AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,33

sur 6972 notes

Dune de Franck Herbert
Publie en 1965, retraduit à ce jour, à l'occasion de la prochaine sortie du film au cinéma.
Ce pilier de la science fiction est un incontournable. Soyez armés d'un bon bagage avant de vous attaquer à ce pavé, qui est un premier tome.
Un univers riche et dense, où l'immersion total est recommandée. L'auteur aborde différent thème comme la religion, la politique, l'écologie... Complot et vengeance sont au rendez vous, avec des protagonistes difficiles à cerner par leur froideur.
Dune de Franck Herbert n'est qu'un reflet de notre société. Inhospitalière et dangereuse.
Commenter  J’apprécie          210
Pour ma première incursion dans l'univers de la SF, c'est une grande réussite. Ceci dit, je n'ai pas pris trop de risque puisqu'il s'agit là d'un Monument du genre.
Donc après quelques chapitres difficilement compréhensibles pour une novice comme moi, je me suis finalement laissée happer par le récit. On est vraiment dans un autre univers et on se laisse entrainer dans cette fresque qui aborde tous les sujets: philosophie, politique, religion, parcours initiatique, aventure, etc.
Ce premier tome aborde l'arrivée des Atréides sur Dune. le Duc Leto prend possession du pouvoir mais la trahison d'un proche le conduit à sa perte. Son fils Paul, aidé par sa mère, réussit à senfuir dans le désert. Ses ennemis le croyant mort, il va devoir s'adapter à la vie dans cette nature plus qu'hostile avant de retrouver un jour peut-être sa place légitime de Duc.
Inutile de dire qu'une fois cette lecture achevée, on veut se précipiter vers le deuxième tome! Les personnages sont attachants et le suspense est présent. J'ai déjà commencé la suite et je vais vite aller voir mon bouquiniste pour me procurer les autres tomes.
Commenter  J’apprécie          210
Si Denis Villeneuve n'avait pas eu la merveilleuse idée d'adapter Dune sur grand écran, j'imagine que je ne me serai pas plongé dans cette magnifique épopée avant bien longtemps. La belle image du film, le jeu parfait des acteurs, ... D. Villeneuve m'a fait tomber amoureuse de Dune... le film m'a tellement "hanté" que je me suis vite procuré le premier tome avec la nouvelle traduction.
Pour être honnête, je pense que j'aurai mis seulement 4 étoiles sur 5 si je n'avais pas vu le film avant. Pourquoi? Parce qu'à la lecture de ce premier tome, les images décrites par Frank Herbert étaient bien moins géniales que l'imagination de Villeneuve! (il est probable que que mon imagination n'ai pas été à la hauteur des écrits d'Herbert). de plus, j'ai eu un peu de mal avec l'écriture et les voix off (bien représentée dans l'adaptation de Lynch pour le coup). Trop de non dits à mon goût. Mais après quelques chapitres, on ne fait plus attention à ces détails et on plonge tout entier dans cette univers si riche!
Dune est par bien des égards très proche de notre monde! de par ses enjeux politiques, religieux et écologique. Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec notre réalité.
Cette épopée regroupe tout ce que j'aime, un héro malgré lui , une prophétie, des personnages complexes et attachants.
J'ai vraiment hâte de voir le second film de Villeneuve! Vu que la première partie ne couvrait l'histoire que de la moitié du premier roman, je suis sûre que ce sera un chef d'oeuvre.
Commenter  J’apprécie          2013
J'ai lu Dune, de Frank Herbert. C'est un chef d'oeuvre de la science fiction selon 99,9% de ce que j'ai pu lire et entendre. Cette lecture m'aura renvoyé encore à ma non conformité au genre humain. Car là où tout le monde est en adoration sectaire devant l'Oeuvre, moi j'essayais de comprendre ce que je lisais. J'avais l'impression de lire un livre en langue étrangère sans dictionnaire tout en essayant de comprendre pourquoi il y avait des passages qui me rappelaient vaguement quelque chose. Lire Dune, c'est frustrant, c'est pénible, c'est même chiant. Ça en devient même humiliant quand on voit des gens en parler en termes tellement élogieux qu'on se demande si on a lu le même livre ou si on doit remettre en question notre niveau intellectuel pour l'abaisser à celui d'une huître islandaise. Et puis ça devient un peu drôle quand, en discutant, tu te rend compte que les Élogieux n'ont pas tellement mieux compris l'histoire que toi, voire même qu'ils ont même rien compris du tout, mais l'art de frimer ne connaît aucune limite.
Dune, c'est un univers organique et écologique qui mêle une quête initiatique, du mystique, du religieux, de la stratégie politique, des manigances et manipulations, de la traitrise.
Si l'univers m'a conquis, en particulier l'aspect écologique et le peuple des fremen, tout le reste a plombé ma lecture. Je n'ai pas compris les motivations et les ambitions de la plupart des personnages, c'est clairement ce qui m'a rendu le plus zinzin. La narration est lente et particulière. le lecteur est omniscient et connaît les pensées de tous les personnages dans un même chapitre, cela ajoute à la confusion et à l'opacité de l'histoire. On ne comprend pas qui fait quoi, pourquoi, pour quel projet et comment. C'est à en devenir dingue. Par contre, les moments qui auraient pu amener du rythme et de l'action dans le récit tombent souvent dans une ellipse narrative très dommageable.
De ce fait, difficile de s'attacher aux personnages. La quête initiatique de Paul est intéressante et soulève des questions intéressantes (sur son statut de kwisatz haderach messianique mais un peu gris, sur le lien entre politique et religion, sur ses visions terrifiantes de son avenir), mais c'est amené de manière maladroite et inégale, donc on y croit pas. J'y ai vu un mec sous LSD permanent qui au fur et à mesure semble avoir un dédoublement de personnalité (Paul/Muadib) où chaque partie de lui a envie de choses différentes, sans qu'on comprenne vraiment quoi bien sûr sinon ce serait so easy.
Le meilleur moment dans tout le récit, restera ce moment où un fremen crache un molard devant le Duc et qu'on comprend que ceci est un immense signe de respect sur cette planète sans eau.

