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EAN : 9782917718216
Griffe d'Encre (01/10/2010)
4.04/5   27 notes
Résumé :
Autour de mes démons, une armure de papier.
Mon Peter Pan dans sa tombe, ma forteresse.
Mentir puisqu'il le faut.
Lutter seul.
Et tenir bon.
Que lire après Présumé coupableVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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En Résumé : Ce qu'il faut bien avouer avec cette Novella c'est qu'elle risque de ne pas laisser le lecteur indifférent, traitant d'un sujet sensible et toujours d'actualité qui pourrait en déranger certains, mais dont l'auteur a réussi à traiter avec intelligence et tact nous offrant ainsi une histoire efficace et surtout humaine. La narration à la première personne joue énormément nous permettant de plonger dans la vie de cet héros qui doit lutter au quotidien contre ses pulsions et qui doit le faire seul sous peine de se retrouver rejeter. La plume de l'auteur se révèle vraiment efficace, poétique et pleine de nuance ce qui permet clairement à ce texte de se détacher le tout sans jamais tomber dans l'envie de nuancer ce "crime", cette différence, mais plutôt dans l'envie de prévention, de pouvoir limiter ce problème. Mon seul regret est que ce texte repose pleinement sur des faits, des actes, des arguments, mais jamais on ne rentre vraiment dans le fond du personnage, dans ces idées à lui, ces sentiments, ses émotions; cela aurait pu offrir un plus à l'histoire.

Retrouvez ma chronique sur mon blog.
Lien : http://blog-o-livre.over-blo..
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Lorsque Présumé coupable est paru il y a quelque temps, la blogosphère que je lis s'est enthousiasmée pour cette novella d'Isabelle Guso. Et moi aussi.

Et j'ai retardé cette chronique depuis des mois. Elle traine dans mes brouillons et me nargue tant je l'évite. Ce n'est pas son objet, délicat , qui me pose problème. C'est que je crains, par mon propos, de réduire, d'enfermer ce texte dans son sujet et d'en trahir la puissance.
Tiens, combien d'entre vous sont déjà partis depuis que le mot "pédophilie" est écrit, combien se sont immédiatement dit, subrepticement ou impérativement "oh ! j'ai pas envie de le lire si ça parle de ça".

Et pourtant.

Les livres qui happent et embarquent le lecteur sans le lâcher ne sont pas si rares. Présumé coupable en fait partie.
Les livres qui transforment le lecteur, qui lui ont font envisager la réalité sous un angle subtilement différent le sont beaucoup plus. Présumé coupable en est un.
Les livres qui rendent un peu plus intelligent, qui provoquent la réflexion au sens littéral du terme, sans violer le lecteur, sans argumentaire spécieux ou véhément, sans malhonnêteté intellectuelle, qui font entendre une nouvelle petite musique des idées, qui ouvrent des horizons à nos clôtures mentales, qui secouent nos pensées pré-mâchées, qui réveillent nos engourdissements psychiques quotidiens, eux, se comptent sur les doigts de peu de mains. Présumé coupable est du nombre.

Alors non, je ne vous dirai pas de quoi cela parle, pas plus que je n'en ai déjà dit. Non, je ne dirai pas non plus comment Présumé coupable traite de son sujet. Mais je vous dirai qu'on le lit dans la même fièvre que celle qui a saisi Isabelle Guso pour l'écrire, qu'on s'esbaudit de la subtile et obscure évidence qui porte ce texte et qu'on en sort rincé, tout étonné d'être encore là, le même, et déjà autre.

Merci Isabelle de m'avoir dessillé les yeux, de m'avoir aidé à réfléchir.
Lien : http://leslecturesdecyril.bl..
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J'ai fini ce roman il y a quelques jours et j'ai un peu repoussé le moment de vous en parler. Il est en effet très difficile pour moi de parler d'un livre quand je sais qu'il ne faut pas trop en dire. Finalement, je ne suis pas plus avancée ce soir que lorsque j'ai fini ma lecture… mais je vais tout de même essayer de vous donner envie de lire ce court roman d'Isabelle Guso.
Ce qui m'a tout de suite plu lorsque BOB a proposé ce livre en partenariat, ce sont les quelques mots inscrits sur la quatrième de couverture. J'y ai trouvé beaucoup de poésie et sans doute autant de mystère. Inutile de chercher à déchiffrer le sens de ces quelques phrases, elles ne deviennent limpides qu'une fois l'oeuvre lue. Ce qui est sûr, c'est que je ne m'attendais pas à ÇA.
L'histoire est celle d'un homme qui tente de fuir ses démons... et je n'en dirai pas plus. J'ai relevé au cours de ma lecture la phrase suivante qui résume parfaitement l'ensemble de l'oeuvre : « Où peut-on fuir pour se semer ? ».
Je comprends parfaitement maintenant que l'hermétisme de la quatrième de couverture relève d'un choix éditorial raisonné et, honnêtement, si j'avais su quel était le sujet de ce roman, je ne l'aurais certainement jamais ouvert. le sujet abordé est en effet des plus délicats. Je pèse mes mots en disant qu'Isabelle Guso a dû s'armer d'un grand courage pour écrire chaque mot de ce roman et, avant cela, pour imaginer chaque pensée qui anime le narrateur de cette histoire. Ce sujet difficile, Isabelle Guso l'a pris à bras-le-corps et s'en justifie dans un épilogue extrêmement intéressant qui a pour objectif de lever toute ambiguïté, s'il en était besoin. C'est un roman à travers lequel éclate une grande sensibilité, un roman intelligent, bien que dérangeant. A lire !

