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Georges Belmont (Traducteur)Hortense Chabrier (Traducteur)
EAN : 9782264037961
368 pages
10-18 (06/11/2008)
3.6/5   61 notes
Résumé :
Au début des années 1970, l'Amérique du Sud bruisse de mouvements révolutionnaires. Pour attirer l'attention, l'un d'eux décide d'enlever l'ambassadeur américain. Mais il y a erreur sur la personne et les guérilleros capturent à sa place un consul honoraire britannique, de surcroît alcoolique, sans grande importance pour eux, ni pour son pays...
De tous ses romans, "Le Consul honoraire" était celui que Graham Greene préférait. Peut-être parce que sous les ato... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je n'ai pu lire ce livre au-delà de cent pages.
Nul doute que j'étais encore en vacances
Impossible d'entrer dans ce lourd sarcophage
Hier encore je sortais de l'enfance.
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Dans une petite ville d'Argentine, le docteur Plarr mène une vie calme, entre ses malades, les deux autres anglais sur place, et ses maîtresses successives. Jusqu'au jour où un ancien camarade de classe, connu lors de son enfance au Paragay, prêtre défroqué, lui demande des renseignements sur la visite de l'ambassadeur des États-Unis. Incapable d'imaginer l'ami d'autrefois dans le rôle d'un féroce guérilléro, Plarr les donne. Seulement, ce n'est pas l'ambassadeur qui se retrouve enlevé mais, par un concours de circonstances, le consul honoraire de Grande-Bretagne, dont Plarr est d'ailleurs l'amant de l'épouse!

Vu le résumé, on pourrait penser qu'il s'agit d'un banal roman d'espionnage, mais ce serait méconnaitre Graham Greene. du thème, il tisse un roman marquant, un peu triste en fait, sur la foi, l'amour, la paternité, la culpabilité, sur l'Amérique du Sud des années 70, aussi , toute de guérilléros, de pauvreté et de machismo, pleine de contradictions, coincées entre ses aspirations et les manipulations du puissant voisin du dessus.... Brillant.
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Un groupe de révolutionnaire marxiste projette d'enlever l'Ambassadeur des États-Unis lors de son passage dans une ville de province au nord de Buenos Aires, pour faire libérer des camarades emprisonnés dans les geôles du Paraguay. La mauvaise préparation du plan, l'inexpérience des ravisseurs et un malheureux concours de circonstance ont pour conséquence une fatale erreur. Au lieu d'un ambassadeur, c'est un consul britannique honoraire, alcoolique et ayant dépassé l'âge de la retraite qui se retrouve l'objet du rapt, autant dire du menu fretin, rien qu'y puisse faire pression sur Alfredo Stroessner par le biais de son protecteur Yankee. Séquestré dans une baraque de la favela d'un barrio populaire, dans l'antichambre de la mort, rendu à moitié comateux par l'interaction de la morphine qu'il a reçu avec son éthylisme permanent, le consul honoraire Fortnum reçoit la visite de son compatriote et ami le médecin Parr. Il s'avère que ce dernier ne joue pas franc jeu avec le prisonnier. Non seulement les ravisseurs ne lui sont pas inconnus, mais il appert que la jeune épouse du décati Fortnum, ancienne pensionnaire d'une maison close, est enceinte de ses oeuvres...

Opus d'un auteur qui a su se renouveler au fil de sa carrière, écrivant des romans aux tonalités fort différentes, le Consul honoraire, si sa qualité ne le distinguait pas déjà par soi-même, pourrait trouver sa filiation dans le chef-d'oeuvre de Greene qu'est la Puissance et la Gloire. On y retrouve une humanité déchue, en proie aux remords, taraudée par des crises de conscience, soumise aux dilemmes qu'imposent certaines situations critiques. le présent roman s'inscrit ainsi dans la meilleure veine d'un auteur majeur du XXème siècle.
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On pourrait croire ce roman humoristique mais en fait pas vraiment… Dans un pays en révolution le docteur Plarr vit une petite ville morte, soigne ses malades toute la journée et converse le soir avec ses seules relations anglaises le docteur Humphries et le consul honoraire Charley Fortnum. Charley Fortnum est un personnage grotesque et alcoolique, qui ne sert à rien pour son pays et qui vivote de ce que lui donne l'état anglais. Un beau jour, il se fait enlever par mégarde à la place de l'ambassadeur. Mais qui voudrait relâcher des prisonniers de guerre en échange de la libération de ce petit consul honoraire inconnu et inutile ?

