narratrice pour ses enfants est le moteur émotionnel que Camilla Grebe a bien décrit.
L'écriture est fluide mais sans plus, c'est à mes yeux le point faible du livre.
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Camilla Grebe nous a habitué à des romans policiers qui nous parlent des problèmes de société … l'émigration, pourquoi fuir un pays, une ville ? … la condition féminine, parfois les femmes font comme les hommes … le poids des réseaux sociaux, l'importance d'un like !
Dans ce roman hors série, ce sera une recherche plus intime sur la vie d'une famille.
Comme dans les films de Claude Chabrol tout se passe dans la bonne société … celle qui a tout … nous partageons quelques jours enchanteur auprès d'un couple nanti … et tout s'écroule !
La description du monde de l'édition suédois (seulement suédois ?), est cruelle :
« le monde de l'édition est un porc en robe de tulle. Sous chaque jupe soigneusement repassée se cache une bête affamée, constamment en quête de nouveaux récits à exploiter ».
Le microcosme de cette famille est étouffant… nous partageons leur vie et avons l'impression d'être inclus dans un petit cercle intime (trop intime ?).
Une rencontre intéressante avec Harry Martinson a éveillé la curiosité et donné envie de découvrir ses oeuvres (1).
On doit reconnaître la grande maîtrise de l'écriture et de la construction du roman.
Il n'empêche qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour apprécier totalement cette lecture … deux narrateurs,
Lykke, pour moi trop présente.
Manfred, pour moi le personnage le plus intéressant mais malheureusement moins travaillé alors que j'y voyais un moyen d'élargir le sujet du livre.

(1)
Harry Martinson (6 mai 1904 à Jämshög – 11 février 1978 à Stockholm) est un écrivain et poète suédois, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1974. Originaire de la province de Blekinge dans le sud-est de la Suède, il appartient à la mouvance des écrivains prolétariens (Eyvind Johnson, Ivar Lo-Johansson, Martin Andersen Nexø…).
En 1949, il est le premier écrivain issu de la classe populaire à être élu à l'Académie suédoise. En 1954, il est nommé docteur honoris causa de l'université de Göteborg. À 70 ans il est couronné par le prix Nobel de littérature en même temps que son compatriote Eyvind Johnson. Ce choix fut controversé car Graham Greene, Saul Bellow, Vladimir Nabokov et Jorge Luis Borges, plus connus et célébrés à l'international, étaient fortement pressentis cette année-là. de plus, les deux auteurs conjointement primés étaient déjà membres de l'Académie suédoise qui décerne la récompense.
Harry Martinson nait dans une famille de petits commerçants, il n'a pas encore six ans lorsque son père, Martin Olofsson, meurt en 1910 d'une tuberculose pulmonaire et que sa mère, veuve, l'abandonne pour émigrer à Portland dans l'Oregon aux États-Unis. Il est placé par la commune auprès de paysans selon un système d'enchères des pauvres humiliant. Il connaît la misère, et décide de s'engager à 16 ans sur un bateau. Il passe les sept années suivantes à voyager autour du monde, notamment au Brésil et en Inde
Après un long silence, en 1974, il reçoit avec Eyvind Johnson, autre écrivain prolétaire, le Nobel de littérature. Ce prix très critiqué par l'intelligentsia suédoise de l'époque, y compris à gauche où on lui reproche son manque d'engagement politique, l'isole encore plus. Après une tentative de suicide avec une paire de ciseaux au cours de laquelle il se blesse grièvement, il meurt en 1978.
Martinson est l'un des écrivains suédois les plus célèbres du xxe siècle, toujours très lu dans son pays. Il a renouvelé la littérature de l'époque grâce à un style inventif et un regard attentif sur le monde, notamment celui des laissés pour compte, qui restent en marge des bouleversements des moeurs et de l'économie suédoises à l'époque.
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Le polar suédois a eu son heure de gloire, et comme beaucoup à cette époque je me suis largement laissée tenter par les nombreuses publications d'alors. Et sans surprise, je me suis lassée ; cela faisait donc un bon moment que je n'y étais pas revenue. Je découvre donc ici, pour un jury de lectrice cette auteur avec le sixième opus d'une série dont les titres sont indépendants.
Lykke et Gabriel sont mariés, respectivement éditrice renommé et écrivain à succès. Ils ont des jumeaux David et Harry adolescents.
Alors que le couple reçoit des amis lors d'une fête estivale, le corps de Bonnie, l'amie d'enfance des deux garçons est retrouvée morte, dans la stuga, sorte d'annexe améliorée au fond du jardin dans laquelle les adolescents vivent une forme d'indépendance familiale. Tout accuse les jumeaux qui se retrouvent tous deux en détention préventive le temps de l'enquête.
Huit ans plus tard, nous retrouvons Lykke, accusée de meurtre, sur le point d'être incarcérée, et qui contre toute attente demande avec insistance à s'entretenir avec celui qui huit ans auparavant avait enquêté sur la mort de Bonnie. le mystère plane, on ne sait rien de plus.
L'auteur déroule son propos selon deux temporalités, et selon deux points de vue : ceux de Lykke et Manfred. Elle va ainsi dérouler le fil d'une histoire, qui tient en haleine et ne laissera transparaitre la vérité qu'assez tardivement, ainsi que la raison pour laquelle Lykke se retrouve inquiété par la justice.
Reconnaissons à cet ouvrage une habile construction, une belle immersion dans le monde de l'édition et de ses travers.
Reconnaissons lui d'être prenant, divertissant dans le bon sens du terme.
Reconnaissons lui d'être bien traduit et agréable à lire.
Mais, à mon sens, il ne révolutionnera pas le genre ; en tout cas pas au point de me donner envie de relire l'auteur.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Avec "L'énigme de la stuga", l'énigme commençait dès le titre 🧐. Qu'est-ce donc qu'une stuga !? 🤔
Non non non, ne comptez pas sur moi pour vous donner la réponse. Ce serait de la triche 😉 !

