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sur 16879 notes
Hazel a un cancer incurable et des poumons en mauvais état. Au groupe de soutien ou elle va avec son ami Isaac, elle rencontre le beau Augustus, lui en rémission.
Une très grande histoire d'amour va naître entre eux, simple et belle.

Un roman d'une grande justesse, poignant, drôle, charismatique sur la maladie, la mort, la vie, l'amitié et l'amour.
C'est juste magnifique !
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« Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature.

Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie » (synopsis éditeur).

La pluie d'avis positifs qui a inondé la blogosphère en début d'année m'avait convaincue avant même que je débute la lecture. Je m'attendais à un ouvrage d'une rare intensité et la lecture a été à la hauteur de mes attentes.

Avec beaucoup de naturel et en toute simplicité, John Green nous accueille dans le quotidien d'Hazel Grace Lancaster, « malade professionnelle » (mais je ne fais que reprendre les termes de la narratrice). J'appréhendais que les propos ne soient condescendants ou ne flirtent de manière un peu trop effrontée avec le pathos mais le récit évite tout à fait ces écueils.

330 pages pour passer du rire aux larmes, d'une théorie audacieuse d'un jeune adolescent sur le devenir d'une balançoire au projet fou d'une cancéreuse en phase terminale de partir à plus de 7000 km de chez elle… et donc de l'équipe médicale qui la suite. Il est question de vie et de mort, on est sans cesse sur la brèche mais diable, que cette lecture est pétillante ! Que d'émotions, quelques pleurs épars, des rires fréquents mais surtout, un vif intérêt à l'égard de ce roman et puis, en vrac :

Un roman finalement assez court (330 pages).
Des ados qui regardent la mort dans les yeux, qui en parlent, qui en rient, qui en ont peur.
Les derniers chapitres plus courts, donnant l'impression que le rythme s'accélère et que cette course contre la mort.
Une impériale affliction : le roman dans le roman.
Une légère déception quant au contenu de la lettre finale.

Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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« Nos étoiles contraires » est un roman d'amour d'une grande intensité. Au-delà de leur cancer, Hazel et Augustus ont deux visions différentes d'abord leur univers. Et pourtant, ces deux-ci se trouveront pour affronter leurs craintes, les cailloux d'un chemin déjà bien abimé. Sans tomber dans le pathétisme, John Green nous offre un récit poignant.
(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.com/2013/09..
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Par où commencer ? Je ne suis jamais ressorti d'une lecture en étant aussi chamboulé... Malgré que j'attendais beaucoup de roman tellement que j'ai pu le croiser sur la blogosphère. Je me suis dit pourquoi pas on ne sait jamais et j'ai envie de vous dire que j'ai bien fait. Pour moi, il est plus qu'un coup coeur. Il a dépassé toutes mes attentes, même plus ! Bref, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il m'a bluffé.

Hazel, 16 ans se sait condamnée due à un cancer de la tyroïde qui a détruit ses poumons. Ces journées, non plus aucun intérêt, c'est pourquoi elle passe la plupart de son temps dans son lit en relisant en boucle son livre fétiche. Sous la contrainte de sa mère elle se rend au groupe de soutien. C'est alors qu'elle rencontrera un certain Augustus, qui est loin de lui être indifférent. Et s'il arrivait à la faire profiter de la vie comme elle ne l'aurait jamais pensé ?

John Green a une plume incroyable, en plus d'être magnifique, il arrive à nous transmettre des émotions qui arrivent à nous toucher au plus profond de nous. C'est un roman qui m'a complètement chamboulé, je pleure assez difficilement pourtant il a réussi à m'en arracher plus d'une... L'auteur manie tellement bien les mots qu'il arrive à nous faire passer du rire au pleure en une fraction de seconde. Il arrive à nous parler de sujets assez difficiles s'en pourtant tomber dans les clichés, bien au contraire ! Riche en rebondissements, on ne peut le lâcher. Pour tous vous dire, ce roman possède tout ce que je pouvais espérer même beaucoup plus !

