Théodore Boone, tome 2 : L'enlèvement

: Si les lecteurs ont apprécié le premier tome, le deuxième devrait recevoir un accueil excellent. On s'attachait déja facilement à ceThéo et son appareil dentaire, fils d'avocats, médiateur en herbe au tribunal pour les copains dont les difficultés réclamaient quelques notions de droit. Les soucis sont en général d'ordre domestique, à l'échelle de ces ados, des problèmes de voisinage, familiaux, de fourrière pour ceux qui sont propriétaires d'animaux. Et se glisse dans le jeu de quille une grosse affaire. L'affaire principale du tome un, procès pour meurtre, est mise de côté mais l'allusion de fin par le Juge Slater laisse clairement entendre que ça n'est pas fini et qu'un dénouement devrait être prévu.
Pour l'heure, Theo est à la recherche de son amie April portée disparue. La jeune fille est le fruit d'une famille dysfonctionnelle mais rien ne laisse présager la fugue.L'évasion récente de prison d'un lointain cousin laisse planer l'idée d'un enlèvement. L'auteur John Grisham mène son intrigue avec précision et chaque hypothèse devient plausible. Il n'oublie pas l'aspect psychologique, les états d'âmes de Théodore devant l'absence de son amie, la petite ville en émoi, le collège en recherche de la jeune fille... Ce n'est pas qu'une affaire, il y a des gens concernés. Nul besoin de compliquer l'intrigue, tous les aspects développés par Grisham saisissent l'intérêt des lecteurs et l'on se demande à chaque fois comment Théo à son humble niveau d'ado' va faire avancer l'enquête.L'auteur n'exclue jamais le concours des adultes dès que les situations deviennent plus sérieuses et qu'elles réclament leurs expériences.
Théo n'est pas un personnage frondeur, c'est un fils "responsable" sur lequel ses parents très occupés et engagés peuvent compter. Des qualités simples qui permettent une facile identification, connaissances juridiques mises à part.
Les jours passent, la tension monte, les faux-semblants s'ajoutent dont un corps qui est retrouvé. Mais est-ce April?
Un tome qui se lit facilement, un policier sans violences directes à proposer sans soucis, des personnages récurrents attachants. L'exploration du système judiciaire vulgarisée par Grisham est passionnante.
A découvrir.

Théodore Boone, jeune garçon de treize ans, féru des milieux de la justice Américaine, à une seule amie « fille », April, et un jour, elle disparaît. Elle semble avoir été enlevée. Mais par qui ? Pour quoi ? Sa famille n'est pas suffisamment aisée pour susciter une demande de rançon, d'autant que le kidnappeur semble avoir eu ses entrées dans la maison d'April.
Théo va donc mener l'enquête et, alors que la ville est en émoi face à cette information inacceptable, va retrouver la trace de son amie.
J'avais bordé John Grisham par « Les partenaires », et j'avais été séduit par ce côté un peu déjanté de ses personnages, l'originalité de l'histoire et l'actualité des thèmes abordés. En cherchant bien, dans « L'enlèvement » on peut retrouver le même genre d'humour, mais en moins noir, et quant aux situations, on très loin de l'enthousiasme passé.
Au début, on se croit projeté dans un nouvel opus de « Club des cinq » ! On ne s'ennuie pas vraiment, l'écriture fluide et agréable permet une lecture rapide, d'autant qu'il n'y a pas trop de difficulté à suivre l'intrigue : Il ne se passe rien. Notre héros, même s'il a une bonne réflexion, une bonne approche psychologique des événements, n'est pas Tintin, loin de là. Peut-être Hergé aurait-il pu conseiller un peu John Grisham.

Dans ce deuxième tome, on retrouve l'adolescent parfait qu'est Theo Boone à la recherche de sa meilleure amie qui a disparu. Son oncle Ike, ancien avocat radié du barreau et ancien détenu, va l'assister dans ses recherches entre deux heures de cours et une plaidoirie au tribunal des animaux (on n'a pas ça en France et vue l'ambiance décrite par Grisham, c'est bien dommage...)

J'ai retrouvé avec plaisir Théodore Boone, ce jeune adolescent de 13 ans passionné de droit, dont je vous avais parlé dans ce billet.
Ce deuxième opus n'est pas réellement une suite directe du premier numéro de la série. On retrouve bien sûr tous les personnages que John Grisham nous avait présentés dans l'épisode précédent, mais il n'est pas indispensable d'avoir lu le roman précédent pour comprendre celui-ci.
Encore une fois, on se rend compte que ce roman est destiné à un public de jeunes lecteurs. le style est simple, directe et très facile à lire. Bien sûr, l'intrigue est simpliste, mais elle reste tout de même crédible.
Cette fois, j'ai trouvé que les personnages avaient moins de profondeur, les personnages secondaires sont beaucoup moins présents que dans le roman précédent.
En fait, l'auteur a choisit de mettre plus en avant l'intrigue, ses causes et ses conséquences.
Il nous parle des problèmes que rencontrent certains couples et la place de leurs enfants, tiraillés et malmenés entre leurs deux parents. Il reprend les valeurs qu'il avait déjà développées dans le premier opus comme l'amitié.
Ce que j'apprécie beaucoup dans cette série, c'est la façon qu'a John Grisham d'aborder des sujets graves sans étalage de violence, ce qui devient de plus en plus rare en ce moment.
Il parvient à tenir ses lecteurs en haleine, en distillant des rebondissements aux bons moments et en maintenant un certain suspens jusqu'à la fin.
A la toute fin de ce roman, l'auteur ouvre une porte vers le prochain épisode qui celui-ci sera à priori la suite directe du tout premier opus.
Je pense que je lirai car même pour un adulte c'est une lecture prenante.
Lien : http://sagabouquins.blogspot..

Excellent livre qui peux interresser adulte et enfants meme si la base c'est plus un roman pour adolescent mais le rythme et l'intrigue font que tout public peux acrocher à cette histoire.