Pour les autres énigmes désolée, mais vous n'en saurez pas plus non plus, au risque de vous dévoiler l'histoire.

Malgré tout, ce qui est sûr, c'est qu'il s'agit ici d'un polar façon "Chambre mystère" avec un crime commis dans un endroit clos. Qui a bien pu tuer Bonnie, 17 ans, l'invitée de la fête de l'écrevisse ? Ces amis d'enfance, les jumeaux David et Harry ? Leur mère éditrice ou leur père écrivain ? A moins que ce ne soit les trois autres invités un peu bohèmes et excentriques mais surtout très imbibés ? Maintenant que vous connaissez le lieu et les protagonistes, que l'enquête commence !

De par sa facture, c'est un polar classique du style Agatha Christie, sans grande originalité mais qui se lit bien. Par contre, je n'ai pas vraiment apprécié ni compris les va-et-vient incessants entre passé et présent. Je trouve que cela alourdit le roman et le rend un peu brouillon. Pour autant rassurez-vous, l'histoire reste tout à fait intelligible !

Conclusion, ce polar est "classique" sans grands rebondissements ni profonds ressorts psychologiques. Il est agréable à lire sans laisser de souvenirs impérissables. Et si vous ne connaissez pas Camilla Grebe, je ne vous conseillerais pas cet opus qui ne reflète pas vraiment le style de cette auteure.
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8 ans plus tôt : une éditrice voit sa vie de famille unie ( un mari écrivain à succès et des jumeaux ) éclatée suite à un drame qui s'est déroulée lors d'un repas avec sa famille et ses quelques amis à l'occasion de la fête de l'ecrevisse . La meilleure amie de ses jumeaux est retrouvée mort dans la stuga (cabane ) au fin du jardin. .
Au regard de la scène de crime, le coupable ne peut être que parmi eux . Un des policiers en charge de l'enquête , l'inspecteur Manfred, à la vie personnelle assez chaotique, est persuadé de la culpabilité d'un des jumeaux, et va user de tous les moyens en sa possession pour faire éclater la vérité , quitte à détruire une famille . . La mère elle va être certaine de l'innocence de ses jumeaux , envers et contre tout
Aujourd'hui : cette femme est placée en détention provisoire, pour un acte dont on ne sera la teneur que plus tard dans le roman . Elle va demander à rencontrer Manfred, qui depuis à retrouvé une vie plus stable , même s'il n' a jamais oublié cette famille . Il va donc la rencontrer , il pense lui devoir faire la lumière sur ses nouveaux faits
Indéniablement pas le meilleur de la série pour moi , et pourtant Camilla Grebe est une auteure que j'affectionne beaucoup .
C'est toujours bien écrit, la dessus pas de soucis. La double temporalité est intéressante , tout comme la double narration : qui alterne entre le point de vue de Manfred et celle de Likke . ca fonctionne et ca maintient l' intérêt .
Mais malheureusement , je me suis presque ennuyée. Peu d'action, trop de lenteurs ( en tout cas plus que dans la plupart des polars nordiques ) et j'ai failli décroché. L'intrigue n' a pas réussi à relever assez mon attention , et notamment la fin que j'ai trouvé prévisible , et tirée par les cheveux ( un indice crucial trouvée de manière fort hasardeuse , et qui en plus aurait du être trouver avant)
Les personnages ne sont pas bien passionnants , ça manquait un peu de relief , ça tournait un peu en rond
La relation entre les deux frères était prenante , même si la aussi il y avait des choses et des comportements excessifs
IL est beaucoup questions du monde de l'édition dans ce roman , la plupart des personnages travaillant dans le milieu, milieu que l'auteure n'hésite pas à égratigner , c'est un univers qui peut s'avérer impitoyable ( comme Dallas) , quand les grosses sommes d'argent sont en jeu
