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EAN : 9782253015147
250 pages
Le Livre de Poche (01/04/1997)
3.54/5   34 notes
Résumé :
Le Visionnaire, c'est le nom que Marie-Thérèse a donné à son cousin Manuel qui vit dans le rêve. Une fois - une seule - il a tenté de lui avouer sa passion. Adolescent captif d'un milieu hypocrite et correct, pour s'en échapper il s'est inventé un monde imaginaire. Cependant, avec lui s'y réfugient ses désirs. Et ce domaine hanté, créé de toutes pièces, se déforme au gré de son délire, le secouant jusqu'à le réveiller. Alors il se laissera mourir pour ne pas retrouv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Roman d'une construction peu commune mais facile, « Le Visionnaire » est un récit en quatre parties bien distinctes qui correspondent à quatre points de vue. La première partie est le récit de Marie-Therese, cousine de Manuel, le personnage principal. On découvre donc Manuel d'abord par un regard extérieur, celui d'une adolescente qui vit avec lui.
Manuel est un orphelin chétif, laid et malade, recueilli par sa tante, mère de Marie-Therese, une femme « pieuse » en ce qu'elle ne se sent vivre que par son étrange charité : cruelle avec son entourage, elle ne s'adoucît que dans le malheur des gens, ne se sent importante qu'en veillant un mourant ou en tricotant des pulls pour les pauvres.
Marie-Therese dresse donc le portrait à la fois de sa mère et de Manuel, qu'elle décrit avec sa naïveté d'adolescente. Manuel n'a pour ainsi dire « rien pour lui ». Pauvre (ses parents ne lui ont rien laissé à cause de mauvais placements), extrêmement laid et fragile, précieux jusqu'à la caricature (une tâche sur son veston le bouleverse), et enfin malade au point de quitter son travail d'apprenti dans une librairie, Manuel n'a d'autre choix que de se laisser entretenir et soigner par sa tante, femme rêche mais qui éprouve beaucoup de tendresse pour lui comme on se prend en pitié pour un petit animal blessé. Voilà toute la bonté cachée de cette femme qui peut s'exprimer : celle qui a haïs son mari, qui déteste sa fille unique et la broie de duretés et de maux mauvais peut enfin se laisser aller aux égards et à la douceur parce que l'état pitoyable de son neveu le lui permet. Elle n'aime pas les gens forts, vaillants, en santé. Elle ne s'émeut que du malheur, dans lequel elle peut s'adonner aux préceptes de Dieu : sauver les faibles. C'est une catholique de façade et d'une étrange manière : elle rabroue sa fille qui veut devenir soeur, mais s'en va communier et donner aux pauvres.
Marie-Therese, jeune fille un peu sotte et qui craint particulièrement sa mère, partage pourtant des traits de son caractère. Elle aussi s'apitoie sur Manuel quand celui-ci montre des signes ostensibles de faiblesse. Il redevient à ses yeux anodin quand il est remis de ses fatigues. Dès cette première partie, on apprend, par ce regard extérieur, que Manuel a, comme qui dirait, une autre vie. Ce qui était au départ un jeu entre deux adolescents - s'imaginer vivre dans le château voisin, en connaître les habitants, se figurer leurs soucis et leurs joies - prend pour Manuel un tour important à mesure que sa maladie l'affaiblit. Quand Marie-Therese se lasse du jeu d'imagination, Manuel semble s'y vautrer et cette vie inventée, cette vie ailleurs et imaginaire, se substitue peu à peu à sa propre existence, qu'il fuit. Cette adolescente peint aussi la petite société bourgeoise provinciale et les absurdités de l'église catholique et de ses membres, les interdits moraux qui justement exacerbent les désirs des adolescents, et cette fascination que les croyants ont pour la mort, et même cette curiosité malsaine qui les pousse à aller observer les moribonds ou encore veiller les morts plus pour l'assouvir que par recueillement.
Vient à ensuite le récit de Manuel. Après le point de vue externe, l'auteur livre une partie de l'intériorité du personnage principal. Si, au départ, Manuel consigne ce qu'il advient de sa propre existence dans la vie réelle, (il ne maîtrise rien, ne décide jamais mais est tout à fait dépendant des décisions des autres, en garçon faible et résigné, ainsi que de son corps en mauvaise santé), s'il livre d'abord ses inconséquences, ses désirs sexuels, ses faiblesses et décrit l'ordinaire de son quotidien et son amour caché pour sa cousine, ce récit laisse place à une troisième partie étonnante.
