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Assassini tome 1 sur 3

Sylvie Delloye (Traducteur)
EAN : 9782352944874
384 pages
Bragelonne (08/07/2011)
2.55/5   37 notes
Résumé :
1407. Venise est à son apogée.
Le duc Marco est aux commandes… en théorie, car il est niais et son oncle et sa tante gouvernent à sa place. Ils règnent sur les mers, dictent les lois et semblent tout-puissants. Même s’ils craignent des assassins meilleurs que les leurs…
Une nuit, tout bascule. La cousine du duc, qui devait être mariée de force, est enlevée par des pirates mamelouks. La guerre est inévitable.
Au même moment, Atilo, l’assassin en ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Résumé du livre :

Venise est à l'apogée de sa puissance. En théorie le duc Marco commande. Mais son oncle et sa tante gouvernent. Ils craignent des assassins meilleurs que les leurs…
Atilo est l'assassin en chef du duc. Il s'apprête à tuer lorsqu'il voit un garçon accroupi au-dessus d'un homme. La vitesse à laquelle le garçon esquive un poignard et escalade un mur stupéfie Atilo. L'assassin sait qu'il doit trouver le garçon… Non pas pour le tuer, mais parce qu'il a enfin trouvé quelqu'un digne d'être son apprenti…

Mon avis :

Une histoire de vampire à Venise ? Oh oui, pourquoi pas !

… Et bien en fait, bof.

Il y avait pourtant du potentiel : Une Venise toute puissante du 15ème siècle, des jeux de pouvoirs entre différents partis, le tout soutenu par des sectes ou ordres secrets, et en prime, un vampire.

On nous présente J.C.Grimwood comme le nouveau Anne Rice et «Lame damnée» comme le nouveau « Lestat le Vampire ». M'est avis qu'ils n'ont jamais dû lire ce chef d'oeuvre. Peut être se sont-ils contentés du film « La reine des damnés » ( 2002, Michael Rymer ), pseudo adaptation ratée de la vie de Lestat…

L'histoire en elle même :

Les premiers chapitres ne sont pas désagréables, le contraste entre les deux faces de Venise, belle de jour, mortelle la nuit, est bien présenté. Nous sont alors présentés deux des personnages principaux, Atilo, le futur »maître » qui dans son comportement, ses actions et ses capacités nous fait penser à une pâle copie de Durzo Blint ( L'ange de la nuit, Brent Weeks ), et Giulietta, fugueuse de 15 ans qui est en réalité l'un des personnages les plus importants de Venise de par sa famille. Cette présentation se fait avec une certaine menace sous-jacente, que les protagonistes semblent bien connaître, et pour qui ces »monstres » sont une réalité. Ma réaction ? Des vampires évidemment ! Et bien non . Je vous laisse deviner qui incarne cette fameuse menace selon Grimwood… allez un effort… des loups-garous. Quel sens de l'originalité me direz vous. Mais après tout, que serait un roman de vampire sans leurs ennemis séculaires… Rectification, que serais un roman de vampire en ce début de 21ème siècles sans surfer sur la vague vampires contre garous ? de « Underworld » à « Twilight » et en passant par « La communauté du sud » ou « Vampire Diaries », le loup garou est désormais l'ennemi numéro un du vampire.

Vampire, vous avez dit vampire ? Notre héros buveur du sang, qui n'apparaît pas dès le début du roman, s'opposera donc à ces bêtes poilues. Passons sur ce manque d'inventivité flagrant, et réintéressons nous à l'histoire. Malgré ça les premières pages du roman sont assez bonnes, la mise en place d'une ambiance bien sombre comme je les aime, mais très vite, tout s'essouffle. On se rend compte que les personnages n'ont rien d'intéressant, mis à part peut être Alexa. Notre vampire, Tycho, n'est pas du tout convaincant et l'histoire perd tout son intérêt.

L'auteur veut clairement prendre une direction Dark fantasy, et pour cela en fait des tonnes : misogynie omniprésente, scènes inutiles de torture ou écoeurantes ( il n'y a pas un chapitre où on ne nous parle pas de bains d'excréments ou d'urine … ), et il faut attendre les dernières pages pour le twist vampirique, qui est, c'est vrai, plutôt bienvenue.

Quand au style de l'auteur, nous sommes à des années lumières en arrière d'Anne Rice. Sa plume est lourde, sans aucune fluidité. Les descriptions sont barbantes car toutes semblables. Les dialogues n'ont pas ce rendu vivant qui vous fait aimer les personnages.