Le concept de l'oeuvre est cynique et drôle mais le récit est plutôt triste. On voit un Dr Plarr qui se débat entre ses origines anglaises et sud-américaines, qui vit une vie assez morne, soignant des malades toujours plus nombreux, ne croyant à rien et n'arrivant pas à nouer de vraie relation avec les femmes. le consul honoraire profite du système et reste en vie grâce à sa bouteille quotidienne. Les révolutionnaires vont vers une impasse et continuent leur combat qui s'essouffle. L'ambassade n'a que faire de ces récriminations et attache plus d'importance à des petits scandales (le consul honoraire épouse une prostituée de 20 ans…)

Ce n'est pas beau et Graham Greene vise juste quand, grâce à l'enlèvement d'un absurde personnage, il arrive à mettre en valeur toutes les misères sud-américaines et les incohérences révolutionnaires.
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Livre ennuyeux, dialogues inintéressants, histoire laborieuse, je me suis fait violence pour ne pas abandonner avant la page 100. Arrêté à 101. Quel somnifère... zzzzzzzzzz zzzzzzzzzz zzzzzzzzzz zzzzzzzzzz zzzzzzzzzz zzzzzzzzzz zzzzzzzzzz zzzzzzzzzz zzzzzzzzzz zzzzzzzzzz zzzzzzzzzz zzzzzzzzzz (ouf, 250 caractères)
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La vie n'est pas ainsi faite. La vie n'est ni noble ni digne. Même la vie en Amérique latine. Rien n'est inéluctable. Elle a ses surprises, la vie. Elle est absurde. Et, à cause de cette absurdité, il y a toujours de l'espoir. Voyons donc, qui sait si même on ne découvrira pas un jour la guérison du cancer et du simple rhume ?
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Au temps où l'on avait la foi, il n'y avait pas de roman policier [...] Oui, au temps où les gens croyaient en Lui, , Dieu était le seul détective. Il était la loi. Il était l'ordre. Il était bon. Comme votre Sherlock Holmes. C'était Lui qui donnait la chasse aux méchants pour les punir, et qui découvrait tout.
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Tu crois à l'évolution, Eduardo, même s'il arrive que des générations entières d'hommes retombent dans la bestialité. C'est une longue lutte et une longue souffrance que l'évolution, et je suis convaincu que Dieu passe par la même que nous... et que la Sienne est plus douloureuse encore, peut-être.
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"There's nothing wrong in love, Clara. It happens. It doesn't much matter who with. We get caught up," he told her, and remembering what he had said to young Crichton, he added, "we get kidnapped," attempting a feeble joke to reassure her, "by mistake."
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"Jealous of Charley Fortnum ? Why should I be jealous ?" He couldn't control his voice. "Jealous because of the child ? - but the child's mine. Jealous because of his wife ? She's mine as well. For as long as Iwant her."
"Jealous because he loves."
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Videos de Graham Greene (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Graham Greene
Des tranchées d'Argonne à Monrovia en passant par Dakar, New York et Paris, une fresque romanesque puissante qui court d'une guerre mondiale à l'autre, rythmée par les accents vibrants du jazz. 1918. Percussionniste virtuose à l'école des djembés de Gorée, Jules, interprète du régiment de Noirs américains sur le front de cette France ravagée qu'il ne connaît qu'à travers Maupassant, vit à l'aube de l'armistice un amour éphémère avec l'épouse d'une « gueule cassée ». Ce souvenir indélébile l'accompagnera après la guerre dans son long périple à travers l'Amérique bouillonnante des Années folles, quand il rejoint le jazz-band de ses anciens compagnons de guerre, en tournée dans le Sud raciste, puis triomphe au célèbre Cotton Club de New York.
Sa vie croise celle de Joséphine Baker qui l'emmène, avec sa Revue nègre, à Paris où l'amitié qu'il scelle avec l'écrivain-espion Graham Greene les entraîne dans une périlleuse expédition en Afrique. Ils iront jusqu'à Monrovia, capitale du Liberia, sur les traces de Julius Washington, l'arrière-grand-père de Jules, premier grand reporter photographe noir américain. Alors que de nouveau une guerre s'annonce, Jules s'installe à Mamba Point, dans la maison de Julius, l'homme qui a tenté de révéler la véritable histoire de ce pays : celle de ces esclaves affranchis envoyés en Afrique pour bâtir une nation libre. Un rêve devenu cauchemar.
https://bit.ly/3wejAfI
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