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EAN : 9782234088504
227 pages
Stock (10/01/2024)
4.01/5   37 notes
Résumé :
À peine entré dans l’exposition que le Centre Pompidou consacre à Francis Bacon, Yannick Haenel ne voit plus rien : une migraine ophtalmique l’oblige à passer plusieurs heures allongé sur le lit de camp qu’on a dressé pour lui dans le musée.
En retrouvant ses esprits, Yannick Haenel se met à parcourir l’exposition en proie à des états d’intensité contradictoires, qu’il raconte comme une aventure initiatique. Est-il possible de ressentir intégralement la pein... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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“Dans ses entretiens avec David Sylvester, Francis Bacon dit que peindre, c'est dresser un piège pour attraper le vivant.”
Avec “Water from a running tape”, la peinture de la couverture, magnifique, qu'il considère comme son oeuvre le plus accompli, il a dressé un de ses meilleurs pièges où l'eau est « l'enfance du temps et le bleu mène à son pays indemne. »
L'auteur Yannick Haenel décide de passer une nuit au musée du centre Pompidou, à l'expo Francis Bacon en 2019, que j'ai aussi pu visiter la même année, étant moi-même une grande fan de Bacon.
« Dans les tableaux de Bacon, c'est le bleu qui déjoue la pétrification. J'en perçois ainsi l'étrange vertu : le bleu est plus fort que le noir ; il troue les ténèbres et s'écoule jusqu'à nous…..En écrivant, je cherche à préciser une émotion ; je veux trouver les mots pour dire la béance que les tableaux de Bacon ouvrent en moi  ; je raconte l'aventure de leurs impacts … » , c'est précisément pour cela que ce livre m'a attirée. Je suis curieuse de connaître les sensations des autres face à une oeuvre d'art, qui m'ouvrent toujours des nouvelles perspectives pour ouvrir, élargir, le diapason de mes sens. “La justesse du regard, c'est l'art qui nous l'enseigne. Ne plus regarder de tableaux, c'est risquer de perdre la vue. “ Car les sensations se cultivent , enrichissant notre vision et aiguisant notre sensibilité , nous ouvrent un monde plus vaste pour apprécier et profiter non seulement d'une oeuvre d'art mais aussi des petits faits quelconques de notre quotidien , de la nature, bref tout simplement de la Vie. À ce propos le dernier film de Wim Wenders « Perfect Days » vu récemment en est un superbe exemple, où Wenders s'est vraiment consacré au plus simple pour montrer la voie au plaisir et à la joie de vivre.
Pour qui est fan ce livre est l'occasion de revisionner quelques uns des tableaux intéressants de Bacon, et pour qui ne le connaît pas l'occasion à jamais de l'aborder, à travers des ressentis et réflexions riches et intéressantes de l'auteur. Un vrai plaisir de lecture !

« Si le monde n'est pas peint, on n'y verra bientôt plus rien – et peut-être même n'y aura-t-il plus de monde. »
« On ne peut pas regarder un Bacon comme on regarde n'importe quel autre tableau : il réveille précisément l'excès en vous. Excès contre excès ? Plutôt un transfert de violence. On peut se protéger, bien sûr, on n'est pas obligé de souffrir pour apprécier une oeuvre : pourquoi l'art devrait-il nous jeter au néant ? Mais si vous laissez le monde de Bacon entrer en vous, commence alors une expérience qui, en vous dépossédant, vous conduira là où vous n'êtes jamais allé. Vous n'aurez plus rien, et même vos yeux auront brûlé ; mais vous verrez enfin, et grâce à cette seconde vue, c'est le coeur ardent de la vie que vous retrouverez. »
“Pendant la séance, Sylvester avait remarqué que Bacon jetait sans cesse des regards de côté lorsqu'il peignait : au lieu de fixer son modèle, il regardait un livre ouvert posé sur un tabouret à côté de lui. À un moment, Bacon étant parti pisser, Sylvester en avait profité pour jeter un coup d'oeil au livre : il s'agissait d'un album sur la faune africaine et la page à laquelle il était ouvert montrait la photo d'un rhinocéros.”😊

Un grand merci aux éditions Stock et NetGalleyFrance pour l'envoie du livre !
#BleuBacon#NetGalleyFrance
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Alors que le Centre Pompidou fermera bientôt ses portes pour plusieurs années, Yannick Haenel revient dans Bleu Bacon sur une expérience assez singulière qu'il a pu vivre dans ce temple de l'art moderne et contemporain : passer une nuit seul au milieu de l'exposition consacrée à une rétrospective des oeuvres de Francis Bacon en automne 2019.