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Pas facile de critiquer un récit sur lequel le mieux est de ne rien dire afin de laisser intact au lecteur le plaisir de la découverte.

Ni la couverture, ni la quatrième de couverture ne vous renseigneront sur le thème abordé par ce court récit. Sous la forme de la confession d'un homme l'auteure aborde un sujet délicat (que l'on devine avant qu'il ne soit nommé), d'autant qu'elle a l'audace de le traiter du point de vue de l' "Autre" . L'exercice aurait pu s'avérer casse gueule mais dans le cas présent c'est ce qui donne cette incroyable intensité au récit.

Ce court récit se lit d'une traite (en une petite heure) et nul doute qu'il ne vous laissera pas indifférent, les plus « ouverts » comprendront, les autres, à l'image du personnage de Franck, jugeront sans se donner la peine de réfléchir ; pour ma part j'ai été à la limite du KO debout après cette lecture éprouvante et émouvante. Ne zappez pas le « mot de l'auteur » qui explique (sans doute à l'attention de ces fameux « autres » à l'esprit borné et formaté) ce qui l'a poussé à écrire cette nouvelle. de même la postface de Maître Mô, un avocat lillois, mérite que l'on s'y attarde.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Cela fait un moment que j'avais envie de lire cette novella, qui se dévore /savoure en une grosse heure, appatée par les retours que j'avais lu notamment sur CoCyclics. J'attendais de pouvoir me le procurer en direct aux Imaginales et ainsi profiter de la présence de l'auteur pour me le faire dédicacer. J'ai craqué avant,
Une lecture coup de poing, qui émeut et fait réfléchir.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
"Tu es quelqu'un de bien"
(...)
Vous pouvez me toiser avec haine pour des actes que je n’ai pas commis. Faire de moi, par vos yeux, le monstre que je ne suis pas. Je serai toujours à la hauteur. Pas à cause de votre regard qui juge, surveille et condamne par présomption. Ni à cause de vos lois et de vos punitions.
Je serai à la hauteur à cause de ces cinq mots qui ont fait de moi un héros et qui m’obligent à le rester.
Ces quelques mots qui ont fait de moi… un humain.
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L’amour est une émotion dont personne n’a réussi à percer l’alchimie. Pourquoi adorons-nous certains de nos amis sans envisager une seconde de passer notre vie avec eux ? Et pourquoi tombons-nous amoureux de personnes dont le caractère diffère à ce point du nôtre qu’elles nous rendent la vie quotidienne insupportable ? Voilà l’éternel mystère de l’amour.
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Mais tu es tel un oiseau regardant un chat et lui enviant ses talents de prédateur. Tu rêves d’en avoir au point de ne penser qu’à ça. Et tu en oublies que tu sais voler. Tu es obnubilé par cette différence au point de te réduire à cela et c’est ce qui fait de toi un monstre à tes propres yeux. Tu oublies toutes ces qualités qui dorment dans le terreau de ton âme et n’attendent que d’être arrosées pour germer.
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J’avance dans la rue, les poings serrés au fond des poches.
Vampire, je pourrais l’être, ce ne serait pas trop grave. On tue des gens pour se nourrir, mais ça reste cosmétique. C’est romantique, presque chic. Mais ce que je suis, ce mot-là, quelques syllabes qui traduisent le pire des maux…
Je ne suis pas un vampire. Ni un assassin. Ni un violeur. Ni un escroc. Je suis bien pire que tout cela.
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La colombe n’a pas de griffes conçues pour tuer… Mais si elle en avait, elle ne pourrait pas être le symbole de la paix.
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