La suite sur mon blog !
Lien : http://www.s0kellys.com/nos-..
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Nos étoiles contraires, c'est l'histoire d’Hazel Grace et d’Augustus ... Hazel qui est au stade terminal de son cancer des poumons, maintenue en vie grâce Phalanxifor (un médicament) et de Augustus qui est en en rémission mais qui a était amputé de sa jambe droite... ils se rencontrent à une réunion de soutien entre cancéreux et ne vont plus se quitter jusqu'à la fin ...

L'HISTOIRE DE DEUX ADOLESCENTS QUI TENTENT DE VIVRE TANT BIEN QUE MAL AVEC LEURS PEURS ET LEURS ESPÉRANCES ....

Une histoire touchante , émouvante , qui m'a fait sourire , rire , m'émouvoir et à certains moments j'avais les larmes aux yeux ... On s'attache facilement aux personnages, tous sans exception ..

Hazel est très touchante, attachante, elle ne supporte pas l'idée de faire souffrir les personnes qu'elles aime comme elle le dit plusieurs fois, elle a l'impression d'être une grenade dégoupillée prête à exploser à n'importe quel moment ..

Augustus est attachant à sa manière . Il prend la vie du bon coté, à rire , toujours de bonne humeur et il arrive à transmette tout cela aux personnes proche de lui ..
J'ai apprécié suivre l'évolution de leur relation , j'ai trouvé leur histoire d'amour adorable , touchante et émouvante , ils m'ont tous les deux fait rire et émue m'ont émue à plusieurs reprises ... j'ai été touchée par l'écriture qui est fluide mais remplie d'émotions ....


UNE HISTOIRE TRÈS BELLE HISTOIRE D'AMOUR ...


Le petit - : les passages de Peter Van Houten que je n'ai pas aimer ...

Enfin bref , c'est un beau coup de cœur. Une histoire, des personnages qui ont su me toucher et me faire ressentir pas mal d'émotions...

PS: si vous aimer mon avis , n'hésiter pas a laisser un petit message en dessous de mon avis sur mon blog ^^
Lien : http://une-enviedevasionlitt..
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Dans plusieurs billets un peu mitigés, j'avais lu que ce livre pouvait déprimer son lecteur, lui plomber le moral. Ce n'est pas l'impression que j'ai eu. Malgré le thème de la maladie, je n'ai pas trouvé ce roman larmoyant. Au contraire, au début du roman, il y a beaucoup d'humour, d'ironie et d'autodérision de la part d'Hazel, comme pour dédramatiser la situation et mettre le lecteur à l'aise. Ensuite, l'auteur laisse cela un peu de côté pour nous développer une très belle histoire d'amour…jusqu'à ce que, dans le dernier tiers du roman, la maladie nous rattrape, alors qu'on l'avait presque oubliée. Malgré tout, pour moi, c'est la lumière qui domine dans ce roman, que l'on referme avec l'idée que même si la vie craint parfois, il y a des choses qui en valent la peine. L'histoire d'amour d'Hazel et Augustus en fait partie, et j'en garde l'envie de croquer la vie à pleines dents.

Pour ceux que le thème de la maladie rebute, je vous dirais que comme l'auteur l'affirme lui-même, ce n'est pas un livre sur le cancer. C'est avant tout une romance qui prend les deux personnages par surprise et qui nous emporte avec eux. C'est aussi l'occasion de réfléchir sur le sens de notre existence, sur la mort, sur ce qu'il peut y avoir après. Je vous l'accorde, ce ne sont pas des thèmes très joyeux, mais c'est tellement bien dit. Quoi qu'il en soit, je retiendrai avant tout la romance, qui m'aura mis des étoiles dans les yeux et dans le coeur.

Les personnages sont le point fort de ce roman. Je me suis immédiatement attachée à Hazel et Augustus, pas parce qu'ils étaient malades, mais parce qu'ils sont drôles, intelligents, lucides. Non, ils ne sont pas héroïques, ils ne sont pas parfaits, ce ne sont pas de petits saints sublimés par la maladie. Oui, parfois ils se plaignent et s'apitoient sur leur sort. C'est justement ce qui leur donne leur réalité, leur humanité, et qui permet de les rendre si touchants. Néanmoins leur maladie les a beaucoup fait réfléchir sur la vie, et ils sont plus matures que la plupart des adolescents. Mais ils restent aussi quelque part des enfants, c'est ce qui est beau. J'ai également beaucoup apprécié leur ami Isaac, qu'un cancer des yeux a rendu aveugle.