Connaissant bien Beaubourg et ayant déjà eu l'occasion d'admirer des oeuvres de Francis Bacon dans ce lieu, je n'ai eu aucune difficulté à accompagner l'auteur tout au long de son récit que j'ai trouvé très intéressant, car, on ne sait jamais comment le spectateur va réagir lors de cette expérience. Finalement, Yannick Haenel se souviendra longtemps de cette nuit en compagnie des oeuvres de ce peintre majeur irlandais au triptyque le plus cher au monde.

Que l'on aime ou non, il est impossible de rester insensible face à une toile de Francis Bacon et Yannick Haenel était loin de se douter où le mènerait cette "aventure initiatique".

Étant amatrice d'art, c'est toujours un plaisir pour moi de me plonger dans la collection Ma nuit au musée publiée par les éditions Stock qui "propose à des écrivains de passer une nuit dans le musée de leur choix". Cela permet de découvrir une nouvelle facette de la personnalité d'auteurs dont on ne connaît généralement que la plume.

Je tiens à en remercier les éditions Stock et Netgalley France pour m'avoir offert la chance de lire un récit passionnant où Yannick Haenel nous partage son expérience et en profite pour évoquer la vie et le travail de Francis Bacon.
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« Je me tiens dans l'intervalle enchantée entre peinture et littérature. »

Le Covid et son enfermement général n'avait pas encore frappé en ce mois d'octobre 2019 quand, à l'invitation d'Alina Gurdiel, Yannick Haenel prenait son tour d'Une nuit au musée pour un enfermement volontaire au Centre Pompidou à l'occasion de l'expo « Bacon en toutes lettres ».

Une nuit, quelques heures, seul à seul face aux 42 toiles d'un maître qu'il vénère. Expérience enthousiasmante autant qu'inquiétante, au point qu'Haenel est d'abord terrassé par une migraine ophtalmique qui le plonge dans le noir et l'empêche de s'attaquer aux tableaux.

Un noir qui sous les effets apaisants du Tramadol devient révélateur et alors « la peinture éclaire la nuit. ». Haenel entre ainsi dans « une expérience de saisissements » et se laisse aller à « la béance que les tableaux de Bacon ouvrent en moi. »

Les pièces se succèdent ; les tableaux s'enchaînent ; le choc et la violence opèrent : « Bacon provoque ça chez celui qui le regarde : il lui cisaille les yeux. » ; Et Haenel de se faire cisailler par Water from a Running Tap ou Oedipe et le Sphinx.

Comme souvent dans cette collection (que j'adore, vous l'ai-je déjà dit ?), l'expérience fait remonter les souvenirs, l'enfance et la famille, ouvrant l'espace intime de ses auteurs. Pour Haenel, ce sera la baleine de Melville, sa jeunesse africaine et ses rites mystérieux ou son Renard déifié.

Bercé par l'élégance et la profondeur du style de Haenel (une première pour moi), j'ai plongé dans ce Bleu Bacon avec délice, et ai même regretté d'en sortir aussi vite, là où j'aurais bien pris 100 pages de plus.

Car son écriture réussit à révéler la peinture, à moins que ce soit la peinture qui sublime son texte. Haenel ne tranche pas, préférant rester dans « l'intervalle enchantée » de ces deux arts. Et on en redemande !

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Affrontement des plus physique et métaphysique avec les tableaux de cette exposition pour Yannick Haenel qui, encore une fois, nous livre une oeuvre d'art litteraire et picturale. Nous savons que pour l'écrivain la peinture est une catharsis, tant pour le peintre que pour celui qui regarde un tableau. Et l'écrivain, sensible par ses mots, essaie de faire partager ses émotions et ses découvertes lors d'une confrontation aux oeuvres maitressses des grands peintres de toutes époques, pris cette fois « au piège » d'un Bacon dont on sait qu'il recèle de mystérieuses répulsions et attractions pour de nombreux spectateurs..

De migraine ophtalmique en apaisement progressif, de réflexions, interrogations en découvertes inouïes telles que, sur un tableau de Bacon, le pied gauche interverti d'un Oedipe qui donne une réponse incomplète à la Sphinge, - pour Haenel la réponse à la fameuse énigme est « homme et meurtrier » tout à la fois.

La lumière intérieure de l'âme se fait dans l'obscurité, de couloir en couloir, de couleur en couleur, de voix en voix qui sont celles des tableaux, ou parvenues d'une explication de spécialiste, tel ce rapprochement jusqu'à la dernière torsion du mouvement comme du choix de la couleur qui donne le titre de ce nouvel opus, le bleu Bacon, celui du Vert Veronese ou du Jaune Utrillo. Ainsi cette peinture bleu tendre d'un filet d'eau inspire une douceur particulière au conteur et devient comme la spécificité d'un peintre qui n'était guère connu auparavant pour inspirer douceur et sentiment de plénitude.

