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3,9

sur 1168 notes
Sept ans plus tard, le Dr Hannibal Lecter est toujours introuvable et Clarice Starling qui a résolu l'enquête de Buffalo Bill, n'a pas eu la carrière qu'elle souhaitait. Suite à une intervention qui a mal tourné, Clarice Starling se trouve sous les feux des projecteurs et le Dr Lecter lui envoie un courrier. L'enquête repart mais des barrières à la fois interne et politique entravent l'enquête de l'agent Starling.

J'ai fait le choix de lire cette tétralogie en fonction de l'ordre chronologique de l'intrigue et non en fonction de leur parution. C'est donc pour moi, le dernier tome. Ce tome est le plus long et il m'a le moins intéressée. Mon intérêt a évolué crescendo pour redescendre en chute libre face au devenir des deux personnages principaux. Je ne m'attendais pas à cela. J'ai eu du mal à visualiser le personnage de Mason Verger, j'ai trouvé Kendler exécrable. Même si l'auteur a fait des recherches minutieuses, je n'ai pas adhéré aux descriptions de la ville de Florence, à son art, à Dante.

C'est un tome qui souffre de longueurs, mais il faut faire attention car il y a quelques scènes bien écoeurantes donc, âmes sensibles, s'abstenir.
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Logiquement, j'ai lu ce livre avant les autres. Mais tout est compréhensible, et à l'inverse, cela ne gâche pas la lecture par la suite.
L'auteur décrit par le menu tout ce qui peut l'être, c'est un peu trop peut-être mais c'est ce qui rend ce roman intéressant. On se rend totalement compte de l'horreur de Lecter. A tel point que je me suis demandée si j'allais regarder le film. Je suis une ame visuellement sensible, vous voyez.
Et on comprend bien pourquoi sa victime survivante veut sa revanche.
Notre enquêtrice est géniale, dans tout les sens et on ne veut pas lacher ce livre avant la fin.
Peut-être pas après non plus.
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Sept ans après le Silence des agneaux, nous retrouvons notre petite Clarice Sterling, qui a bien changé et n'est pas décidée à accepter son limogeage, suite à une enquête qui tourne mal, parce que quand l'opinion publique réclame une tête, il faut la lui donner.
Mais elle reçoit une lettre d'Hannibal Lecter qui va la ramener au devant de la scène. Clarice va donc se mettre à la recherche de Lecter, qui avait disparu depuis 7 ans, mais va devoir revenir aux États Unis, tentant d'échapper aux pièges tendus par Mason Verger, qui entend bien se venger.
Thriller passionnant, qui nous fait entrer de plein pied dans la tête de Lecteur, homme d'une culture impressionnante, mais inhumain et glacial... ou glaçant, selon.
Je pensais qu'après le Silence des agneaux, ce livre ne m'apporterait pas grand-chose, mais je me trompais. Il est encore plus fort.
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Une grosse déception . Les deux premiers tomes étaient brillants , et là .... Les ressorts sont éculés , on s'ennuie rapidement , il n'y a que trés peu d'intéret dans ce petit thriller qui joue au giallo et qui échoue lamentablement. Méme Lecter parait finalement assez anodin , ce qui semble bien dommage .... Quel plantage pour ce tome qui pourrait étre brillant mais qui au final représente le plus mauvais visage du thriller . Triste pour cette série .....
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J'ai décidé de lire Hannibal après le silence des agneaux, pour suivre l'ordre des films, que je connais bien. Je me demande finalement si c'était la meilleure des idées. Il semblerait qu'on ait ici le 4e tome plutôt que le deuxième.

Quoi qu'il en soit, j'ai bien aimé ce tome, même s'il évoque des faits qui se déroulent "avant", bien que pour moi, ça soit "après".

Dans les films, Hannibal est celui que j'aime le moins. L'histoire se déroule en grande partie en Italie, pays qui ne m'attire pas du tout, ni son histoire, ni son climat. C'est exactement ce que j'ai ressenti ici aussi. J'avais du mal à me mettre à ma lecture et j'avais du mal à me plonger dans la nouvelle vie que s'est choisi notre cannibale préféré. L'histoire de Clarice est quant à elle bien plus passionnante, et je l'ai continuée avec plaisir jusqu'à… et bien, jusqu'à la fin, que je n'ai pas beaucoup aimée.

L'histoire de l'inspecteur italien n'est pas exceptionnellement passionnante. Par contre, celle de Mason Verger l'est beaucoup plus. On survole son passé avec le docteur Lecter et Mason est bien plus terrifiant que dans le film. Il m'a filé des frissons de dégoût, bien plus souvent qu'à mon tour et bien plus souvent que Lecter.