Si les narrateurs ne sont que deux, ils deviennent quatre par une sorte d'effet miroir intéressant : Manuel, dans cette troisième partie, raconte ce qui pourrait être considéré comme la même histoire (la sienne) mais cette fois-ci au château. Il n'est plus le garçon chétif entretenu par sa tante et amoureux de sa cousine, mais le serviteur de la Vicomtesse au château de Negreterre. Allité le plus souvent, il fuit la réalité et se construit une vie autre, à quelques kilomètres de là. Seulement, et c'est fascinant, Manuel ne devient pas, dans son monde intérieur, un noble et viril comte. Non, il reste domestique, chétif, soumis. Manuel pousse tant le réalisme dans ses divagations nocturnes qu'il a besoin d'une plausibilité implacable, jusqu'à inventer des circonstances plausibles à son arrivée au château. Il aurait été recommandé par la servante de sa tante, parce que son frère y travaille. Il commence par y être aide-jardinier, puis devient garde malade du vieux comte moribond. le désir sexuel qu'il éprouve en réalité pour sa cousine est remplacé par celui qu'il éprouve pour sa maîtresse, la vicomtesse, qui est à la fois la figure sévère de la tante mais également la beauté tentante de la cousine. Sa propre faiblesse de corps est représentée par ce comte qui n'en finit pas de mourir, alité depuis des ans sans que rien n'advienne. Manuel est-il plus heureux dans sa vie de songe, celle qu'il a inventée pour échapper à la sienne ? Pas tant. le frère de la vicomtesse le bat, sa maîtresse est condescendante, les domestiques le détestent. Alors quoi ? Alors, il se déteste, il déteste sa faiblesse de corps et d'esprit, il ne se sait pas méritant, si bien que même cette vie fictive n'est pas un paradis. Je l'ai dit : son songe éveillé est plausible. Comment aurait-il pu imaginer devenir quelqu'un, même en rêve ? D'ailleurs, lorsqu'il couche enfin avec la vicomtesse, qu'il redoute et admire, elle meurt dans ses bras. Non, le bonheur, même rêvé, n'est pas pour lui. Il quitte donc le château précipitamment, persuadé qu'il sera accusé d'avoir assassiné la maîtresse. Cette troisième partie laisse la parole à un personnage à part entière, c'est Manuel, mais pas le neveu, c'est Manuel le domestique du château : une autre personne qui lui ressemble certes, mais qui mène une autre destinée.
La quatrième partie redonne la parole à Marie-Therese, mais sortie de l'adolescence. C'est la femme adulte à présent qui livre ses souvenirs alors que Manuel est mort depuis longtemps. Là encore, cet effet miroir : une même personne mais une autre. Marie-Therese a abandonné la foi religieuse, dégoûtée non seulement par le clergé de province mais aussi par sa propre mère, qu'elle ne craint plus et qu'elle voit comme elle est, faible et pitoyable.
« Le Visionnaire », c'est donc l'histoire d'une jeune homme qui se rêve une vie parallèle tant la sienne est fade et morne. Seulement, s'il quitte une réalité sombre, son songe l'est encore plus, du moins paraît plus inquiétant. N'importe, il fuit la mort qui le guette dans le réel tandis que dans son songe, ce sont non pas les domestiques et les faibles qui meurent, mais un comte qui agonise douloureusement tandis que sa fille meurt tout à fait et que son fils, homme beau et viril, à l'opposé de Manuel, craint la mort au point de tomber dans les affres de crises hystériques. Julien Green, si l'on peut lui reprocher l'architecture facile de ce roman, maîtrise en tout cas la psychologie humaine. Cette oeuvre est à la fois une observation et une étude, autant des moeurs catholiques que des pensées intimes et des façons de se dérober à sa propre réalité, à ses désirs et à sa peur de la mort. le tout dans un beau style.
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Ce roman de Julien Green à la construction originale s'articule autour du récit de Marie-Thérèse, auquel succède celui de Manuel et se conclut de nouveau sur l'histoire racontée par Marie-Thérèse. Sorte de triptyque narratif, ou miroir infidèle à trois faces.
Le récit de Manuel n'est en fait que le délire d'un jeune homme qui fuit la réalité dans les productions oniriques de son imagination : le château et ses habitants - la comtesse, les domestiques, le père moribond - Tout cela a été inventé de toutes pièces par Manuel pour s'échapper de la réalité de sa triste condition d'orphelin, chétif, malade et laid.
La réalité pour le jeune homme, loin du château et des ses habitants fantasmagoriques, c'est le désir et la sexualité réprimés de Manuel, confronté aux tabous d'une société sclérosée.
