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3,58

sur 369 notes
New York, août 1999. La surpopulation est telle que les ressources naturelles ne suffisent plus à nourrir la population, qui doit se battre pour survivre. C'est dans ce contexte très tendu qu'Andrew Rush enquête sur le meurtre d'un gros bonnet de la politique. le crime semble crapuleux et Andrew doit parcourir les tréfonds de la mégalopole.
Le livre qui a inspiré le chef d'oeuvre de Richard Fleischer. La réédition en poche en 2016 de ce roman paru en France en 1974 a permis à son auteur d'être enfin lu par le plus grand nombre. Mais il serait resté injustement méconnu sans le célèbre film de Richard Fleischer, tiré du présent roman. En se projetant dans un futur dystopique pas si éloigné de notre présent, Soleil vert reste d'une troublante actualité. Indispensable pour les amateur de nos genres de prédilection

Lien : https://collectifpolar.com/
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"Soleil vert" d'Harry Harrison (315p)
Ed. J'ai lu
Bonjour les fous de lectures ….
ce n'est pas fréquent que je lise un roman de sciences-fiction, mais je ne pouvais passer à côté de ce roman dont il a été tiré un excellent film.
Le livre n'est pas récent ais n'a rien perdu de sa pertinence !
L'histoire se passe à New-York, à l'aube du 3° millénaire.
La population est en surnombre au point que les ressources naturelles commencent à manquer.
Il n'y a plus de pétrole, les animaux sont rares et l'eau rationnée.
Les habitants luttent pour leur survie.
Andy est un policier qui tente de maintenir l'ordre dans ce cloaque où c'est chacun pour soi et ou les mafieux sont rois.
Un jour, un de ces nabab est assassiné… à Andy de retrouver le tueur.
Andy vit avec Sol, visionnaire pas toujours écouté et pourtant n'avait-il pas tout compris ?
Si il n'y avait pas eu l'adaptation cinématographique, je pense que " Soleil vert" serait resté dans l'anonymat et cela aurait été franchement dommage.
Excellente dystopie qui est proche de la réalité de certaines de nos mégapoles du tiers-monde.
Terrifiant mais ne passez pas à côté de ce livre.
Un seul constat … Harry Harrison était un sacré visionnaire et nous fonçons droit dans le mur
une seule question … Comment en est-on arrivé là ??????
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Dans le futur, l'homme a réussi à nourrir sa population, mais à quel prix. Et c'est sans compter la nature qui est partie en vrille.

Ce roman décrit, de façon réaliste, un futur potentiel, assez proche. Pour ceux qui sont intéressés, le roman a été adapté en film par Richard Fleisher et c'est assez réussi. Je conseille les deux même si c'est vrai que le livre perd un peu au jeu de la comparaison avec le film.

Un roman, et un film, qui fait frémir.
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J'avais entendu beaucoup de bien du film, mais je ne l'ai pas vu moi même et à priori c'est une bonne chose puisqu'il y aurait pas mal de différence entre le livre et le film.
C'est un livre très bon et particulièrement glaçant car il prend des tournures de documentaires plutôt que d'une fiction…
Une oeuvre à lire absolument
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J'ai lu Soleil vert de Harry Harrison dans sa version poche de chez J'ai Lu. C'est un classique de la SF écrit en 1966 qui a également fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1973 avec Charlton Heston. J'ai vu ce film très jeune et le dénouement m'avait particulièrement marquée. J'avais donc très envie de lire le roman dont il s'inspirait.

Nous sommes en 1999 dans un New-York surpeuplé et sur l'ensemble de la planète, la surpopulation est devenue telle que les ressources naturelles ne suffisent plus à couvrir les besoins. La nourriture et l'eau son rationnées. Andy Rush est flic dont le rôle consiste essentiellement maîtriser les émeutes de la faim. Il va se voir confier une enquête suite au meurtre d'un nanti aux activités plus que louches.

Dans cette lecture, ma principale difficulté a été de garder en tête que ce roman a été écrit en 1966 et que 1999 était donc censé nous présenter un univers futuriste alors que pour nous, 1999 est déjà L Histoire. Ce que nous nous rappelons de 1999 ne correspond bien évidemment pas à ce que l'auteur a imaginé (pour les évolutions technologiques et autres objets du quotidien par exemple).

J'ai particulièrement aimé la seconde partie du roman où on entre dans le vif du sujet : les conséquences de la surpopulation et de la surconsommation, le "contrôle" des naissances via la contraception qui n'en était qu'à ses balbutiements en 1966, le poids des religions, l'écologie et la politique. Même si la vision qu'a eue l'auteur de 1999 ne s'est pas révélée exacte dans notre Histoire, ses préoccupations étaient, je trouve, assez avant-gardistes pour l'époque et certains des sujets évoqués sont au coeur de nos préoccupations en 2022 !

Il convient également garder en tête la date à laquelle ce roman a été écrit pour éviter de bloquer sur certains passages quelque peu sexistes. La société de 1966 était sexiste !