Tout ça pose quand même la question de : « quand on raconte une histoire, doit elle être accessible à tous ou doit elle être rédigée de manière si complexe que seule une élite d'initiés peut y accéder ? (et certains font croire de faire partie de l'élite en mode mythomane gratuit). » vous avez 4H.
A titre personnel, même si tout le monde se fiche de mon avis, dès l'instant où j'ai l'impression d'avoir besoin d'un dictionnaire de l'auteur pour comprendre son histoire, il y a un problème dans l'écriture. Sauf si c'est volontaire de l'auteur, d'écrire son histoire en mode opaque. Mais alors si c'est le cas, je ne comprend pas le projet, car quitte à raconter une histoire, autant que l'histoire soit comprise et que ce soit un moment agréable pour le lecteur. Mais c'est là probablement mon mental analytique/explicatif en surpuissance qui souffre. Les autres semblent apprécier ne pas comprendre. En tout cas, Tolkien ne m'a pas fait cet effet là et c'est tant mieux, j'ai un cerveau tolkienien.
Commenter  J’apprécie          205
Dune est un classique dans tous les sens du terme. Il est atemporel car il accorde une place limitée à la technologie et que son intrigue est digne des grandes chutes d'empire. Comment ne pas songer à L Histoire, comme modèle ? Manipulations, luttes de pouvoir, vengeance, utilisation de la religion. le machiavélisme atteint ici des sommets d'efficacité. Rajoutez à cela des scènes épiques, des monstres, un exotisme hypnotique, des thèmes écologiques plus actuels que jamais. Frank Herbert à réalisé un chef-d'oeuvre parce qu'il a réussi à intégrer tous ces éléments avec intelligence. L'équilibre de l'édifice tient à fil. Il pourrait sombrer dans le ridicule à tout moment, mais parvient au sublime.
Commenter  J’apprécie          200
Arakis… Dune… planète des sables…
S'il y a bien une oeuvre culte au panthéon de la SF (elle n'est pas la seule… ne me jetez pas de pierre svp), c'est "Dune" de Frank Herbert. Ce pavé (parfait pour le challenge de l'été de Brize) de 800 pages, première brique à l'édifice du Cycle de Dune, a acquis une telle notoriété que même les non-initiés le connaissent (surement grâce au film de Lynch). 
L'ayant lu très jeune (il y a plus de 15 ans maintenant…), je n'avais qu'un souvenir très lointain du livre. Afin de corriger cela à l'approche de la version de Villeneuve en décembre (croisons les doigts), je me suis replongé dans ce monument de la littérature.