Bref , petite déception avec ce tome. Dommage
Un tome 6 avec des personnages récurrents ( mais pas toujours les mêmes dans chaque tome ) qui peut se lire indépendamment sans aucun souci .
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Petite déception pour moi. Forcément, on a envie de savoir qui des deux jumeaux est coupable, alors on enchaine les pages pour savoir. Mais finalement il ne se passe pas grand chose. Je n'ai pas retrouvé le côté sociologique des précédents romans qui dénonçaient à chaque fois un élément de notre société. La fin est plutôt décevante, sans grande surprise…
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Lykke Andersen a les vêtements couverts de sang et le cou ceint d'ecchymoses lorsqu'elle est amenée devant la médecin légiste : celle-ci procède à un examen détaillé de son corps et à tous les prélèvements nécessaires.
Lykke ne consent à parler qu'à une seule personne, l'inspecteur Manfred Olsson.
Huit ans plus tôt, il fut chargé de l'affaire qui bouleversa leur vie, à elle et son mari, un écrivain célèbre de quinze ans plus âgé : le meurtre, dans la petite stuga toute proche de leur maison où logeaient leurs deux fils jumeaux de dix-sept ans, David et Harry, de leur jeune amie commune Bonnie …

C'est, dans un premier temps, Lykke qui parle. Son récit croisera régulièrement celui de Manfred et les deux narrateurs raconteront à tour de rôle les événements du présent et ceux du passé, éclairant progressivement la situation actuelle en braquant le projecteur sur le drame de naguère, dévoilé au fil des pages.
On fait ainsi la connaissance du couple formé par Likkie et Manfred, avec un aperçu de leur rencontre amoureuse et de leur vie centrée sur l'écriture et l'édition (milieu professionnel de Lykke), émaillée de fêtes données sur leur belle propriété (c'est la nuit suivant l'une d'elles que Bonnie a trouvé la mort).
En revanche, on n'a pratiquement aucun élément concernant les jumeaux. Tout juste le lecteur (en l'occurence, moi) peut-il s'étonner du bégaiement de Harry, évoqué sans que lui soit associée une quelconque thérapie qu'il aurait au moins tenté de suivre pour s'en débarrasser. Likkie n'en parle pas, de toute manière et contrairement à son mari Gabriel, qui semble plus lucide à ce sujet, elle est arc-boutée sur sa conviction viscérale qu'aucun de ses enfants n'a pu commettre un crime (même si, la stuga étant fermée de l'intérieur, la police est convaincue que l'un des jumeaux est le coupable). Son attitude est telle que j'ai éprouvé davantage d'agacement que d'empathie à son égard. Pourtant, quelques-unes de ses remarques actuelles paraissent bien moins catégoriques, de quoi permettre au lecteur de cogiter à ce propos …

Même si cette exposition initiale ne manque pas d'intérêt, j'ai fini par trouver que les choses n'avançaient pas très vite : il faut arriver à presque la moitié du roman pour que ça bouge un peu. En attendant, on piétine et l'auteure nous fait languir avant de daigner nous distiller des précisions concernant la situation présente de Likkie et son lien avec les événements passés.
A noter aussi la place non négligeable prise dans la narration par l'évocation de la vie personnelle de Manfred (dont j'ai appris ensuite que c'était un enquêteur récurrent dans les livres de l'auteure), sans autre lien avec l'affaire que la ressemblance physique de sa fille avec la victime : non seulement je ne lui ai pas prêté grande attention, mais elle ne m'a semblé qu'un autre moyen de ralentir le rythme du roman et de repousser les informations permettant la résolution de l'intrigue.

