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EAN : 9782841725939
224 pages
L’Atalante (23/05/2012)
3.46/5   14 notes
Résumé :
1797 Aristide Dumas embarque à La Rochelle avec sa femme et sa fille à destination des Caraïbes. Peu avant leur arrivée, sa femme meurt en mettant au monde un garçon, et leur navire, La Destinée, est abordé par un corsaire. Le destin d'Alexia est scellé. À douze ans, déguisée en garçon, elle rejoint la communauté des frères Lafitte, célèbres flibustiers établis à l?embouchure du Mississipi, pour garantir sa survie et celle de son jeune frère. Dès lors elle sillonner... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Second livre servant de sorte de thérapie pour moi afin de guérir mon âme. Mon amie m'a dit il te faut des lectures qui t'aident à passer à autre chose et à te sentir bien où sinon tout ce que nous faisons sera réduit à néant.

Je lui ai alors dit que j'avais des romans sur les pirates sur le côté. Mon amie m'a dit très bon choix : Complots, manipulations, trahisons, amour sans retour... Cela devrait de prémunir pour l'avenir (des paroles que j'ai trouvé dur sur le moment, avant de comprendre ce qu'il m'arrivait réellement). Me voyant pas convaincu elle m'a dit : aucun lien psychique entre deux êtres ne peut avoir lieu sans un contact physique, car le physique conduit à la connexion psychique, s'il y a une sorte de connexion c'est autre chose qui vous relie.

Voilà donc comment j'en suis arrivé à ce livre de la Flibustière ! Que j'avais sur une étagère depuis quelque temps. C'est, un roman jeunesse m'a fait, le plus grand bien. Grâce à lui j'ai été pendant toute sa lecture en déconnexion totale. Je n'ai plus pensé à la noirceur de ces dernières semaines, à tous ses retournements de situation.

Alexia est d'abord une petite fille qui à soif d'aventure en grandissant elle deviendra une jeune femme équilibrée qui se tiendra plus aux actes qu'aux paroles. Car comme beaucoup le savent les paroles s'envolent et seuls les actes restent. C'est pourquoi je me suis attaché à ce personnage qui est logique avec lui-même du début à la fin et cela malgré les épreuves qu'elle traverse.

Même si ce roman reste pour un public plus jeune et qu'il a un style très enlevé, on prend beaucoup de plaisir à le lire. Mêlant personnages fictifs aux vrais personnages de l'époque, l'aventure est menée tambour battant.

Alors certes l'histoire est vue et revue, c'est un peu faible au niveau du scénario, mais l'histoire reste très vivante. Les retournements de situations sont nombreux, et les scènes d'actons sont présentent à chaque instant. Une sorte de pirates des caraïbes au féminin très bien mis en oeuvre.

Le seul défaut que je vois à ce roman c'est sa trop faible longueur et son manque de descriptions et de plantage de décor. Effectivement l'auteur à tendance en prendre de trop grands raccourcis pour conduire le lecteur de scène d'action en scène d'action. Mis à part cela le roman reste très efficace pour un roman jeunesse, avec des pirates hauts en couleurs.

Comme l'avait conseillé mon amie, j'avais besoin de ce type de littérature. Elle m'a déconseillé les vieux classiques pour l'instant : qui sont selon elle encombré de noirceur et de mélancolie et d'attachement. Vu mes dernières lectures et ce que cela a impacté sur moi, je suis forcé de lui donner raison.

Maintenant direction Tortuga de Valerio Evangelisti qui promet une épopée sanglante. Oh ! Oh ! Nous sommes des forbans des pirates…
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Pour moi le meilleur des romans jeunesses écrit par Johan Heliot ! Ce que j'apprécie tout particulièrement (et ce n'est pas la première fois dans l'un des romans de cet auteur) c'est que l'héroïne reste humaine avant tout ! Ce n'est pas une "super héroïne" mais ce n'est pas non plus la première idiote venue.
Alexia Dumas est une gamine intelligente qui comprend et sait agir vite. Intrépide et dotée d'une forte détermination elle n'en garde pas moins les pieds sur terre et son objectif premier qui est ici de réunir sa famille pour la mener en sûreté.
Passionnée par la mer et les histoires de pirates c'est tout de même poussée par la nécessité qu'elle va finir par intégrer le dur milieu de la piraterie. Fuyant ses ennemis elle va se réfugier sur une île de flibustiers où elle n'est pas la bien venue ! Cependant son fort caractère va inspirer le respect envers sa personne des pirates les plus durs.