Il faut tout de même que je vous avoue que la fin du roman m'a déçue par rapport au dénouement du film et le style est vieillissant et plutôt mou mais j'ai quand même été embarquée.
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New York 1999 : une ville surpeuplée, dans un monde surpeuplé, soumis au dérèglement climatique et à ses conséquences sur le vivant. Sur fond de révoltes et d'émeutes, la population s'entasse dans les logements, est rationnée, quand elle ne se nourrit pas de Soylent, un dérivé de plancton et d'hydrocarbures. Andrew Rush est un flic, appelé dans les beaux quartiers pour enquêter sur un meurtre…
Grande fan du film de 1973, l'idée de cette lecture était de pallier un manque… de manière habituelle, je n'aime pas trop lire le livre après, parce que bien souvent, c'est moins bon… Hé bien, à mon avis, pas cette fois ! le contexte, la base de l'intrigue, les personnages sont évidemment les mêmes ; les thèmes soulevés, c'est-à-dire la surpopulation du monde, le réchauffement climatique, l'extinction massive des espèces, le manque de tout… sont également présents, et tout aussi dérangeants de vérité. Mais je n'ai pas retrouvé ce qui fait l'essence du film : cette progression qui amène le spectateur vers l'indicible sans vouloir y croire et pourtant… Donc un peu déçue, de ce fait, sur ce point. Par contre, ce roman confirme ma fascination sur les écrivains du genre comme Harry Harrison, sur leur faculté à imaginer, des décennies auparavant, une époque en touchant du doigt la réalité…
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Normalement, je ne suis pas une adepte de la science-fiction et pourtant, ces derniers temps, je me suis replongée dans les classiques du genre que je juge incontournables tels, le meilleur de mondes, Fahrenheit 451 et aujourd'hui, soleil vert. Seul 1984 manque à mon palmarès mais il est encore très présent dans mes souvenirs et je ne vais pas le relire immédiatement.
Pour en revenir à Soleil Vert, je n'ai pas vu le film qui, semble-t-il, a reçu d'excellentes critiques qui surpassent de très loin le livre.
Néanmoins en ce qui me concerne, je trouve cette dystopie excellente bien qu'effrayante de réalisme. J'ai adoré !
Surpopulation, dégradation de l'environnement, disparition des animaux, épuisement des ressources, une élite ultra protégée et toutes les conséquences qui en découlent pour l'humanité : famines, catastrophes écologiques, une nourriture fade et uniforme, des sans-abris entassés dans les rues, des gens qui se battent pour obtenir leur ration quotidienne d'eau, des émeutes de la faim…
Au milieu de ce chaos, une intrigue policière sans intérêt pour montrer comment l'humanoïde peut donner de l'importance à des choses qui, au fond, n'en ont pas compte tenu de l'apocalypse dans laquelle le monde est plongé.
L'auteur nous décrit un futur désastreux. L'ambiance est glauque et sombre. J'en ai des sueurs froides…
Un cri d'alarme déjà lancé en 1951 !
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J'ai aimé....j'ai aimé la chaleur poisseuse de New York, le côté désabusé du flic Andy Rusch, l'envie de s'en sortir de Billy Chung, la douceur de Shirl, la causticité de Sol Kahn, qui a connu les temps d'avant. J'ai aimé l'univers imaginé par Hary Harrison, qui en 1966 déjà, imaginait pour notre terre les conséquences d'une surpopulation mondiale et le réchauffement climatique et situait son récit en 1999, dans un monde où la survie occupe chaque instant.
Mais pour moi ce roman a été avant tout une enquête policière dans un univers dystopique, très bien décrit certes, mais j'ai eu un goût de trop peu.
Pourquoi? J'ai découvert "Soleil vert" adolescente à la télé et ce film m'a marquée. La société décrite m'y a semblée encore plus cruelle, ses règles quant au contrôle de la population, le rôle des femmes, appartenant à un immeuble, et donc cédées indifféremment au gré des nouveaux locataires...et le "soleil vert", ce qu'il en est, est complètement édulcoré dans le roman...j'ai même pensé qu'il me manquait des pages.
Donc, une fois n'est pas coutume, j'ai préféré l'adaptation au roman, qui se déroule à l'écran en 2022...(même si Harry Harrison n'a pas aimé le traitement de son oeuvre, et n'a plus jamais cédé aucun droits).
J'ai revu le film il y a quelques années, il a vieilli, certes, mais Charlton Heston, quoi!..et le Grand Prix d'Avoriaz.
En tout cas, cela m'a donné envie de le revoir !
Lien : https://instagram.com/danygi..
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Dystopie écrite en 1966, ce classique de la SF a été adapté du cinéma en 1973 mais si le contexte est le même, l'intrigue est très différente et bien plus glauque et perturbante dans le film avec Charlton Heston.

Je suis passée complètement à côté de cette histoire. 🙈
Je n'ai jamais réussi à m'impliquer dans le récit où juste à m'intéresser aux évènements qui s'y déroulent.

Des personnages sans relief et qui ne montrent aucune évolution, un New York surpeuplé certes, mais peu décrit, et un sentiment qu'il se passait, au final, relativement peu de choses.
(Et je n'ai toujours pas compris ce titre : Soleil Vert 😅)

Après ce roman se lit bien, le style est fluide mais il manque de caractère, d'enjeux où encore de scènes marquantes pour être prenant. C'est certainement un texte qui a eu un écho fort dans les années 60 grâce aux thèmes abordés mais qui semble aujourd'hui complètement dépassé.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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« Soleil vert » d'Harry Harrison, écrit en 1966 a conservé tout son poids d'antan quant à la vision du futur. A l'origine, d'un futur que nous avons dépassé (2000) mais qui s'avère pourtant une des directions que notre monde est en train de prendre. Il ne s'agit pas d'un roman d'action à l'intrigue palpitante, mais un portrait soigné d'un monde au bord de l'agonie, conséquence d'un contexte environnemental catastrophique.
(chronique complète : http://livrement.com/2015/06/22/soleil-vert-harry-harrison/)
Lien : http://livrement.com/2015/06..
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