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J'ai choisi ce livre par hasard à ma médiathèque. Cette médiathèque me fait lire des livres auxquels je n'aurais pas touché en temps normal, et ça est super chouette! Dommage que je ne me sois pas inscrite avant!!

Bref ce n'est pas le sujet, je l'ai choisi notamment pour le thème de la couture que j'ai commencé pendant le confinement et qui me fait désormais perdre beaucoup d'heures de lecture. Alors il est vrai que le livre est long a démarré. L'auteur y plante le décor pendant longtemps lais de là à dire qu'il ne s'y passe rien, je ne suis pas d'accord. La couture finalement n'est pas le sujet principal de l'ouvrage. Il en prend une grande part mais finalement c'est le personnage principale et sa mère, le sujet du livre. On comprend peu à peu le parcours de cette jeune femme. Et on se désole pour les coups que lui donne le destin. Mais finalement, la vengeance, ce plat que l'on sert froid, devient brûlante en toute fin de roman.

Il ne restera pas dans les annales au niveau de la lecture, c'est vrai que celle-ci était un peu laborieuse avec les descriptions de début de roman mais finalement, je ne regrette pas de l'avoir lu.
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J'ai été moi aussi embarquée dans cette confusion...l'histoire de "The dressmaker" (titre anglais, car je l'ai lu en anglais) est aussi cahotique que les chemins qui mènent à "the Hill" !
J'avais beaucoup de difficultés à entrer dans l'histoire, à apprendre à connaître les personnages...
J'ai toutefois réussi à aller jusqu'à la fin, qui m'a d'ailleurs à moitié surprise, étant donnée l'ambiance de méfiance, de folie pour certains aussi, de pulsions sexuelles plus ou moins avouées...
Bref, j'avais vu la bande-annonce du film, qui m'avait donné des indications.
J'ai acheté l'ouvrage quand j'ai vu Kate Winslet en couverture, émue par "Titanic" bien entendu !
J'ai aimé les descriptions des vêtements, des tissus.
Je pense que je vais nourrir une boîte à livres, pour qui voudra plonger dans cet univers très particulier...
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Contrairement à l'image erronée de bluette vintage diffusée par les éditeurs français, "Vengeance haute couture" ("The dressmaker" en VO) est un roman relevant du genre Australian gothic. Car oui, s'il parait difficile d'associer les codes du gothique aux paysages arides de l'Australie, c'est aussi parce que le sixième continent a réussi à se les réapproprier pour créer un genre qui lui est propre. Dans le cas de "The dressmaker", l'aura gothique vient essentiellement du traitement féroce que l'auteure fait de ses personnages et de son intrigue, mêlant à la façon d'une tragédie romance, émotion, et noirceur. Ce qui empêche le livre de tomber dans le pathos, c'est son humour : un humour qui oscille entre l'ironie légère et le sarcasme grinçant mais jamais lourd, principalement provoqué par le regard très distancé posé sur les habitants de Dungatar, rhabillés (dans tous les sens du terme) pour l'hiver d'une plume aiguisée et tranchante. En mélangeant les genres avec un rare brio et malgré un style parfois cru, Rosalie Ham parvient à nous arracher des fou-rires inattendus entre deux descriptions de tissus ou de toilettes d'une élégance à couper au couteau.

L'atmosphère et les thèmes évoqués peuvent rappeler les sujets de prédilection de romancières comme Alice Hoffman (dans sa description des petites bourgades et du sectarisme de ses habitants) ou Joanne Harris (particulièrement son roman "Chocolat" et son personnage d'héroïne qui provoque le scandale autant que la curiosité d'un village en y pratiquant un art à part), si ce n'est que Rosalie Ham y ajoute tout le piquant propre à la culture australienne. L'auteure manie avec talent l'art de raconter, en quelques lignes, l'enchainement des gestes et des paroles qui font d'un passage ou d'un dialogue une scène saisissante de vie, savoureuse. Cette écriture, très visuelle, participe à la réussite du roman et permet d'affiner les caractéristiques des (très) nombreux protagonistes, hauts en couleurs. On se régale ainsi de petits détails qui font le sel de l'histoire : le pharmacien atteint de Parkinson que les habitants "lancent" et réceptionnent d'un bout à l'autre de la rue principale lorsqu'il doit s'y déplacer, les employées de la poste qui ouvrent et fouillent les colis (à leurs risques et périls), ou la first lady de Dungatar qui, atteinte d'une maniaquerie tenace, astique jusqu'aux poignées de porte après leur utilisation. Quant à l'adorable sergent Pratt, eh bien... je vous laisse découvrir vous-même son petit secret inavouable...