Et quel monument ! "Dune" est clairement unique. Loin des clichés des oeuvres du genre, Herbert nous livre ici une expérience à la fois anthropologique et philosophique. Ce n'est pas l'action qui compte mais les pensées, les dialogues et tourments de ses personnages. Nous assistons à des échanges aussi intenses que des duels à l'épée, où la stratégie, la formulation et les pensées sont des armes aiguisées, au point de risquer sa vie sur une mauvaise répartie. 

Cas surprenant (surtout pour une telle histoire), la narration ne nous plonge jamais au coeur des batailles, choisit toujours de nous faire vivre les conflits de l'extérieur, à travers des faits rapportés ou d'autres pièces. Cela peut paraitre frustrant au premier abord mais se compense facilement par la tension d'autres situations ou à la faveur d'un ou deux duels.

Il va sans dire que pour un roman d'une telle ampleur, tous les aspects sont extrêmement soignés. Les personnages, les religions, l'écosystème, les cultures, les stratégies politiques… tout y est décrit et construit avec minutie.

Il y a tant de choses encore à dire sur « Dune » ! Une oeuvre qui n'a pas volé son statut et qu'il est fortement conseiller de lire… même si sa forme risque de ne pas plaire à tout le monde.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          201
Dune, un monument de la SF. 50 ans après, de nombreux amateurs de SF ne jurent que par Dune comme si rien de comparable n'avait été écrit depuis.

Baroque : un univers quasi féodal gouverné par des maisons nobles qui intriguent les unes contre les autres, et un empereur qui joue sur ces rivalités.

Fasciste? La maison Atreides, qui est la plus humaine de toutes est cependant une force militaire hyper organisée avec un culte du pouvoir. Ce n'est qu'une des nombreuses ambiguïtés du livre. En tous cas leurs ennemis, la maison Harkonnen sont immensément plus dominateurs et cruels.

Épique : le héros pourrait être le messie annoncé d'une sorte de fausse religion propagée par une secte de femmes manipulatrices, mais à laquelle elles mêmes semblent croire au point de le soumettre à une curieuse et violente épreuve dès le début du roman.

Épique toujours: la maison du héros, Paul Atreides va prendre le contrôle de la planète Dune, la seule a produire une épice plus que magique puisqu'elle procure la prescience qui permet de piloter les vaisseaux de la guilde spatiale, armature essentielle de cet empire immense.

Cruel et brutal : le héros va très rapidement perdre ceux qu'il aime a cause d'une trahison ignoble.

Fanatisme : le héros va se faire accepter au sein de tribus de jihadistes qui feraient passer les moudjahidines afghans pour des Bisounours.

Des secrets, beaucoup de secrets… que la prescience va révéler au héros.

Ce sont les ingrédients d'un voyage initiatique hors norme qui va forger un « messie » capable de changer le destin de l'empire.

Personnellement, je trouve qu'on est dans une zone grise, très grise, en termes de morale, mais les ennemis sont tellement sadiques et cruels que les héros peuvent passer en comparaison pour des chevaliers blancs. Et cette histoire de messie ne peut me laisser indifférent. Tout comme cet univers immense et extraordinairement baroque.

Bref une saga complètement hors norme qui a révolutionné le Space opéra.

Indispensable à la culture de SF, et sans doute faut il au moins lire sa suite. le messie de Dune.
Commenter  J’apprécie          192
J'ai tout de suite été attiré par l'univers de Dune à travers le film de David Lynch. le film de Denis Villeneuve a fini de me séduire totalement. Il me tardait donc de passer le cap de la lecture, avec la peur de trouver un univers trop complexe, ou différent de ce qui m'avait interpellé dans le film. Il n'en est rien. À ce stade, le livre 1 est très bien retranscrit par le film de Denis Villeneuve dont on peut saluer à nouveau son travail d'adaptation. J'ai dévoré le livre. J'ai adoré le ton, le style, la forme. Tout me pousse désormais à continuer ma découverte de cet univers dont le premier livre épanche à peine ma soif (il s'arrête à la scène de la tente, pour ceux qui ont vu le film). Je ne peux qu'inciter la lecture de ce bijou de science-fiction, dont le livre ouvre tout un univers et un sous univers beaucoup plus vaste et riche que ne peut retranscrire le cinéma.
(Plus sur Instagram)
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          191
Bien qu'elle soit considérée comme un chef d'oeuvre de la science-fiction, j'étais jusqu'ici passée à côté de la saga Dune, refroidie par toutes les rumeurs de lecture ardue qui la concernent. Seulement voilà, après avoir vu un teaser du film de Denis Villeneuve annoncé pour l'automne prochain, je me suis dit que ce serait quand même mieux de faire les choses dans l'ordre et j'ai donc commencé l'année 2021 avec Frank Herbert. C'est du tome 1 qu'il sera question ici.