Autre point négatif, et pas des moindres, les ellipses temporelles sans queue ni tête. L'auteur est en plein milieu d'une scène, et arrivé au milieu du paragraphe nous nous retrouvons deux semaines plus tard, et ce sans aucune explication. Tel de mauvaises coupures au montage…

En conclusion, je suis déçue, je m'attendais à plus, en voyant ce que nous promettait Bragelonne sur la couverture. Fans de Dark fantasy ou de vampires, je ne vous conseille pas ce roman, tant peu de choses se tiennent. Faire de la Dark fantasy ce n'est pas juste enchaîner scènes malsaines sur scènes malsaines… scènes qui sont en plus mal faites.

Lirais-je la suite ? Oui. Je veux voir ou l'auteur veut aller, si le deuxième tome relève le niveau et, après tout, je déteste ne pas finir une saga.
Lien : https://elvenbooks.wordpress..
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La maison Bragelonne édite la majeure partie des ouvrages de fantasy que je lis au quotidien, c'est un fait. Et c'est sans doute la raison pour laquelle l'obtention de ce premier partenariat avec eux, par l'intermédiaire de Livraddict, revêtait une importance toute particulière pour moi. La couverture était magnifique, le résumé plus qu'alléchant, l'auteur présenté comme le digne successeur d'Anne Rice... Wouah, je m'attendais à un véritable feu d'artifice ! Quelle cruelle déception.

Je vais essayer de démêler l'écheveau de ce que je ressens, une immense perplexité, pour l'essentiel. D'emblée, j'ai trouvé le style de Jon Courtenay Grimwood terriblement lourd et confus, et j'ai traîné cette impression jusqu'à la dernière page. On nous raconte une Venise a priori passionnante, pleine de mystères et de secrets, d'intrigues et d'assassins, une Venise dans laquelle, avide lecteur, on se délecte à l'avance de plonger. Mais c'est à grand renfort de noms de lieux qui n'évoquent pas grand-chose, pour ne pas dire rien, et de mots en italien qui n'évoquent guère plus.

On évoque des créatures de l'ombre dont on croit reconnaître les silhouettes indistinctes dans les brumes de la cité : vampires, loups-garous, sorcières... et en réalité non, pas tout à fait, mais sans qu'on comprenne au juste ce qu'elles sont vraiment, ni même qu'on essaie de nous l'expliquer, en fait. On nous présente des personnages multiples et variés, mais la manière dont ils tombent brusquement comme un cheveu sur la soupe n'a rien de très convaincant. Au final, tout cela se mélange et s'entremêle pour tisser un récit difficilement compréhensible.

J'ai envie de dire que trop de mystère tue le mystère. A force de distiller ses explications au compte-gouttes pour préserver son intrigue, une intrigue compliquée, au demeurant, dont on ne fait finalement qu'effleurer tous les tenants et les aboutissants à la fin de ce premier tome, Jon Courtenay Grimwood nous perd complètement en route. Comment se sentir un temps soit peu concerné par un personnage dont on ne sait même pas ce qu'il est exactement, et qui d'ailleurs ne le sait pas lui-même ? Les situations s'enchaînent, parfois sans lien apparent de cause à effet. Comment apprécier une intrigue à laquelle on ne comprend rien jusqu'aux toutes dernières pages ?

J'ai aussi envie de dire... dommage. Parce qu'il y a de l'idée dans cette histoire, de l'originalité aussi, mais tellement mal exploitées que ça en est navrant, voire même frustrant. Parce que je suis convaincue que ce livre aurait pu être formidable si l'auteur avait fait des choix différents, en particulier celui de ne rien nous révéler de son intrigue et de son héros avant les trente dernières pages ! Je pense que je lirai la suite, sans précipitation non plus, soyons honnête, mais je l'espère sincèrement plus aboutie. Un grand merci néanmoins aux Editions Bragelonne et à Livraddict pour cette découverte pour le moins... inattendue !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Plutot favorablement influencé par mes précédentes lectures de fantasy concernant des "assassins" ("L'assassin du Roi" de Robin Hobb et "l'ange de la nuit" de Brent Weeks) et plutot inspiré par un changement d'univers (Venise au XVème siècle), j'avais de bons espoirs en achetant ce roman.