La "vengeance" du titre, s'il y en a une, n'est finalement pas la motivation première de l'héroïne. Même, elle n'est pas totalement de son fait et s'avère le fruit d'un hasard dans l'enchainement des situations (qui prennent parfois des virages à 180 degrés, il faut l'admettre, mais que c'est jouissif!) en fin de roman. Une fois cette "machine infernale" lancée, on pourra parfois reprocher à l'auteure de malmener certains personnages auxquels ont s'est furieusement attachés (surtout un en particulier, moi-même je ne m'en suis pas encore remis). C'est là que les accents gothiques du récit se rappellent au lecteur : une suite d'événements malencontreux conduit tout ce vaniteux petit monde à monter une nouvelle version de "McBeth" , clin d'oeil des plus amusants à la thématique de la vengeance puisque l'issue du spectacle verra effectivement, dans un certain sens, Tilly battre la petite ville de Dungatar à plates coutures.

En bref : A ceux qui attendent ou qui craignent une romance de gare : don't judge a book by its cover. A la fois diabolique et émouvant, "The dressmaker" dresse le portrait au vitriol d'une bourgade australienne des années 50 que le hasard confronte à sa Némésis. Rosalie Ham parvient à mêler avec talent différents genres en passant de la satire au drame non sans quelques détours par l'humour. La lecture de ce roman haute couture saturé d'élégance est d'une jouissance inattendue!
Lien : https://books-tea-pie.blogsp..
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Heureusement qu'il se lit facilement, sinon j'aurais abandonné avant la fin.
Et puis comme je suis curieuse et plutôt optimiste, je me disais qu'il allait bien finir par se passer quelque chose qui puisse remonter le niveau. Mais non.

Pourtant l'ambiance du village donnait envie de s'y attacher. Une sorte de mixage entre Radiator Spring (du dessin animé Cars), de Petite maison dans la Prairie et Bagdag Café. J'ai donc appris la galerie de personnages en revenant à certains moments plusieurs fois sur quelques descriptions, pour être sûre de retenir les noms et les caractères. Mais ensuite, rien. Si l'on fait un parallèle avec la couture, ça ne ressemble vraiment à rien : une sorte de tissu mal coupé, une tenue qui ne convient à aucune occasion.
Il y a quand même un peu d'humour, assez corosif, ce qui sauve du naufrage total ce piteux roman.

Alors, faut-il le lire ? Non. Ne perdez-pas votre temps.
Allez plutôt faire un tour au musée de la Mode à Paris ou lisez Au Bonheur des Dames de Emile Zola.
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A la moitié du livre je finis par abandonner.
L'histoire ne commence jamais. Il y a beaucoup trop de personnages tous plus farfelus les uns que les autres.
Tilly qui est couturière, revient s'occuper de sa mère qui la traite encore plus mal que les habitants du village. de ce que j'en ai lu, Tilly a été le souffre douleur dans son enfance par certains camarades de classe.
Mais à la moitié du livre, toujours rien que me fasse penser que l'histoire va prendre à un moment de l'ampleur !
Et j'apprends qu'ils en ont fait un film. Alors comme habituellement, les films sont moins bien que les livres, j'espère qu'ils ont gardés le même titre, pour être sur de ne pas le regarder !
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Avant de lire ce roman, j'avais déjà remarqué que pas mal de gens avaient été déçus lors de leur lecture. le livre a une note assez basse sur Livraddict, et j'ai lu quelques chroniques très mitigées sur plusieurs blogs et forums. Néanmoins, comme les goûts et les couleurs, ça change d'une personne à l'autre, je m'étais dit que je ne perdais rien à tenter ma chance.



Ce roman a selon moi plusieurs problèmes. le premier est sans aucun doute la narration, que je trouve très étrange. Je l'ai trouvée très bancale: arrivée à plus d'un tiers du roman, j'avais l'impression que l'histoire n'avait pas encore commencée. Il y a beaucoup trop d'alternances entre les différents personnages, si bien que ça casse parfois l'action, créant un sentiment de longueur assez désagréable.

En parlant des personnages, je dois avouer que je n'ai pas vraiment accroché à aucun d'entre eux. Mon problème principal, c'est Tilly: j'ai eu le sentiment de la voir toujours de loin, mais de ne jamais vraiment l'approcher. Je ne sais pas si les cinquante dernières pages de l'histoire nous renseigne davantage sur qui elle est et le pourquoi du comment. J'avoue ne pas avoir l'impression de la connaître ni de comprendre ce qu'elle fait. C'est dommage.


Je n'ai pas non plus apprécié le style de l'auteure, que je découvre avec ce livre. J'ai trouvé sa façon d'écrire très plate, ça manquait vraiment de densité pour moi. Je garde cependant à l'esprit que ce genre de style peut plaire à d'autres personnes et qu'il s'agit aussi d'un premier roman: sa façon d'écrire a peut-être depuis évolué.