J'apprécie beaucoup l'écriture de John Green, que j'avais découverte pleine d'humour dans « le Théorème des Katherine ». Ici, le ton est plus grave, mais on retrouve tout de même cet humour. On le découvre ici plus philosophe, et très doué pour la tendresse. Il nous livre un roman plein de sensibilité. Pour moi, ce monsieur est l'un des auteurs à suivre, c'est certain.

Ainsi, « Nos étoiles contraires » est un roman bouleversant, dans le bon sens du terme, qui a su me toucher en plein coeur. Oui, on pleure, car il est impossible de ne pas s'impliquer émotionnellement dans cette histoire. Comme Hazel, je suis tombée follement amoureuse d'Augustus Waters et cet amour m'a déchiré le coeur. Mais ça en valait vraiment la peine. Je n'oublierai pas de sitôt ces deux personnages qui m'ont fait partager un petit bout d'éternité (certains infinis sont plus vastes que d'autres, dirait l'auteur). Merci, John Green.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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Ce récit fait parti des rares récits qui vous prennent aux tripes, qui vous en envoie plein la gueule, qui vous font rire et pleuré en même temps, qui vous troublent, qui vous marquent, qui vous font réfléchir.
Hazel, jeune adolescente de seize ans est atteint d'un cancer. le seul traitement qui pouvait la sauver fonctionne. Mais peut-elle être heureuse alors qu'elle sait qu'elle va mourir? Sa mère la force à intégrer un groupe de soutien d'une église, ce qui agace et ennuie profondément la jeune filles. Mais lors d'une des cession, Hazel rencontre Augustus ( nom étrange pour un roman ado je trouve^^) et se lie d'amitié avec lui.
Mais leur sentiment évolue, leur maladie aussi. Augustus est en rémission et veut aider Hazel à réaliser son rêve. Car Hazel vient de lire un roman où l'auteur ne dit pas ce que sont devenus les personnages et cela perturbe la jeune fille qui contacte l'auteur pour lui demander quelle fin il a imaginé. ce dernier refusant de lui répondre Hazel veut aller à sa rencontre, en Europe.
Les deux adolescents sont très forts moralement, ils se battent pour vivre et pour s'aimer!
Ce livre m' a fait pleuré, m'a profondément touché, et je vais être honnête, j'ai pleuré en écrivant mon avis.
John Green à une écriture magnifique et touchante, et a su me faire rire et pleurer et ce dans un même chapitre.
Les points forts de ce roman sont les protagonistes, l'histoire, et le thème abordé.
La fin m'a profondément émue et marquée. La vie est tellement cruelle parfois!

En bref, je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce livre, qui fait parti des rares livres qui ne sont pas copiés sur les autres et qui est authentique.

Lien : http://passion-lecture31.sky..
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"Nos étoiles contraires" fait partie de ces romans inoubliables dont on ne sort pas indemne. Il est écrit tout en douceur. L'auteur traite pudiquement du cancer ; des personnes atteintes, des personnes en rémission, des personnes qui ne guériront jamais, de leur entourage.

Ce roman est magnifique. Hazel, condamnée à vivre avec un chariot à oxygène à ses côtés est pleine d'espoir. Elle ne sait pas si sa vie sera longue ou pas. Elle a déjà échappée à la mort, mais c'est une jeune fille très positive qui nous fait voir la vie du bon côté.

Hazel rencontre Augustus qui, au début du roman, est en totale rémission grâce à une amputation de la jambe. Augustus va faire découvrir à Hazel des personnages de jeux vidéo et Hazel va lui faire découvrir un roman « Une Impériale affliction » écrit par Peter van Houten. Ce roman dans le roman est l'histoire d'Anna une jeune fille atteinte d'un cancer. Elle est la narratrice et le livre s'arrête au milieu d'une phrase. Hazel et Augustus ont bien compris que le livre s'arrête parce qu'Anna est morte. Mais qu'en est-il des survivants. Car même après la mort d'un être cher, la vie doit continuer. Ils vont tout faire pour connaître la suite et même aller rendre visite à l'auteur aux Pays-Bas.

