Au départ, j'avais perdu espoir de voir ce troisième tome se faire publier. Et à ma grande joie, il a fini par arriver. J'avais beaucoup aimé les deux premiers tomes.
Or, j'avoue que ce troisième tome ne m'a pas vraiment conquise. J'ai trouvé certaines situations tirées par les cheveux et l'intrigue en général ne m'a pas plu plus que ça. Est-ce parce qu'il y a eu autant de temps avant que je ne replonge dans cette série? Je ne peux le dire.
Bref , ce dernier tome ne m'a pas passionné autant que je l'aurais voulu. Malgré tout, j'ai été ravie de retrouver Tycho, Amélia et Marco. La girouette Giulietta m'a énervée. Alonzo aurait mérité bien pire que le dénouement fait par l'auteur. Venise m'a paru toujours plus ignoble et une ville à fuir.
Pour conclure, un tome attendu, mais qui n'aura pas réussi à combler mes attentes. Des passages qui m'ont ennuyé et une histoire qui tourne en eau de boudin. Dommage, je vais tout de même rester sur mes bonnes impressions concernant les tomes précédents.
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J'ai déjà critiqué les deux premiers tomes de la trilogie, et je suis à bout de forces.
Pour être honnête, j'ai seulement lu les quatrième de couverture, qui suffisent à mon bonheur.
C'est pour cela que je ne note pas, après tout ces livres ont peut-être d'autres qualités
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Ses réflexes étaient peut-être engourdis, mais les nuits étaient bien plus longues et ces quelques heures supplémentaires le ravissaient. Alors que l’aube approchait, il abandonna Giulietta à ses rêves, avec son bébé bien en sécurité dans la pièce voisine et un garde devant sa porte. Il n’avait toujours pas trouvé de réponse acceptable à sa question. Selon toute probabilité, il n’était pas passé à l’acte parce qu’il aurait dû alors tuer également Maria Dolphini. Cela ressemblait dangereusement à un cas de conscience. Et un maître Assassini doté d’une conscience n’avait plus aucune utilité
Se laisser impressionner par les autres parce qu'ils étaient plus âgés, parce qu'ils étaient des hommes ou parce qu'ils étaient imbus d'eux-mêmes n'aidait pas à bien choisir ses amis et encore moins ses conseillers.
[ed. Bragelonne, 2015, p. 235]
La chronique de Gérard Collard - Le dernier banquet