Je n'ai pas été emportée comme dans le silence des agneaux, mais c'est tout de même un bon livre.
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Lisez ce livre pour l'amour de Florence, la seule ville au monde capable de rivaliser avec le Jardin d'Eden, et ne vous encombrez pas d'objections morales : nous parlons ici d'art…et un peu de gastronomie !
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Très déçu par la lecture d'Hannibal, caricatural à l'extrême.
C'est un gros pavé, trop long, avec des longueurs prétentieuses.
Coté personnage, Hannibal Lecter était connu, comme Clarice Starling, mais quelques figures apparaissent, des méchants comme on n'imagine pas. Et tous très laids...
Coté intrigue, je crois que j'ai plus tourné les pages pour en avoir fini que pour connaître le fin mot de l'histoire qui n'arrive d'ailleurs pas vraiment.
Evidemment c'est très gore et sanguinolent et tout à fait irréaliste.
J'aurais du m'arrêter après Dragon Rouge et le Silence des Agneaux. Dommage.
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C'est avec un petit pincement au coeur que je termine Hannibal. J'ai l'impression de dire adieu à un personnage qui a été passionnant. Et la complexité de ce personnage hors norme trouve dans ce roman son altérité féminine. Thomas Harris fait preuve d'une impressionnante précision quant à la retranscription psychologique de la tension qui se développe en parallèle de l'intrigue policière.

Dans un style qui s'est fluidifié par rapport à Dragon rouge puis le silence des agneaux, Thomas Harris nous fait voyager dans une narration à plusieurs niveaux. Totalement affranchi des codes du genre, il bouleverse nos habitudes de lecteurs de thriller en modifiant nos attentes, en faisant glisser le curseur des schémas amour / haine de chaque personnage.

Hannibal est un roman complet, sans faille. Les descriptions aux cordeaux permettent une immersion totale dans cet univers déviant et les multiples plans de lecture (politique, policier, philosophique, documentaire, sociétal et psychologique) donne une profondeur quasi mythique (mythologique) aux personnages.

Les 600 pages se dévorent (mauvais jeu de mots). La fin est à la hauteur de mes espérances et conclue ce crescendo débuté dans Les Origines du mal. Et je ne parle pas des 2-3 chapitres épilogue mais de la fin paroxystique émotionnellement. C'est un moment de grâce en quelques lignes. du grand art. Un tableau de maître!
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/hanniba..
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" Ceux qui attendent Hannibal, veulent savoir si c'est aussi bien que le "Silence des agneaux". Non, ce n'est pas aussi bien. C'est mieux".

Ceci n'est pas de moi, mais de Stephen King.

Je crois que tout commentaire serait superflu.

Je dirais, juste, car je ne sais pas me taire, que c'est "aussi mieux", mais ça ne veut rien dire !

Imaginez Hopkins et Foster..

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C'est un des livres les plus difficiles à coter pour moi.

D'un côté, bien que pas aussi bon que Red Dragon ou le silence des agneaux, Hannibal est cependant une lecture intense, qui examine les profondeurs de la dépravation humaine et de la vengeance froide.
Mason Verger est un méchant qui dépasse de loin Dollarhyde ou Buffalo Bill. Les machinations de Kendler et d'autres membres du FBI et d'autres agences gouvernementales ajoutent au suspense et donnent à Starling un véritable adversaire. Margot est complexe, elle ne révèle jamais exactement où elle se tient jusqu'au bout.

D'un autre côté, j'ai quand même quelques scrupules à faire du méchant le héros (même si j'adore Hannibal Lecter). Jusqu'ici, Harris a habilement rendu Hannibal Lecter fascinant sans être sympathique, un méchant que nous voulons revoir, mais avec lequel nous ne pouvons jamais sympathiser. Ici, nous sommes évidemment censés applaudir Hannibal, car sa violence est motivée et ceux qu'il tue sont si déplorables que c'est presque une justice quand ils sont éliminés.
Une histoire de rédemption aurait été une bonne chose, mais Lecter reste le même tueur sadique à la fin du livre qu'il était au début. Rien de ce qu'il fait ou fera n'est empreint d'un autre sentiment que sa barbarie.

L'évolution du personnage de Clarice Starling est probablement le plus pénible à mes yeux. Bien qu'il soit réaliste et normal au vu de son parcours, le résultat en fait une femme cruelle et totalement à l'opposé du visage qu'elle présentait dans le Silence des Agneaux. Je ne suis pas du tout surprise que Jodie Foster ait refusé de reprendre son rôle dans le film, bien que le film soit très différent à la fin.

Dans l'ensemble, même si la plus grande partie du livre est agréable, la fin est très différente de ce qu'on pouvait espérer et je la trouve à la limite dérangeante et cruelle.
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