L’homme ne doit jamais en avoir fini avec le mystère. Le mystère – à la différence d’un problème- ne peut jamais être résolu ; il faut longuement patienter à son seuil et demeurer en lui. Le conserver en soi, dans son cœur, l’y laisser mûrir et par lui se laisser mûrir.
Je me permets de redire encore et encore l’un des principaux messages de ce livre : ma conviction qu’il n’est rien aujourd’hui de plus important dans notre monde que de trouver un chemin entre ces deux maux, le fondamentalisme religieux et le sécularisme fanatique.
L’instant décisif de la compréhension est toujours celui où nous nous rendons compte qu’au-dessus du terrain de nos jeux et de nos luttes s’étend sans fin la voûte sombre du ciel infini du mystère.