Bacon en impose et le regard de l'analyste voit s'ouvrir les portes de la compréhension d'un peintre qui livre ses secrets en pleine lumière, exposant les chairs nues et les carcasses qui apitoient l'oeil le plus tendre et le plus compatissant.

J'ai rarement lu un témoignage d'une telle force et beauté, et Bacon m'apparaît comme un des peintres les plus sensibles et les plus humains, tandis qu'il demeure pour la plupart des regardants un guignol post moderne sans intérêt, inspirant dégoût et mépris.

Yannick Haenel demeure sans conteste un esthète de l'écriture et la met au service de la peinture, depuis de longues années, sachant que l'art passe par une catharsis indispensable pour être sauvé de l'ignorance et de la peur, en déchirant le rideau opaque des impressions erronées.
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"Bleu Bacon" raconte l'expérience insolite qu'a vécu Yannick Haenel dans le musée Georges Pompidou, mais que l'on sait caractéristique de la collection "Ma nuit au musée". Un récit intense avec cette sensation que la frontière entre le réel et l'imaginaire devient poreuse dès que l'écrivain franchit seul les portes du musée. Cette immersion nous invite à croire qu'une autre dimension existe où les oeuvres prennent vie et se matérialisent dans l'obscurité des salles d'exposition. Yannick Haenel l'écrit :"cette nuit le diable était de la partie".(extrait p. 138)

l y a d'abord ce mal de tête étrange qui surprend Yannick Haenel au moment même où il pénètre dans le musée qui l'oblige à prendre un médicament et à s'allonger. Une fois la douleur passée, les toiles se révèlent à lui comme dans une vision en 3D.

On se promène avec Yannick Haenel, on le suit dans les dédales du musée et dans ses pensées provoquées par son approche des oeuvres. Ce n'est ni la visite d'un guide, ni un cours magistral sur le peintre que nous propose ce visiteur nocturne. C'est un dialogue avec lui-même et nous, ses futurs lecteurs. C'est ainsi que les toiles prennent vie sous le regard de Yannick Haenel et nous révèlent leur histoire, la vie du peintre, celle du monde.

"En écrivant des livres sur le Caravage et sur Adrian Gheni, en étudiant la peinture de Bonnard et celle de Delacroix, je me suis lancé dans une aventure qui ne cesse de relancer ces questions : Que voit-on quand on regarde de la peinture ? Que se passe-t-il lorsqu'on se tient face à ces rectangles de couleurs où le visible se dépose si passionnément ? A quoi nous ouvrent ces impacts ?" (extrait p. 81 )

La toile "Water from a running tap" qui illustre la couverture de ce livre, devient avec Yannick Haenel, une méditation sur l'importance de la peinture. Il écrit : "Ce point d'eau ne révèle-t-il pas de l'infini ? Une force indivisible jaillit de cette peinture, dont l'affirmation limpide est à elle seule un évènement : tandis que j'écris ce livre, j'en fait l'expérience heureuse. Il y a toujours, quelque part une fontaine. C'est vers elle que l'existence se dirige : là où il y a de la peinture, il y a de la vie." (extrait p. 55) La peinture est un bain où vos yeux renaissent. (extrait p.57)

En lisant ce livre on comprend que même parfois dérangeantes, violentes, repoussantes les peintures de Francis Bacon sont essentielles à notre monde. le chaos du monde est dans l'oeuvre de Bacon.

Avec "Bleu Bacon" Yannick Haenel nous offre une exploration captivante des oeuvres de Francis Bacon. Son écriture poétique, ses réflexions philosophiques et littéraires nous invitent à contempler les mystères de l'existence à travers les oeuvres de l'artiste. Au delà des mots et des images cette nuit au musée est une plongée magistrale dans le domaine de l'art et de la littérature.

"Je me tiens entre l'intervalle enchanté entre peinture et littérature. C'est là que je respire le mieux" (extrait p.170)