The Dressmaker a été pour moi une grosse déception. J'espérais vraiment aimer ce roman et passer un bon moment avec. Malheureusement, ce livre n'est pas pour moi. Il risque en revanche de plaire à certains d'entre vous, donc si il vous tente, jetez y un oeil. Peut-être que je regarderai son adaptation un jour.
Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Déçue.
En effet, j'ai été très attirée par le titre et le résumé de l'oeuvre mais je trouve que la vengeance est comment dire...... Comme un soufflé, il tombe car on attend trop longtemps pour la voir arrivée.
Il y a, à mon avis, trop de personnages et on s'y perd. Pourtant, à les fréquenter on devine qu'ils sont chacun à leur manière originaux. La mise en place de l'intrigue est confuse et on ne comprend pas si Tilly , le personnage principal, est là pour se faire pardonner une mauvaise action antérieure ou pour se venger. Tilly donne l'impression de vouloir se faire bien voir par la ville mais en fait non , elle est là pour un autre but et même là je ne comprend pas quels sont les liens entre sa vengeance et tous les personnages du livre. D'accord, on apprend ce qu'il s'est passé quelques années plus tôt, mais toute la ville n'est pas responsable des décisions qui on été prises à cette époque là. Non, je trouve ce roman confus et l'intrigue très mal ficelée. Peut-être que le long métrage qui a été tiré de ce roman sera mieux et c'est d'autant plus rare car souvent les adaptations de livres au cinéma ne rendent pas hommage à ce dernier. Je ne conseille pas cette lecture.
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Comme tout le monde, je suis un peu une ancienne fan de Kate Winslet (remember Titanic movie) ajoutez à cela mon amour pour la couture et je me jette sans hésiter sur le livre pour découvrir ce qui s'y trame.

Il faut dire que pour la gente féminine, il suffit de mettre une jolie robe,le mot vengeance et nous voici conquises (chapeau l'éditeur).

J'ai eu du mal au début. J'ai trouvé les descriptions ennuyeuses et longues. Je voulais arriver au plus important:

Quand? Où? Comment? Pourquoi? Qui?

Toutes ces questions en tête qui demandent des réponses et l'auteure prend tout son temps.

... elle a raison

J'ai aimé découvrir petit à petit la vie de Tilly Dunnage que les habitants de Dungatar (en Australie) martyrisaient physiquement et mentalement. Tilly la fille illégitime , Tilly la fille d'un père inconnu,...
L'hostilité des grands et des petits l'a poussée à partir loin , elle a été chassée de chez elle [no spoiler, découvrez par vous-même]

Vingt ans, après l'enfant blessée devenue une belle femme au physique avantageux et une talentueuse couturière, revient chez elle pour s'occuper d'une maman malade mais aussi pour affronter les fantômes de son malheureux passé.

J'y suis... les femmes du village sont d'insupportables commères, très mauvaises, méchantes, énervantes, exaspérantes; combien de fois je voulais étrangler cette Gertrude 💀 [je vous laisse le plaisir de la connaître]
L'hypocrisie règne et la découverte des personnages se fait progressivement et c'est là que je salue la plume de Rosalie Ham , elle décrit tellement bien chaque protagoniste et lui donne de la consistance qu'il devient impossible de l'oublier ou de le confondre avec un autre. On ne se perd pas dans cette foule. Au contraire, ils sont tellement burlesques qu'on se souvienne bien de chacun.

Les souvenirs s'enchaînent les langues se délient et une vengeance se prépare sur un feu doux. Nous découvrirons beaucoup de choses en même temps que Tilly et les habitants du village. C'est vraiment passionnant.


Dire que le livre est un coup de coeur? NON, dire que c'est une histoire qui m'a marquée? NON, dire que c'est un roman exceptionnel? NON Cependant Rosalie Ham sait raconter la vie des autres, elle a su me toucher et m'attendrir, me révolter et me faire rire.

Les passages qui évoquent la mode, les étoffes, la coupe, les robes ... sont mon coups de coeur parce que j'aime ce domaine. C'est féminin, vaporeux, soyeux, chic et sensuel 💓💓💓💓💓 D'ailleurs pour découper son livre, l'auteure a choisi de donner à chaque chapitre le nom d'un tissu, n'est-ce pas que c'est mignon? Alliant cette finesse à une écriture fluide et j'ose dire fine, je peux m'engager à lire son prochain roman avec plaisir.


Pour un premier roman, Rosalie Ham a plongé les lecteurs (lectrices surtout) dans un monde réel sans fards : une mise à nue de la nature humaine. Heureusement que la dentelle et la soie ont assuré cette partie douce qui se trouve en nous.
De fil en aiguille, nous nous installons, nous nous laissons aller pour découvrir le destin d'une femme... qui aurait pu être toi ou moi.
Lien : https://monboudoirdelivres.b..
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Je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire. du coup, j'ai eu du mal à suivre les personnages plus loufoques les uns que les autres, je m'y suis souvent perdue. Tilly est trop gentille par rapport à la vengeance que l'on attend et par rapport à ce qu'elle a vécu. Autant de situations improbables dans une même histoire fait que l'on ne s'y retrouve pas. En fait, je me suis ennuyée avec ce livre, j'ai eu du mal à le terminer mais il est très rare que j'arrête un livre avant la fin, j'espère toujours que l'intérêt va arriver. Là je suis restée sur ma "fin" comme j'ai pu le lire plus bas.
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