Le bémol était qu'à l'évidence il sacrifiait lui aussi à la mode vampirique actuelle, mais les vampire peuvent aussi donner de bons romans ("le necroscope")...ou pas ("13 balles dans la peau").

Au final ce sera...ou pas!

Mais pour être honnête ce n'est pas le vampire qui est seul responsable de ce résultat.

Tout commençait plutot bien lors d'une poursuite dans une venise mystérieuse où l'obscurité de la nuit semblait mortelle car peuplée de féroces créatures. Surprise ce n'étaient pas des vampires mais des lycanthropes!

Juste une remarque qui me traversa l'esprit à ce moment là: les vampires et les loups-garou sont décidemment destinés à s'affronter depuis la saga cinéma "Underworld"!

Mais en fait le vampire n'était pas encore apparu, et toute la première partie du livre conduisant à son apparation m'est apparue trop embrouillée, comme si le réalisateur (pardon l'auteur) avait du faire des coupes au montage (oh zut, pardon, la relecture) et que cette obligation de coupe l'avait conduit à sacrifier des pages pour gagner en concision, peut etre en rythme mais du coup en saccadant trop l'histoire... Alors erreur d'auteur ou demande de l'editeur? je ne sais, le résultat restant pour moi un raté.

Puis le vampire vint... Bon il est pas mal avec ses forces et ses faiblesses, et aussi son mystère sur ses origines. Comment le capturer, comment le "dresser" pour en faire un super assassin? ce n'est pas ininteressant, mais sans plus. A coté de cela, la destiné de Venise, les grandes manoeuvres des états (car il y a bien sur un arrière plan de guerre comme dans toute bonne fantasy) restent trop peu présentes et inexpliquées.

On bondit de toit en toit dans Venise comme dans le jeu vidéo "Assassin Creed", on affronte une armée de loups garous comme dans le film "Underworld", on est un vampire maudit et amoureux d'une femme innacessible comme dans un livre de Bit lit... mais on n'est pas dans un livre prenant

Parfois les tomes suivant d'une saga font oublier les imperfections ou le classicisme du premier, si c'est le cas ici c'est dommage car je ne me lancerai pas dans la suite.
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J'étais très excité lorsque Livraddict a proposé ce roman en partenariat car je me disais que le mélange historico-fantasy et bit-lit ne pouvaient que donner naissance à un petit bijou littéraire. Comme pour le Huit de Katherine Neville, j'aime les histoires alternatives et ce, uniquement si elles sont bien menées. Malheureusement, cela n'a pas été du tout le cas avec cette lecture…

Le Duc de Venise est incapable de gouverner, laissant sa tante et son oncle à régner comme régents, souvent en oppositions les uns aux autres. Un jeune vénitien combat contre les nobles de son éventuel mariage avec l'Etat. Sans oublier que le prince allemand Léopold bataille pour renverser Venise, un ancien esclave à la tête des Assassini, une sombre armée qui applique la puissance à Venise, et un jeune vampire amnésique échoué près des quais.

Tycho va être recruté dans les rangs décimés de l'Assassini, mais il est un garçon qui se découvre peu à peu après avoir perdu la mémoire. Il n'est pas réellement mortel et ses désirs grandissent quotidiennement. Même s'il est un personnage principal de ce premier tome, il est aussi le moins convaincant. Ses motivations ne parviennent pas à tenir la route, en particulier dès qu'il réalise à quel point il est puissant. En combinaison avec un engouement, voire même l'amour, il devient complètement intolérable à certains moments. C'est seulement à la grande révélation finale qu'il commence à devenir un minimum intéressant.

D'autres personnages essayent tant bien que mal d'être crédibles aux yeux du lecteur, mais beaucoup de personnages secondaires semblent hors de propos et forcés, surtout dans la façon dont ils continuent à être dans les lieux les plus improbables.

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La plume de Jon Courtenay Grimwood est lourde et ennuyeuse. Si j'avais voulu connaître l'histoire de Venise et de tout ce que contient cette ville, j'aurais jeté mon dévolu sur une brochure touristique ! Tout d'abord, j'ai trouvé que l'intrigue était difficile à suivre. L'auteur aime un peu trop les phrases et les ponctuations bizarres… Rien qu'avec ces deux éléments, je me demandais s'il existait un GPS littéraire pour pouvoir retrouver son chemin sans encombre. Il faut également ajouter un nombre incalculable de personnages, de discussions et de descriptions historiques futiles, qui alourdissent grandement l'intrigue déjà peu existante. Pourtant, les idées de l'auteur étaient novatrices, mais ce potentiel a été irrémédiablement gâché et mal exploité.