Tout deux sont obnubilés par ce roman et sa suite éventuelle jamais écrite. Les quelques mois de leurs vies que relatent « Nos étoiles contraires » tournent autour de van Houten et d' « Une Impériale affliction ».

En conclusion : roman sublime, drôle, émouvant qui se coupe en deux parties : une première moitié amusante, pleine d'espoir et une deuxième où la réalité du cancer et de son influence sur chacun des protagonistes reprend ses droits.
Lien : http://vepug.blogspot.fr/201..
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Il y a des sujets dont on se passerait bien dans la vie. La maladie fait sans conteste partie de cette catégorie. Alors lire des livres traitant de la maladie, sans façon… Cependant, même si Balzac dit que « la maladie n'est pas dans les livres, elle est dans le malade», c'est un sujet que je fuis souvent… Comme si la maladie était contagieuse et se transmettait de livres à lecteurs …

Pourtant la maladie rode partout. Que celui ou celle qui n'a jamais été malade au moins une fois dans sa vie lève la main. La maladie fait partie de l'homme. Henry Miller va même jusqu'à dire dans Tropique du Cancer que le monde entier est malade : « le monde autour de moi se dissout, laissant çà et là des îlots de temps. le monde est un cancer qui se dévore lui-même ».

Mais parfois, des rencontres inopinées nous poussent à réévaluer nos priorités et à dépasser nos peurs. Nous nous retrouvons contre toute attente à lire des livres sur la maladie, à les encenser, à les lire plusieurs fois Il faut avouer que la littérature traitant de ce sujet est de plus en plus présente, la maladie étant visiblement un sujet de moins en moins tabou. Citons le Malade Imaginaire de Molière encensé par l'Education Nationale française, L'Ecume des Jours de Boris Vian, maintenant adapté au cinéma ou La maladie de Sachs de Martin Winckler pour n'en citer que quelques-uns.

La littérature a cela de formidable qu'elle permet de toucher des sujets qu'on craint d'aborder dans la vie, avec plus de facilité. Elle permet souvent une autre approche de la maladie, une approche moins directe et plus douce permettant au malade d'exprimer son mal être et à ses proches de mieux l'appréhender.

Il devient donc de plus en plus difficile de fuir ce sujet.

C'est ainsi que j'ai croisé la route de Jess.

Lorsque je l'ai entendue parler de ce livre, j'ai dû m'arrêter de respirer quelques minutes. Tant d'émotions transparaissaient dans sa voix que mon coeur d'artichaut a eu besoin lui aussi de se poser avant de fondre. Quelque chose dans sa voix dépassait la tristesse du sujet et transcendait la souffrance. Sans même connaître le livre, j'étais touchée. Sans même connaître cette lectrice, je me suis sentie proche d'elle.

Lorsqu'un livre fait passer de telles émotions, cela donne une histoire hors du commun. Ce livre est un cadeau… Difficile à décrire.

Merci à Jess pour cette heureuse découverte!



Résumé de la quatrième de couverture :

Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence… Les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.



Mon avis :

Lorsqu'une histoire traite d'une jeune fille en phase terminale du cancer, on se dit logiquement que cette histoire n'a pas d'intérêt car forcément déprimante. Cependant lorsque cette histoire qui décrit une jeune femme atteinte d'un cancer en phase terminale tombe amoureuse, on se trouve tout simplement en présence d'une love story… Et c'est exactement ce que décrit Nos Etoiles contraires.

Rappelez-vous, le film de 1970, Love Story….


Ici, deux adolescents atteints du cancer se rencontrent.

Hazel Grace a 16 ans et se bat depuis ses 13 ans contre le cancer qui la prive d'oxygène, la forçant à trainer avec elle, où qu'elle aille et quoi qu'elle fasse, une bombonne d'oxygène. Augustus Waters a 17 ans. Ancienne star du basketball, il se retrouve avec une jambe en moins suite à la déclaration d'un ostéosarcome, une tumeur osseuse. Les deux adolescents se rencontrent au groupe de soutien des malades du cancer des jeunes. Ils sont instantanément attirés l'un par l'autre. Une jambe en moins, une bombonne en oxygène, une jeune femme maigrichonne et l'amour naît au premier coup d'oeil. Leur histoire d'amour était écrite dans leur maladie.

