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EAN : 9782354801779
264 pages
Editions Amsterdam (21/08/2018)
5/5   1 notes
Résumé :
Durant quatre années, Christophe Hanna a enregistré et retraduit les propos relatifs à l’argent des personnes avec qui il entrait en contact pour les besoins de l'écriture de son livre. Auteurs, éditeurs, poètes, journalistes, directeurs d'institutions artistiques, familles, élèves et parents d'élèves sont ici réunis et classés par segments salariaux, dont la forme diagrammatique reproduit à l'identique la répartition des salaires en France. De Christophe254 à Pierr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Passionnant livre documentaire sur le rapport à l'argent (et plus particulièrement dans le champ poétique).
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Être de gauche, c'est avant tout éprouver un mélange de dégoût et d'ennui à l'idée de côtoyer les riches, les puissants, poursuit-il. Les trouver ridicules, imbaisables, grotesques. Il veut ensuite parler du mépris. Le mépris social est dévalorisé, déplore-t-il : dans une dispute, souvent la pire attaque consiste à dire à votre adversaire qu'il vous méprise, vous le poussez alors dans le camp des arrogants, des potentiellement puissants. Raymond pense que le mépris est à réhabiliter. S'il est naturel pour les riches, une attitude qui va de soi devant ceux qu'ils dominent, il constitue un véritable enjeu culturel pour les gens du peuple et pour la gauche : il faut apprendre ou réapprendre à mépriser, sincèrement et profondément, ce qui fait le propre des riches et des puissants, voilà ce que notre art devrait nous rendre plus facile. Les riches nous possèdent parce qu'on ne les méprise jamais totalement, de façon cohérente, systématique. Il y a toujours un petit bout d'eux qu'on admire : les uns, tel aspect de leur style vestimentaire, les autres certains de leurs divertissements, ou de leur tics verbaux. On se dit que ce n'est pas grave, cette fascination-là, elle est limitée, n'est qu'une concession innocente. En réalité, insiste Raymond1500, leur pouvoir vient de là : nous tous mis ensemble, chacun avec sa petite admiration soumise, nous faisons tenir tout leur système. (p. 90)
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Sarah800 n'aime pas ce qu'elle nomme l'art politique : à ses yeux, un anticapitalisme de base, sûr d'être du bon côté, sûr de savoir ce qu'est le "marché", "l'injustice", un art qui ne fait que montrer ce que tout le monde sait et n'est apprécié que par des gens qui font partie du même camp. (P.46)
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