Ce roman est aussi un concentré de maltraitance contre la gente féminine. On passe de la jeune femme maltraitée, violée à l'horrible assassinat de celle-ci. Certes, quelques personnages réussissent à s'échapper de ce massacre misogyne, mais elles peuvent être comptées sur les doigts d'une main. Au fur et à mesure qu'on avance dans le roman, on s'attend à un certain degré de violence implacable qui laisse un goût désagréable dans la bouche. Autre élément qui m'a également choqué, la présence des mots en italien. Ces mots se trouvent à chaque page et, ne parlant pas cette langue, je n'avais pas spécialement envie de commencer à chercher la traduction de chaque mot pour mieux comprendre.

Conclusion, ce premier tome est une énorme déception vis-à-vis des attentes que j'avais. Est-ce que je me laisserais tenter par le second tome de cette saga ? Je n'en suis vraiment pas sûr… Bien sûr, je conseille cette lecture à toutes les personnes qui sont friandes de ce style et qui y trouveront d'office leur bonheur, malgré une misogynie rigoureusement présente.
Lien : http://bibliodekorto.blogspo..
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Je viens de voir la quatrième de couverture de l'intégrale, et rien qu'à la lire , ça promet !
-A Venise, les fonctions de Doge (c'est le titre qu'il est usuel d'employer, on peut à la rigueur employer le terme de “Duc”, mais ela renvoie à une institution très différente) n'est pas héréditaire, mais électif. le Doge est choisi parmi les hommes d'$âge mur, ayant derrière eux une carrière dans le grand commerce et les institutions de la République; rien à voir avec un Duc féodal, et aucune chance de voir un simplet accéder à ce poste.
-les mamelouks ne sont pas et n'ont jamais été des pirates; il s'agissait à l'origine d'un corps d'élire de l'armée du sultan d'Egypte, , recruté parmi des esclaves ou esclaves affranchis, à l'instant des janissaires ottomans; ils s'emparèrent du pouvoir en
1250 et le gardèrent jusqu'à la conquête ottomane; cependant ils conservèrent un rôle important, qu'ils avaient toujours à l'époque de l'expédition d'Egypte
bon, d'accord, je cherche encore la petite bête! OK, alors puisque c'est de la fantasy, on n'a qu'à dire que ça se passe dans un univers parallèle.
Seulement, "le meilleur roman de vampire depuis Anne Rice"...aïe, aïe, aïe!
Parce qu'Anne Rice, ce n'est pas une référence!
Remarquez, ça ne veut rien dire, ce texte a été écrit par quelqu'un qui n'a sans doute lu ni Grimwood, ni Rice.
A ce jour, et sauf erreur, on compte 6394 nouveaux Stephen King en rayon, (non, j'exagère, mais pas loin).
En tout je passerai mon chemin.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
22 août 2011
Une lecture donc pas désagréable, mais sans doute à éviter si vous aimez les récits ciselés, aux solides intrigues complexes et chiadées ou les personnages bien campés.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Son nom continuait à lui échapper, tout comme l’espoir et la liberté. Dans les heures qui suivirent, le garçon flotta aux limites de l’inconscience. Parfois il avait l’esprit aiguisé mais, le plus souvent, l’intérieur de son crâne, où ses souvenirs auraient dû se trouver, ressemblait à un désert aride.
Il ne discernait dans sa prison que des ombres qui se détournaient de lui ; et des voix qu’il ne pouvait entendre avec clarté.
Fais attention, se dit-il. Écoute.
Il le fit. Il entendit des voix de l’autre côté des murs en bois. Une foule, d’après le bruit, qui se disputait. Et même si ce qu’il perçut était à peine plus fort qu’un murmure, il sut qu’il ne connaissait pas la langue employée. Une voix lança un ordre d’un ton sec, une autre protesta. Puis quelque chose s’écrasa contre le mur juste en face de lui.
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La bête trébucha, referma ses mains grifues autour de son cou et tomba à genoux, se balançant d'avant en arrière. Comme si elle pleurait en silence. Peut-être le faisait-elle, songea Tycho, qui s'en moquait dans tous les cas.
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