Pour Marie-Thérèse, la réalité est la désillusion et la renonciation à la foi catholique face à un clergé de province prêt à toutes les compromissions pour servir ses intérêts matériels.
Mais laissons à Julien Green le soin de décrire lui-même son roman :
« En deux mot, le Visionnaire est l'histoire d'un jeune homme qui s'évade de la vie quotidienne en se livrant au rêve, mais si sa vie quotidienne est sombre, son rêve est noir. Pour fuir l'enfer de l'ennui, Manuel se jette dans un autre enfer qui est celui du désespoir absolu. »
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Un roman fascinant. L'auteur reconstitue le cadre familial d'une petite bourgeoisie catholique de province où se confrontent la veuve d'un militaire haï et leur enfant unique, Marie- Thérèse, une fille de 14 ans que sa mère méprise et éduque durement. Les dérives de l'église catholique, dont les serviteurs savent circonvenir les jeunes esprits, sont justement mises en évidence. Dans ce contexte les pulsions sexuelles prennent un tour étrange. Ce ne sont pas celles de la jeune fille mais celles de son cousin, un peu plus âgé, Manuel, et de la veuve qui font avancer l'intrigue mais, en résumé, il ne se passe à peu près rien.
Il ne se passe rien par ce que le roman tourne surtout sur la mort, telle que pressentie par celui qui va trépasser et vécue par son entourage. Ce thème se situe dans un autre décor, aussi asphyxié mais plus original, celui d'un château onirique avec un personnage de vicomtesse méprisante, croquée de manière exceptionnelle. L'agonie du comte est assez longue pour que l'entourage passe du chagrin à l'impatience mais à la vérité l'auteur ne décrit pratiquement pas ce trépas.
Il ne décrit pas l'agonie par ce que ce roman traite essentiellement de la relation maitre- esclave, du mépris, en se plaçant du point de vue de celui qui est méprisé, qui le sait, qui le constate tous les jours et qui ne réagit pas. C'est le cas du personnage principal du livre, Manuel, le cousin.
J'ai beaucoup apprécié deux procédés mis en oeuvre par l'auteur : le fait de dérouler son récit en faisant parler successivement des personnages, l'un entrant en scène au point où son prédécesseur l'a quittée. Cela évoque la vie ou la mort, au choix, les vivants reprenant le flambeau en quelque sorte.
Le second procédé est celui du roman dans le roman. le roman hébergé est prémonitoire sous un habillage déformé ou symbolique. C'est pourquoi, celui qui l'a écrit, Manuel, est un visionnaire. Il n'a d'ailleurs guère de mérite à faire d'un roman une chose inévitable, mais son style est tellement plaisant qu'on souhaiterait que l'agonie perdure.
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Les romans de Green, d'inspiration autobiographique, témoignent des tourments d'une conscience déchirée par des obsessions et des problèmes insolubles.
Ici encore une fois , le héros, enfermé dans un univers étroit symbolisant les interdits moraux, découvre au final la vanité de la fausse libération.
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J'ai un avis partagé sur ce roman. La début me plaisait bien quand la narratrice se livrait à une description satirique de sa mère, femme enfermée dans les convenances sociales. Ensuite, le récit du cousin Manuel m'a plus déconcerté.
Sinon, le style, aujourd'hui un peu suranné de Julien Green m'a plu, d'autant plus que ce livre est court, on n'a pas le temps de s'ennuyer et de se dire "vivement que ça finisse!".
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Ne vous arrive-t-il jamais de vous perdre dans vos pensées, oui, de réfléchir si profondément que tout à coup vous ne savez plus où vous en êtes, ni ce que vous aviez dans l'esprit ? Alors il vous faut faire effort pour vous souvenir, pour reconstruire autour de vous le monde tel qu'il vous apparaît et, dans ce monde, retrouver votre place, mais pendant l'espace d'un éclair, il y a eu... le néant.
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Ses yeux bleu pâle ne se dirigeaient jamais à droite ou à gauche, mais devant elle. Il s'échappait de ses lèvres exsangues l'haleine chaude des religieuses qui ne dorment guère. Assise, elle ne s'appuyait pas au dossier de sa chaise, et lorsqu'elle se penchait en avant pour se lever, un grand Saint-Sacrement de nickel retenu à son cou par un ruban noir frottait la toile raide qui couvrait sa poitrine. Je me souviens qu'en récompense de ma bonne conduite elle me donnait deux ou trois cerises ou un abricot, me proposant toutefois d'en faire le sacrifice à Dieu. Un mystérieux sourire accompagnait ces paroles qui me semblaient venir d'un autre monde;
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Aujourd'hui que tout cela est loin et que je puis en juger avec plus d'expérience, j'ai l'impression qu'il croyait, en partie, aux histoires qu'il me racontait et qu'il subissait peu à peu une espèce d'envoûtement. (...)