Ecrire sur des enfants atteints de cancer est une invitation spéciale à la sensiblerie, au pathos, et au ridicule lorsque l'écriture est mal maitrisée. Avec ce livre, John Green réussit à traiter d'un sujet difficile en respectant la beauté de la vie, sans se laisser aller au misérabilisme. Il évite parfaitement de tels pièges. Pourtant, il parle de vie, d'amour et de mort mais toujours avec sensibilité, intelligence, honnêteté et intégrité. Tout un florilège d'émotions se fait jour, destiné, peut être, comme il l'écrit dans ce roman « à être un réveil. Un cri de ralliement. Une perfusion de morphine ».


C'est l'histoire d'une fille avec une canule dans le nez, histoire de pouvoir respirer ce que ses poumons ne peuvent plus lui offrir, d'un type unijambiste et de leur ami aveugle. Pathétique ? Si seulement… Cela rendrait moins difficile le fait d'en parler aujourd'hui avec vous. Cette histoire réussit à célébrer la vie malgré la maladie. La maladie révèle les gens peut être, allez savoir…

Cette histoire me fait penser au premier vol du papillon, lorsque celui-ci se découvre des ailes et avec elles, la liberté.
Selon l'espèce à laquelle il appartient, la durée de vie d'un papillon peut varier de quelques heures à plusieurs mois. Et pourtant, il en verra des choses le papillon.

Hazel embrasse Augustus pour la première fois et elle a l'impression aussitôt d'être différente :
« Et c'est là qu'on s'est embrassé (...) L'espace autour de nous s'est évaporé et, pendant un instant, j'ai vraiment aimé mon corps, ce corps détruit par le cancer que j'avais passé des années à trimballer partout me semblait soudain valoir la peine que je me batte pour lui, valoir la peine que je supporte les tubes dans ma poitrine, les cathéters et les trahisons incessantes des tumeurs ».

Le papillon vient de découvrir qu'il avait des ailes et qu'il pouvait s'en servir.

Hazel est tombée sous le charme d'un roman qui parle d'une malade qui n'a pas survécu. le livre s'arrête brutalement sur une phrase non achevée, comme si l'héroïne était morte ou trop faible pour continuer son journal. Depuis, Hazel est obsédée par ce récit. Elle aimerait rencontrer l'écrivain pour que ce dernier lui raconte ce qui se passe ensuite pour ceux qui restent. Augustus va lire ce livre et tomber sous le charme du livre et, simultanément, d'Hazel. Il fera tout pour l'aider à réaliser ce souhait, malgré les faiblesses de leurs corps, coûte que coûte.

« Je me suis demandée si ce qu'on dirait de moi après ma mort se résumerait aussi à mon combat héroïque, comme si je n'avais rien fait d'autre de ma vie que d'avoir le cancer » se demande Hazel au début du livre.
Malgré la peur de l'oubli qui se fait plus présente à mesure que la maladie fait des siennes, Hazel commence à déployer ses ailes. Malgré la maladie qui gagne à nouveau Augustus Waters, lui aussi va découvrir qu'il a des ailes. Ils vont déployer leurs ailes en même temps et ensemble. Et tant pis s'ils sont tous deux « une grenade dégoupillée », prêts à exploser à tout moment. L'amour se vit.


« Tu vas vivre aujourd'hui le meilleur de ta vie. C'est ta guerre désormais ».

Une fois les ailes déployées, ils se découvriront enfin, entiers :
« Je m'appelle Hazel. Augustus Waters était le grand amour de ma vie. Notre histoire d'amour fut épique et je doute de pouvoir en dire le moindre mot sans tomber en larmes. Gus savait, Gus sait que je ne raconterai pas notre histoire d'amour parce que, comme toutes les vraies histoires d'amour, elle mourra avec nous, comme il se doit. J'espérais qu'il écrirait mon éloge funèbre, parce que personne mieux que lui…
Je me suis mise à pleurer.

OK. C'est impossible de ne pas pleurer. Comment est-ce que … OK.OK.

