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sur 1351 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai relu le livre. J'ai revu le film. Et l'un comme l'autre possèdent toujours ce charme de la première fois.

Cet échange épistolaire qui dure pendant 20 ans entre une écrivaine new-yorkaise fauchée amoureuse de belles éditions et curieuse de tout apprendre de la littérature classique, et un libraire londonien spécialiste des beaux livres, me plaira toujours, peu importe le nombre de fois où je le lirai. En fait, je me demande si ce n'est pas le plus réussi de tous les livres portant sur la passion des livres.

Chaque lettre de ce recueil, alors que se tisse autre chose qu'un lien vendeur-cliente, est un bonheur. Qui me rappelle des échanges que nous avions en vrai Denis et moi, qui a d'abord été mon client du temps de ma vie de libraire avant de devenir un ami puis un fidèle commentateur de mes pages. S'il n'a pas lu 84, Charing Cross Road, je crois que je devrais le lui prêter.

Et si cette anthologie de lettres est un bijou, pour une fois, le film - qui met en vedette Ann Bancroft et Anthony Hopkins - n'a rien gâché au récit, ne le lui a rien enlevé non plus. Chose infiniment rare. Si bien qu'on se dit en regardant les deux acteurs que Frank Doel ne pouvait être interprété que par Anthony Hopkins et qu'Helen Hanff ne pouvait être mieux servie que par Ann Bancroft.

Le livre et le film laissent des images inoubliables. À peine a-ton vu la dernière scène ou lu la dernière page qu'on se dit qu'un jour ou l'autre on y reviendra. Sans savoir quand. Mais qu'on y reviendra.
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Mon édition anglaise contient deux courts récits
Tout d'abord, 84 Charing cross road est un roman épistolaire contenant les lettres qu' Helene Hanff vivant à NY a échangé avec une petite librairie de Londres spécialisée dans les livres anciens pendant plus de 20 ans, après la seconde guerre mondiale. Elle passe ses commandes et échange surtout avec Frank, l'un des gérants du magasin, mais aussi sa femme ou les autres employés au fur et à mesure. Il y est donc question de livres et de nourriture car Hélène leur envoie régulièrement des paquets alimentaires, les Anglais étant encore sous rationnement.
Ça se lit vite j'ai bien aimé sans plus.
Hélène lit surtout des essais et n'aime pas les récits fictifs donc je ne me suis pas reconnue dans ses lectures, sauf quand elle se met à lire Jane Austen et adore. Elle est assez vive et impertinente dans ses lettres (je dirais même mal élevée ) tandis que Frank reste sur une réserve typically British.

Le récit qui suit La Duchesse de Bloomsbury Street est le journal qu'elle a tenu lorsqu'elle a enfin séjouné en Angleterre (malheureusement la librairie n'existait plus) : petite célébrité, elle est invitée partout et rencontre une foule de monde. J'ai préféré cette partie. On découvre Londres et ses environs sous ses yeux neufs 0
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84, Charing Cross Road de Helen Hanff est un roman épistolaire que j'ai beaucoup beaucoup apprécié et que j'ai découvert grâce à @confidences_litteraires , donc merci Camille pour la découverte.
Helen Hanff nous offre à travers ce livre une tranche de vie, et même une tranche de sa vie, puisqu'il s'agit de sa véritable correspondance avec une librairie londonienne nommée Marks & Co entre les années 50-70. Elle vit aux États-Unis et montre dans ses lettres un sacré tempérament, j'ai adoré ses traits d'esprit, sa personnalité extravagante habite chacune de ses lettres. Elle préfère se faire envoyer des livres depuis Londres que d'aller jusqu'à la librairie de son quartier. Ce livre court foisonne de références littéraires, ça apporte un petit plus vraiment sympathique, j'adore les livres qui parlent de livres. Ce texte contient également une belle histoire humaine puisque les années passant, une amitié forte se tisse entre Helen et quelques membres de l'équipe de la librairie. le contexte d'après-guerre fait que Londres manque de tout et Helen fera preuve d'une générosité aussi spontanée qu'incroyable.
Voici donc un récit de vie qui s'étire sur quelques années, possédant le charme des grands romans et la beauté discrète des gens au grand coeur.
Ce texte a un effet réconfortant, on s'y sent bien, on fait un brin de chemin avec les protagonistes et on suit leur évolution avec tendresse. Une très très belle lecture.
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Ce fut une lecture très rafraîchissante et très riche. J'avais envie de le lire depuis tellement longtemps, mais il était pour la plupart du temps introuvable. Par le plus grand des miracles, une amie a réussi à le trouver et j'ai enfin pu le dévorer !