J'en étais encore à jouer qu'il vivait déjà une espèce de vie hallucinatoire. Jeune et très étourdie, il ne m'était pas donné de comprendre que ce garçon timide cherchait la secrète issue d'un monde où trop de réalités le faisaient souffrir. Avec plus de coeur et plus d'attention, j'aurais lu dans ce regard souffrant qui se tournait vers moi à la dérobée comme s'il espérait un signe.
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Leur obstination jetait ma mère dans un embarras pénible; il y avait entre elle et sa soeur le fâcheux souvenir d'une rivalité amoureuse. Le temps ni l'adversité n'effaçaient rien, ni même la grande réconciliation qui précéda ma naissance. Jamais les deux femmes ne se regardaient sans qu'un même mouvement de colère les remuât toutes deux, et les reproches leur montaient aux lèvres avec la force d'un cri.
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Depuis quelques semaines en effet, je me libérais, peu à peu, de mes craintes anciennes ; en reniant mon héritage catholique, je trouvais un réconfort étrange dans l'espoir de disparaître à jamais. L'idée de revivre me fatiguait, me terrifiait, ou s'il fallait renaître à une vie nouvelle, je souhaitais humblement que ce fût avec une conscience amoindrie, qu'on me donnât de respirer sans souffrir, de me promener sans lassitude entre les colonnes d'un grand temple un peu sombre où le jour ne blesserait pas ma vue.
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Videos de Julien Green (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Julien Green
"[…] les auteurs d'aphorismes, surtout lorsqu'ils sont cyniques, irritent ; on leur reproche leur légèreté, leur désinvolture, leur laconisme ; on les accuse de sacrifier la vérité à l'élégance du style, de cultiver le paradoxe, de ne reculer devant aucune contradiction, de chercher à surprendre plutôt qu'à convaincre, à désillusionner plutôt qu'à édifier. Bref, on tient rigueur à ces moralistes d'être si peu moraux. […] le moraliste est le plus souvent un homme d'action ; il méprise le professeur, ce docte, ce roturier. Mondain, il analyse l'homme tel qu'il l'a connu. […] le concept « homme » l'intéresse moins que les hommes réels avec leurs qualités, leurs vices, leurs arrière-mondes. […] le moraliste joue avec son lecteur ; il le provoque ; il l'incite à rentrer en lui-même, à poursuivre sa réflexion. […]
On peut toutefois se demander […] s'il n'y a pas au fond du cynisme un relent de nostalgie humaniste. Si le cynique n'est pas un idéaliste déçu qui n'en finit pas de tordre le cou à ses illusions. […]" (Roland Jaccard.)
0:14 - Bernard Shaw 0:28 - Julien Green 0:45 - Heinrich von Kleist 1:04 - Georges Henein 1:13 - Ladislav Klima 1:31 - Michel Schneider 1:44 - Hector Berlioz 1:55 - Henry de Montherlant 2:12 - Friedrich Nietzsche 2:23 - Roland Jaccard 2:37 - Alphonse Allais 2:48 - Samuel Johnson 3:02 - Henrik Ibsen 3:17 - Gilbert Keith Chesterton 3:35 - Gustave Flaubert 3:45 - Maurice Maeterlinck 3:57 - Fiodor Dostoïevski 4:08 - Aristippe de Cyrène 4:21 - Générique
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Référence bibliographique : Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982.
Images d'illustration : Marquise de Lambert : https://de.wikipedia.org/wiki/Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles#/media/Datei:Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles.jpg George Bernard Shaw : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Bernard_Shaw#/media/Fichier:G.B._Shaw_LCCN2014683900.jpg Julien Green : https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-siecle-d-enfer-de-l-ecrivain-catholique-et-homosexuel-julien-green-8675982 Heinrich von Kleist : https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_von_Kleist#/media/Fichier:Kleist,_Heinrich_von.jpg Georges Henein : https://www.sharjahart.org/sharjah-art-foundation/events/the-egyptian-surrealists-in-global-perspective Ladislav Klima : https://www.smsticket.cz/vstupenky/13720-ladislav-klima-dios Michel Schneider : https://www.lejdd.fr/Culture/Michel-Schneider-raco
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