J'ai respiré profondément et j'ai repris ma feuille.
Comme je ne peux pas parler de notre histoire d'amour, je vais parler de maths. Je ne suis pas très forte en maths, mais je sais une chose : il existe des nombres infinis entre 0 et 1. Il y a par exemple : 0,1 et 0 ,12 et 0,112 et toute une ribambelle d'autres nombres infinis. Evidemment, l'ensemble de nombres infinis compris entre 0 et 2 et 0 et 100 000 est beaucoup plus important que celui compris entre 0 et 1. Certains infinis sont plus vastes que d'autres, nous a appris un écrivain qu'on aimait bien, Augustus et moi. Il y a des jours, beaucoup de jours où j'enrage d'avoir un ensemble de nombres infinis aussi réduit. Je voudrais plus de nombres que je n'ai de chances d'en avoir et, pour Augustus Waters, j'aurai voulu tellement plus de nombres qu'il n'en a eus. Mais, Gus, mon amour je ne te dirai jamais assez combien je te suis reconnaissante de notre petite infinité. Je ne l'échangerais pas pour tout l'or du monde. Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse ».


Voici un condensé de contraires qui mêle étroitement laideur et beauté. Ce livre est une belle romance. Toutefois cette histoire va bien plus loin qu'une simple histoire d'amour. Ce livre porte sur la vie, la mort, la maladie, l'héroïsme et j'en oublie certainement. Ce livre porte sur le cancer mais il n'est pas un livre sur le cancer. Il consume la vie d'Hazel et d'Augustus mais il ne les définit pas.

Ce livre est un condensé de contraires qui soulève tant de questions qu'on reste sur le sol, hébété par les coups assenés par l'auteur contre son lecteur. Délicatement subtil, on rit, on pleure, on sourit, on crie mais surtout on perd toutes notions d'espace, de temps et d'identité. Soudain, on se retrouve sur un sol, on ne sait où, et on n'arrive plus à déceler les coups des caresses de l'auteur. On rit alors que le sujet est difficile. On pleure alors que l'histoire est souvent très drôle. On sourit alors qu'il n'y a aucune raison apparente. On a plutôt l'air bêta, tout seul, dans notre coin, à sourire ainsi, presque sur commande. Alors, on essaie de se contrôler. On reste sage. On attend quelque chose de précis. Un autre évènement s'y substitue. Et puis soudain, sans crier gare, on a le souffle coupé, tant les mots se sont emparés de nous violemment. C'est rapide, c'est doux et violent. C'est à n'y rien comprendre. Et on est là, les yeux hagards enfouis dans des profondeurs qu'on ne sait déterminer (de la terre peut-être, de l'auteur lui-même ou de soi, ayant trouvé mystérieusement un chemin au plus profond de notre être. Peut être les trois. On ne sait plus). Va-t-on s'y noyer ou au contraire y vivre pour le restant de nos jours ? On ne sait pas et surtout on ne réfléchit plus. Les yeux hagards, on pleure, on rit et une main invisible nous sèche le visage tout en nous assénant des coups sur le cabochon. Puis le silence se fait. Curieuse sensation. La dernière page se ferme. On a la sensation d'avoir grandi plus rapidement en quelques pages qu'en plusieurs années.

Lien : http://aupetitbonheurlapage...
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Sur la couverture est écrit Meilleur roman 2012 pour le Time Magazine. Je ne sais pas si c'est vrai mais en tout cas ce roman m'aura marqué et me marquera encore pour longtemps.

D'abord, parce que j'ai commencé par sourire et rire grâce à ces personnages qui n'ont pourtant rien pour être drôles. Mais Hazel n'est pas une adolescente comme les autres.

Ensuite, parce que je me suis attachée à ces personnages, leurs souffrances, leurs joies et leurs petits progrès. Parce que j'ai eu envie d'y croire avec et pour eux. Parce que je sais comme tout le monde comment tout cela finira.

Enfin, je vous conseille ce merveilleux roman qui m'a fait pleuré pendant une bonne moitié de ses pages parce que rien qu'en écrivant cet article me voici qui pleure encore. Je remercie John Green d'avoir écrit un roman si puissant, des personnages si attachants, et d'avoir avec une tendresse infinie relaté des faits, durs, mais réels.

A tous les Hazel et Augustus de la Terre, nous ne vous oublions pas.
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