Bien que je ne sois pas très portée sur la littérature classique et qu'au final que je n'y connais rien, Hélène a réussi à pousser ma curiosité au delà de ma sphère littéraire confortable, en allant zieuter les livres dont elle parlait sur le net. C'était des lettres passionnées, non pas par le feu brûlant de l'amour, mais par l'amour des livres, par ce qu'ils sont capables de procurer. Une vraie ode à eux !
Je me suis attachée facilement aux différents protagonistes que l'on "voit" vieillir au fil des pages. J'aurais aimé connaître le destin de Cecily et de Megan, qui ont disparu rapidement de la librairie.
J'ai aimé les lettres remplies d'humour d'Hélène, cette femme qui voulait tout connaître, tout apprendre de la littérature anglaise, cette femme si généreuse qui, bien qu'elle soit désargentée, se soucie de ses correspondants, qu'elle chérit comme des amis.
La fin nous émeut, d'autant plus si on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie. J'ai été désolée pour elle, pour lui, pour eux.
Autre chose qui m'a touchée et qui était fort bien transmis dans l'échange épistolaire, c'était de voir la grande différence de niveau de vie après guerre. Les lettres nous faisaient comprendre qu'en Angleterre, la nourriture était le plus souvent restreinte, alors qu'en Amérique, il était plus facile de trouver des aliments de première nécessité, comme la viande et les oeufs ; à l'inverse, en Amérique les livres coûtaient quelques organes vitaux, alors qu'en Angleterre, ils étaient tout à fait abordables.

Pour conclure, j'ai passé un agréable moment riche d'humour et de tendresse. Ami ou amoureux des livres, ne passez pas au dessus, plongez-vous dans cette histoire épistolaire pour un voyage au coeur de la littérature anglaise. Dépaysement assuré, vous en ressortirez le sourire aux lèvres.
Lien : http://unchatdanslaville.blo..
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Ce petit livre est touchant et émouvant au possible. Tiré d'une correspondance ayant réellement existé, entre Helen Hanff une américaine et Frank Doel, libraire à Londres, on ne peut que s'attacher à ces 2 personnages qui entretiendront une relation épistolaire pendant 20 ans. Tout au long de ces années Helene demandera à Frank de lui procurer des livres assez spécifiques. Ce que fera le libraire même si cette tache peut lui prendre plusieurs mois. Helene parlera à plusieurs reprises de traverser l'Atlantique pour connaitre Frank ainsi que ses employés avec qui une relation d'amitié s'est aussi instaurée. Malheureusement, Helene ne réussira jamais à réunir l'argent nécessaire pour faire la connaissance de Frank. Et cette relation épistolaire prendra subitement fin à la mort de Frank en 1969. Un classique à avoir dans sa bibliothèque pour tous les amoureux des livres.

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J'ai vraiment apprécié de court ouvrage qui se compose de quelques dizaines de lettres que se sont échangés une écrivain américaine et les membres d'une librairie anglaise pendant plus de 20 ans.
Outre la profonde gentillesse et l'humour qui lie les différent personnages, on y découvre également (parfois avec étonnement) les conditions très difficiles dans lesquelles vivaient encore les anglais au début des années 50.
Un régal!
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Un échange extrêmement touchant et rempli d'humour. Bon, j'avoue que Mademoiselle Hanff m'a un peu choqué avec ses sautes d'humeurs. C'est ce petit bémol qui m'empêche de le classer dans mes coups de coeur. Mais une fois que je me suis fait à son esprit cynique et passionné pour décoller de mon premier degré légendaire, j'avoue que je me suis prise au jeu. Je n'ai pu m'empêcher de le lire d'une traite ce qui m'a valu un réveil bien difficile le lendemain !

J'ai été particulièrement émue par l'altruisme de cette écrivain sans le sous, qui ne peut s'empêcher d'aider son prochain à sa manière. Ce livre permet aussi de prendre conscience des restrictions d'après guerre en Europe.

