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3,44

sur 229 notes
Nooon quelle déception !! Ce roman d'horreur/apocalypse était extrêmement prometteur, mais malheureusement il n'a pas tenu sur la longueur pour moi.

Déjà, ce n'est pas tout à fait une histoire d'horreur : un brouillard qui rend fou chaque être humain qu'il touche s'étend et se propage sur des villes anglaises, tandis qu'un agent du gouvernement (le héros de l'histoire) doit sauver le monde. On est clairement plus sur un roman apocalyptique que d'horreur, les seuls passages un peu horrifique basculant plutôt dans le gore (je dois poser d'ailleurs des gros triggers warnings là dessus ; si vous êtes sensibles aux membres arrachés, au sang qui gicle et aux scènes choquantes, passez votre chemin).

Je dirais que le problème principal de ce roman est au niveau de sa découpe, et du choix de la narration. En effet dans la première moitié du livre, les points de vue s'altèrenent entre John Holman qu'on suit dans ses pérégrinations, et différents autres personnages qui sont confrontés à ce brouillard ; le rythme est super bien dosé, rapide et efficace.
Les personnages tertiaires (oui, même pas secondaires) sont d'ailleurs le point fort de ce roman je trouve : James Herbert nous décrit leurs passés et leurs histoires en quelques pages, et on est directement attachés à ces personnages. Il y a énormément de scènes glauques et dégoûtantes dans cette première partie, mais elles plongent dans l'ambiance, et sont très efficaces.

Le problème de la deuxième moitié est qu'elle continue sur cette même lancée, sans que l'on nous apporte plus de réponses au niveau de l'intrigue principal. Et plus on approche de la fin, plus on bascule dans quelque chose de redondant ; les scènes gores continuent d'être exposés à la même fréquence sans qu'elles n'aient autant d'intérêt, et donc on s'ennuie. Même chose pour l'intrigue et les aventures qui l'accompagnent, le même schéma se répète tout le temps, et c'est lassant.
La fin m'a également décontenancé, on a l'impression de s'arrêter en plein milieu de l'intrigue, sans aucunes raisons (et ça n'a pas vraiment d'intérêt). Les explications ne sont pas là, alors qu'elles auraient peut-être eu leur place dans ce type de récit.

Comme je l'ai dit précédemment, les personnages principaux ne sont pas plus attachants que ça (John Holmann surtout) et donc on a du mal à s'attacher à tout ce qui se passe pour lui. Ses réflexions ne sont pas hyper intéressantes, et je ne l'ai pas trouvé assez approfondi (contrairement à d'autres personnages qui restent beaucoup moins longtemps dans le récit).

Au final, j'ai eu l'impression que James Herbert était très inspiré durant la première partie de son roman, et que durant la deuxième partie il s'est laissé guider par l'histoire sans vraiment chercher à créer quelque chose d'autre. Cette lecture a été une dégringolade pour moi, et c'est vraiment dommage car le début de ce roman était vraiment très prometteur.
À suivre donc pour les autres romans de l'auteur, j'espère y retrouver cette concision narrative et cette faculté à pouvoir décrire de bons personnages, mais malheureusement Fog n'a pas été une grande réussite pour moi.
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Alors qu'il parcourt la campagne anglaise pour le compte du ministère de l'environnement, à la recherche de pollutions sauvages, John Holman est pris dans un séisme qui détruit la moitié du village où il se trouve et menace de l'enfouir sous terre. Miraculeusement indemne physiquement, il développe par contre au contact d'une fumée épaisse jaunâtre qui s'échappe des entrailles de la terre, une folie et une agressivité telles qu'il doit être hospitalisé sous surveillance sévère. Lorsqu'il parvient à s'en tirer, guéri, c'est pour apprendre que ce nuage toxique se répand à travers le pays, déclenchant sur son passage des vagues de folies meurtrières. le brouillard jaune se rapproche des grandes villes… Et bientôt de Londres. Et John Holman est peut-être le seul homme à pouvoir stopper sa progression.
Décédé il y a un peu plus de six ans, James Herbert est considéré par les amateurs comme l'un des principaux et meilleurs conteurs d'horreur de ces dernières années, et ce dès son premier roman, les Rats. Avec Fog, roman dont le titre n'a rien à voir avec l'oeuvre de John Carpenter, il nous décrit une Angleterre quasi post-apocalyptique, dont la population se décime sous l'effet d'un brouillard toxique, conséquence de l'explosion d'une arme chimique. L'histoire est d'autant plus glaçante qu'elle est racontée sans excès descriptifs, sur un ton presque journalistique. Les éléments violents, voire gore, sont plus souvent succincts que détaillés. C'est aussi une forme de dénonciation de l'incurie gouvernementale, son incapacité à prendre la bonne décision au bon moment, mais aussi la fâcheuse tendance des autorités militaires à jouer aux apprentis-sorciers. A ce titre, lecture terminée, comment ne pas penser entre autres à Donald Trump qui propose de bombarder les ouragans?
Au fil de l'histoire, on suit les pérégrinations d'Holman, héros malgré lui, « brave soldat » obéissant aux ordres qu'on lui donne, plus préoccupé par le sort de sa fiancée que par le sien, tandis que le pays bascule peu à peu dans le chaos. Ce qui nous vaut quelques scènes particulièrement dures, comme le suicide en masse de toute une ville. le final m'a paru du coup presque un ton en dessous, sans doute m'attendais-je à quelque chose de plus « noir »? (sans en dévoiler plus) Sur la page 4 de couverture, Stephen King déclare que « James Hebert ne se contente pas de nous interpeler, il nous attrape par le col et nous hurle en pleine face ». j'ajouterai qu'il a ce grand talent de nous mener à l'horreur sans une débauche de mots et de descriptions telle qu'on en voit un peu trop souvent chez certains auteurs actuels. Fog est un grand roman, à lire indiscutablement.
Je remercie les éditions Bragelonne pour leur confiance.
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vraiment excellent livre
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vraiment excellent livre
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J'ai été vraiment emballée durant... disons le premier quart de l'histoire et puis petit à petit le soufflet est retombé pour presque s'aplatir totalement quand l'explication de ce brouillard est faite.