J'ai écouté la version audio du roman et trouvé les voix de Likkie et Manfred très bien choisies. Celle de Likkie, interprétée par Lola Naymark, est jeune, ferme et agréable, elle correspond à l'image qu'on se fait de la femme plutôt avenante qu'elle incarne. Il en va de même pour Manfred, dont François Hatt endosse le rôle : un timbre plus âgé et posé, là aussi conforme au personnage, réfléchi mais capable de s'emporter à l'occasion face à aux jumeaux soupçonnés de l'assassinat d'une jeune fille lui rappelant son propre enfant. A eux deux, les comédiens m'ont suffisamment accrochée au livre pour que je n'en lâche pas la lecture… enfin jusqu'à un certain point puisque, à défaut de pouvoir lire en diagonale quand j'en ai eu assez de voir les choses traîner en longueur, j'ai fini par accélérer le débit de lecture au point que ça devenait limite.

Heureusement, je n'ai pas eu besoin de le faire trop longtemps car enfin, dans la dernière partie du roman, il y a des éléments nouveaux qui nous amènent à la résolution de l'énigme. Celle-ci ne m'a pas déçue : non seulement je ne l'avais pas vue venir (mais d'autres plus perspicaces que moi pourraient deviner de quoi il retourne), mais elle m'a permis de constater et d'apprécier à quel point l'auteure s'était habilement jouée de moi. Pour autant, c'est l'impression d'une histoire délayée à l'envi afin de différer ces éclaircissements qui me restera.
Bilan plutôt mitigé, donc, pour cette première rencontre avec Camilla Grebe, auteure suédoise dont j'avais entendu parler et que j'étais contente d'avoir l'occasion de découvrir.
Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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Un petit thriller nordique en hiver c'est un peu une tradition chez moi. J'ai bien failli être en retard ! le retour de la neige et une violente tempête c'est le moment propice pour tamiser les lumières et me lancer dans l'écoute de de L'énigme de la stuga.

Nous sommes dans un schéma classique : une double temporalité avec deux intrigues qui finissent pas se rejoindre. Un crime a été commis dans une pièce fermée à clé de l'intérieur. Huit ans plus tard, une femme est arrêtée. Pourquoi ?

Une énigme qui n'en aura pas été une longtemps. Pas de mystère, j'ai très vite deviné le coupable du crime et par conséquent la raison de la détention de Lykke.
Le récit n'est pas innovant mais pas dénué d'intérêt. Entre l'enquête et la vie personnelle des protagonistes, au passage, l'auteure égratigne le monde de l'édition. Et ça c'était très intéressant ! de la fiction ou du vécu ? C'est peut-être là que réside le mystère.
Le rythme est enlevé, l'histoire se laisse écouter mais elle ne m'a pas passionnée. Et par dessus tout, il m'a manqué l'atmosphère typiquement nordique. le côté psychologique prime ici, dommage car je ne l'ai pas trouvé particulièrement réussi.

Les narrateurs, comme à leur habitude sont excellents. Une très belle interprétation de part et d'autre qui rend l'écoute très plaisante. Comme souvent, lorsqu'il s'agit d'une lecture en demi-teinte, l'audio m'aide à en venir à bout s'en trouver le temps long.

Une lecture qui ne m'a pas ennuyée mais j'en ressors tout de même mitigée. Un thriller sans surprise, une histoire trop convenue où tout est trop prévisible.

J'attendais beaucoup de cette auteure que l'on m'a tant vantée, peut-être trop. Ce fut une lecture agréable mais qui ne m'a hélas pas totalement convaincue. Je suis un peu déçue de l'avoir découverte avec ce roman, mais je ne m'avoue pas vaincue, je retenterai.
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