Cette correspondance est aussi l'occasion de découvrir toutes sortes d'auteurs oubliés.
Si vous aimez les livres, celui-ci est à dévorer, assurément !
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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Ce roman épistolaire est une vraie pépite. Je dois dire que j'ai ADORE découvrir ces échanges entre l'Américaine Helen Hanff et le très Britannique Franck Doel. Tout commence par un courrier daté du 5 octobre 1949 dans lequel Helen Hanff demande à la librairie anglaise de lui envoyer plusieurs livres. Cette lettre va être la première d'une longue série. Helen sollicite Franck au gré de ses envies littéraires. Ce dernier, en grand professionnel, fait tout pour la satisfaire. Mais il n'est pas toujours facile de trouver la bonne édition et surtout le livre au prix le plus bas car, malgré sa grande générosité, Helen est très souvent fauchée. Lorsqu'elle n'a pas ce qu'elle veut ou qu'elle attend trop longtemps un titre, Helen s'emporte! Au delà de cette relation qui va unir Helen et Franck, le contexte historique ressort largement de ces échanges. le rationnement a encore cours en Angleterre et certains produits sont quasiment impossible à trouver. Si bien qu'Helen va prendre l'habitude d'envoyer des colis dont profiteront tous les employés de la librairie. Cette générosité va occasionner des échanges de lettres entre les autres ces derniers et Helen. Une grande familiarité va vite se développer dans ces courriers, on peut même aller jusqu'à appeler cela de l'amitié! Tout le monde attend avec impatience qu'Helen soit en mesure de se payer un voyage à Londres. Mais il faudra attendre de nombreuses années avant que cela ne se concrétise.

J'ai trouvé ces échanges à la fois drôles, intimes et émouvants. J'ai vraiment eu l'impression d'entrer dans la vie de ces différentes personnes. Une très jolie découverte que ce livre qui se lit en à peine 2 heures! Un conseil : ne goûtez pas votre plaisir!
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Roman épistolaire constitué d'échanges réels entre une autrice américaine et une librairie d'occasion anglaise sur la deuxième moitié du XXè siècle.
Après un temps d'adaptation à l'humour particulier d'Helene, j'ai beaucoup apprécié lire les échanges avec les différents employés de la librairie, découvrir l'évolution de leurs rapports, les liens créés à partir d'une simple correspondance fondée sur le commerce des livres!
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N'étant pas férue des correspondances en général (elles apportent bien souvent des éclairages passionnants sur leurs auteurs, mais elles ne sont pas toujours agréables à lire), je me suis lancée dans ce livre avec quelques appréhensions.

J'ai d'abord été, avec les premières lettres, assez sceptique : quoi de plus normal quand l'instigatrice de ces lettres, Helene Hanff, a l'air d'être une femme plutôt désagréable, une véritable chieuse en fait, irrespectueuse et impolie ! Et puis, au fil de ma lecture, mon point de vue sur elle a totalement changé : j'ai découvert, derrière cette première image assez grossière, une femme généreuse, une lectrice sensible et passionnée par les livres au point de se les procurer en Angleterre alors qu'elle vit à New York, exactement comme je le suis. Je me suis donc attachée à elle et à ses correspondants : Frank Doel, son principal interlocuteur avec qui elle a une relation épistolaire qui devient plus qu'ambigue, ainsi que sa femme, Nora ; Cecily Farr et Megan Wells, les secrétaires de la librairie, et bien d'autres encore.

Ce qui est aussi intéressant dans cette correspondance, c'est qu'elle dépeint le gouffre culturel et social qui existait, au début des années 50, entre les Etats-Unis et l'Angleterre : j'ai ainsi appris qu'encore à cette époque, les anglais étaient victimes de rationnement, alors que la Seconde Guerre Mondiale était terminée depuis 5 ans. Et ce qui m'a choqué au départ quant à l'attitude d'Helen n'était en fait qu'une attitude typiquement américaine, encore plus choquante comparée aux manières anglaises plus qu'aristocratiques.


84, Charing Cross Road a donc été une lecture sympathique, vraiment drôle et inattendue, surtout que cela avait très mal démarré : je n'ai en effet pas saisi tout de suite l'intérêt de cette correspondance, et j'ai vraiment eu du mal avec le personnage qu'était Helene Hanff dans ses premières lettres. Jusqu'à ce que je sois charmée par elle et son extravagance, touchée par l'amitié qui s'est instauré entre elle et les employés de la librairie au fil des années, leur correspondance se terminant sur un évènement funeste et éminement triste.

Comme quoi, il faut parfois attendre un certain nombre de pages pour apprécier ou pas une lecture !
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