En refermant ce livre on a juste envie de courir s'enfermer dans un musée avec les oeuvres de Francis Bacon en emportant "Bleu Bacon" avec soi...
Lien : http://ecriberte.over-blog.c..
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critiques presse (5)
LeMonde
24 avril 2024
Dans cette exaltation récurrente, ­éperdue de littérature, on est heureux en tout cas de retrouver une qualité ­assez rare chez nos contemporains : le sens de l’admiration, qui fait de ce petit livre inspiré un guide aussi ­personnel que précieux.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Bibliobs
29 février 2024
Pour la collection « Ma nuit au musée », l’écrivain s’est laissé enfermer au Centre Pompidou en vue d’un tête-à-tête avec les toiles aux corps distordus du peintre irlandais. L’expérience esthétique s’est muée en transe mystique.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaLibreBelgique
02 février 2024
Yannick Haenel signe le récit flamboyant de sa nuit seul au Centre Pompidou au milieu des Francis Bacon.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LePoint
31 janvier 2024
Yannick Haenel, enferme seul la nuit au Centre Pompidou, se laisse emporter par la puissance des oeuvres du peintre.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeFigaro
09 janvier 2024
L’écrivain raconte sa nuit au musée de Beaubourg en compagnie du peintre anglais. Suivez le guide !
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Le monde de la mort de Dieu n’était-il pas précisément celui que Bacon peignait ? C’est en tout cas ce qui me sautait aux yeux : sa peinture relève d’une immense scène de crime dont la victime est introuvable. L’horizon y est effacé à l’éponge. La terre : détachée de la chaîne de son soleil. On y tombe sans cesse, en avant, en arrière, de tous les côtés. Il n’y a plus d’en-haut ni d’en-bas. Et nous errons comme à travers un néant infini.
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En écrivant ces phrases, j’y pense avec étonnement : Bacon me fait du bien. Cela peut sembler étrange vu le déchaînement qui habite sa peinture, mais en rejetant la consolation décorative de l’abstraction, en ne cachant rien de la violence extrême qui affecte nos existences, en s’exposant à notre place dans ce bûcher où se dénudent non seulement notre corps meurtri mais aussi notre âme en feu, Bacon nous représente. Ainsi sommes-nous gratifiés : nous reconnaissons ces affres dans lesquelles la matière de nos vies est prisonnière mais, en leur donnant forme d’art, Bacon les change en expériences vivables. Sur un certain plan d’acuité brûlante, il est insupportable de vivre, mais la peinture qui nous en transmet les instantanés n’y succombe pas : elle nous enrichit. Il y a ça dans Rimbaud : « Ma richesse, je la voudrais tachée de sang partout. » Plus besoin de le vouloir : le sang gicle désormais partout autour de nous. Bacon est l’un des témoins les plus précis de cette violence, c’est pourquoi sa peinture continue à nous ouvrir des portes plutôt qu’à nous les fermer
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Parfois il me semble que le monde est mort, et que seule la peinture le remet en vie. Les portes qu’on ouvre dans la nuit donnent sur d’autres portes, qui nous entraînent dans un vertige de métamorphoses. Jusqu’où ? La profondeur de la nuit est sans limites. Et cette nuit que rien ne freine, je l’avais justement devant moi : il était à peine 1 heure du matin et j’allais me consacrer maintenant à chaque tableau. J’irais me placer devant chacun d’eux afin de me rendre disponible à cet assaut immobile que Bacon renferme dans ses cages (les sensations sont des fauves impatients de bondir). Je ne me protégerais pas, et mes yeux s’ouvriraient tout autant au flot ensanglanté qui jaillit de sa peinture qu’à sa débauche de fraîcheur, à l’exubérance maladive du crime, à la délicatesse de ses tonalités.
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Qu’est-ce qui fait qu’on aime tel tableau plus qu’un autre ? Parfois un détail. J’ai adoré cette nuit-là, comme on adore une déesse, l’ampoule jaune et blanche qui pend au-dessus d’un couple faisant l’amour dans le Triptyque de 1970, et plus encore que l’ampoule, son ombre vert pomme – sa qualité cardiaque. Le cœur qui explose dans les étreintes est secrètement vert.
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  Et vous, qu’est-ce qui vous fait du bien ? Qu’est-ce qui comble votre soif et nourrit votre désir ? J’attends tout de la peinture, comme j’attends tout de la littérature et de l’amour. Je veux qu’elle me comble – qu’elle me vide et me remplisse, qu’elle réponde aux abîmes qui s’ouvrent en moi.
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Vidéo de Yannick Haenel
« Je crois que j'ai organisé ma vie depuis que j'ai commencé à écrire, depuis la fin de l'adolescence, pour atteindre ce point à chaque instant. Je crois que c'est ça, que j'appelle le sacré. Quelque chose qui n'a pas besoin d'un Dieu, d'une transcendance, et encore moins d'une religion. C'est un accès à autre chose que ce que la société nous donne. »
Andrea Poupard est parti à la rencontre de Yannick Haenel, auteur de "Le Trésorier-payeur" (2022) et de "Tiens ferme ta couronne" (Prix Médicis 2017). En avril 2024, Yannick Haenel est également à l'initiative de la revue littéraire "Aventures", dont le premier numéro invite 65 auteurs et autrices à répondre à la question suivante : "Écrivez-vous des scènes de sexe ?"
Ce film a été réalisé en partenariat avec le Master Scénario, Réalisation, Production de l'École des Arts de la Sorbonne Université Paris 1.
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