Un roman d'aventure qui n'est certes pas sans rappeler l'Ile au Trésor mais qui redonne un élan actuel aux romans de pirateries ! On retrouve également beaucoup de similitude avec "Les Fils de l'Air", dans Flibustière on a l'impression de refaire l'histoire mais dans une autres dimension : celle de la réalité. Un point qui ne plaira pas à certain mais qui personnellement m'a comblé puisqu'on a ainsi un peu l'impression de retrouver et de continuer la route avec les personnages des Fils de l'Air.
Un petit roman qui se lit sans interruption et qui est loin de n'être destiné qu'aux enfants/adolescents. L'intrigue est rondement menée; insérée dans des faits historiques réels et incluant des personnalités de l'époques.
Bref une très bonne lecture, à tel point qu'une fois le livre refermé on a de suite envie de retourner dans cet ambiance, à Barataria !

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(dès 8-9 ans pour les bons lecteurs)
L'enfance et l'adolescence pleines de rebondissements d'Alexia, entre Saint-Domingue, Cuba, la Nouvelle-Orléans et des navires de pirates, au tournant du 19ème siècle. Fille d'un avocat français partisan de l'abolition de l'esclavage, et venu dans les Caraïbes dans le but de participer à ce combat, Alexia perd sa mère au début du roman, au même moment où elle découvre, lors d'un abordage, l'univers de la piraterie. Quelques années plus tard son père est emprisonné, elle rejoint donc avec son petit frère et la nourrice de celui-ci des corsaires, pour tenter de le délivrer.
Roman agréable, assez didactique sur le contexte. On voit l'héroïne grandir et s'affirmer, très sensible à toutes les injustices. Les personnages de pirates sont intéressants également, complexes. L'écriture est très accessible, mais le vocabulaire précis et l'histoire n'est pas simpliste.
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Je n'avais pas lu un roman d'aventures depuis fort longtemps, j'ai l'impression que c'est un genre de plus en plus délaissé ces derniers temps. Ce premier tome d'Alexia Dumas, très court et destiné à la jeunesse, n'est pas sans rappeler justement les prédécesseurs du genre (dont Alexandre Dumas forcément !). Ne serait-ce que dans la prose, qui rappelle les romans de capes et d'épées d'antan, avec son langage soutenu et élégant. On pourrait presque croire que le roman date d'une époque lointaine, l'auteur reprenant les bases et constructions du genre. Ce n'est pas un reproche car l'auteur mène son récit haut la main, j'ai passé un très bon moment en compagnie de miss Dumas.

...la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.wordpr..
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Après avoir perdu sa mère au cours de la traversée amenant toute la famille aux Caraïbes, Alexia voit son père être arrêté et enfermé comme un vulgaire criminel parce qu'il a eu le tort de déplaire au Gouverneur de l'île. Afin d'échapper aux ennemis de sa famille, elle s'enfuit avec son petit frère tout en se faisant la promesse de revenir libérer son père.

La suite sur le blog :)
Lien : https://antredeslivres.blogs..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Puis-je connaître à présent le lieu de votre destination, mademoiselle Dumas?

Alexia acquiesça. Elle prit la main de Jonas et celle de son père dans les siennes avant de lancer haut et fort, telle qu'elle s'imaginait Anne Bonny ou Mary Read le faire:

- Mettez le cap sur la Tortue!
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Quand un homme subit un châtiment qu’il n’a pas mérité, ajouta-t-il, aucun baume n’est en mesure de l’apaiser. Souviens-toi de ces paroles. Tu finiras par en comprendre le sens, j’en suis certain.

Page 31 (L’atlante jeunesse – mai 2012)
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Toussaint Louverture était un homme de petite taille et plutôt laid, ce qui lui avait d’ailleurs valu l’assez peu aimable de sobriquet de Fatras-Bâton, autrement dit « le difforme », en créole. Mais son charisme compensait largement les défauts de son anatomie.

Page 34 (L’atlante jeunesse – mai 2012)
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Depuis qu’elle en avait pris l’habitude dans la bibliothèque paternel, lire lui était devenu aussi indispensable que boire et manger – ou peu s,en fallait.

Page 112 (L’atlante jeunesse – mai 2012)
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Vidéo de Johan Heliot
Interview de Johan Heliot par Estelle Hamelin pour Actusf aux Imaginales 2019.
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