Pour un récit datant de 1965, j'ai été réellement impressionnée de constater qu'il n'avait pas vieilli d'un poil ! Herbert était même carrément avant-gardiste puisqu'il est énormément question d'écologie. Nous sommes sur la planète Arrakis, un désert aride où l'eau revêt une importance vitale à cause de l'absence totale de précipitations. Un lieu hostile et désolé soumis à de violentes tempêtes, et où des vers géants peuplent les sables et dévorent tout ce qui passe à leur portée. Un lieu pourtant prisé car il est la seule source d'Épice de l'univers.

Mais c'est quoi l'Épice ? Une substance impossible à synthétiser qui accroît considérablement la durée de vie de ceux qui la consomment, immunise contre certaines maladies et stimule parfois les capacités psychiques. Autant dire une source de richesse que les puissants s'arrachent, que ce soit l'Empereur, le conglomérat commercial connu sous le nom de CHOM ou encore les Grandes Maisons, avec en tête celle des Harkonnen. Nous arrivons dans l'histoire au moment où le Duc Leto Atréides se voit confier la gestion de Dune et de son Épice par l'Empereur.

L'univers de Frank Herbert est d'une richesse exaltante, peuplé de merveilles et d'horreurs, doté d'un vrai contexte politique et économique ainsi que de très forts courants de pensée (l'école des Mentats, l'ordre du Bene Gesserit, l'école Suk…). Il est vaste et dense mais je n'ai eu aucune difficulté à l'intégrer et à tomber sous le charme. Paul et sa mère, Jessica, sont deux personnages attachants, ils sont entourés d'une kyrielle de personnages secondaires plus intrigants les uns que les autres.

Un véritable coup de coeur pour bien commencer l'année ! Cette première partie pose l'intrigue mais pas seulement. Il se passe beaucoup de choses et les thèmes abordés sont très intéressants : intrigues politiques mais aussi naissance d'un messie, pouvoirs psychiques, stratégie, écologie et découverte d'un monde et d'un peuple tous deux fascinants. J'ai adoré et je me suis acheté le Mook Dune de Lloyd Chéri pour en apprendre plus. Ma lecture du tome 2 ne saurait tarder, je n'y résisterai pas !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          199
Tout d'abord, il y a Dune ou autrement nommée Arrakis, une planète désertique où est extraite du sable l'épice capable de prolonger la vie et d'augmenter les capacités de clairvoyance. Puis la rivalité qui oppose les maisons Harkonnen et Astreides pour la richesse de cette planète. Et le peuple indomptable du désert les Fremen qui espère un avenir meilleur, moins rude et attende la venue d'un prophète. Serait-ce Paul Astreides, jeune héritier déchu doté d'un grand pouvoir de prescience qui va se battre pour venger la mort de son père ?
Un livre qui fait voyager, rêver et méditer sur un monde à l'antipode du nôtre car ici nous sommes en l'an 10191 et toute forme d'intelligence artificielle a été anéantie, seule la Guilde spatiale aidée par l'absorption de l'épice peut naviguer dans l'espace.
Un beau coup de coeur pour ce livre dense et complexe avec une palette de personnages bien travaillés, bien décrits. Un plaisir de découvrir les pensées (en italique dans le livre) et les manigances des divers protagonistes pour s'approprier ou garder Dune et par conséquent sa richesse.
Je salue l'imagination foisonnante de l'auteur d'avoir su créer tout un univers, une intrigue complexe avec un mélange réussi et savoureux de sujets variés tels que la politique, la religion, l'ésotérisme, l'écologie et j'en passe pour ce roman fantastique, d'aventure et de science-fiction que dire encore de cette fresque d'une grande richesse. Chapeau !
Commenter  J’apprécie          192




Lecteurs (21201) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4900 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}