J'attendais autre chose quant à la raison de ce fog, j'en ai trouvé la raison banale. Pourtant ce ne fût pas désastreux non plus puisque je ne l'ai pas abandonné.
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Un livre qui m'a un peu moins plu que les précédents du même auteur.
L'univers et le style de l'écriture est toujours le même, l'histoire et interrompue plusieurs fois par des exemples mais cette fois-ci cela manquait de punch et d'imagination.
Je pense que si j'avais lu ce livre il y a trente ans je lui aurais mis quatre étoiles.
En effet, beaucoup d'autres livres et de films ont depuis repris ses idées.
Cela reste un de mes auteurs préférés et un précurseur dans le domaine du fantastique !

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L'intrigue présentée par James Herbert dans "Fog" se distingue par son caractère plutôt original, même si elle n'est pas la seule et l'unique dans le genre.

Dès les premières pages, James Herbert nous catapulte au coeur de l'intrigue de manière percutante. L'histoire démarre sur les chapeaux de roues avec un séisme, l'envolée mystérieuse du "Fog", et les premiers meurtres qui s'enchaînent de manière captivante.

L'auteur réussit ainsi à créer une immersion immédiate dans son histoire. Plongeant le lecteur dans un tourbillon d'événements qui éveillent la curiosité et suscitent un intérêt immédiat. Cette dynamique narrative établit solidement dès le départ les bases du récit et crée une impulsion qui incite le lecteur à poursuivre la lecture avec une fébrilité croissante pour découvrir les mystères qui se cachent derrière cet univers envoûtant.

Cependant, une fois franchi le premier tiers du récit, j'ai ressenti une certaine lenteur dans le développement et la résolution de l'intrigue, nécessitant une attente prolongée avant que le rythme ne reprenne de la vigueur.
Cette petite réserve est néanmoins contrebalancée par des scènes particulièrement gores, soigneusement parsemées tout au long de l'histoire, qui parviennent à réveiller le lecteur avec des éclats d'hémoglobine saisissants.
L'auteur démontre également une habileté remarquable à livrer des moments plus émouvants, ajoutant ainsi une dimension émotionnelle à l'histoire.

Il est à noter que, bien que l'histoire elle-même n'a pas trop vieilli, que les causes et les origines du mal, demeurent tout à fait plausibles même dans notre contexte contemporain, la technologie utilisée n'a pas vieilli de manière significative.
Malheureusement, cela ne se retrouve pas dans tous les aspects du récit, en particulier dans la représentation des personnages féminins. Ces derniers semblent souffrir d'une vision qui était peut-être répandue à l'époque de la création de l'oeuvre, mais qui apparaît désormais comme dépassée, marquée par un machisme exacerbé.

En dépit de ces quelques réserves, l'ensemble de l'oeuvre offre une expérience de lecture gratifiante, éveillant ma curiosité et me donnant une envie certaine de découvrir le dénouement de cette histoire mystérieuse et captivante.
L'habileté de l'auteur à créer une histoire pleine de suspense est indéniable.
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Un agréable moment de frisson ! Pour ma part, je n'ai pas tremblé de peur en lisant ce livre, mais il m'a tenue en haleine jusqu'à la fin à la manière d'un thriller. Il comporte de nombreuses scènes violentes et graphiques aussi il vaut mieux avoir l'estomac bien accroché pour vous lancer. Mais si vous avez comme moi un petit côté sadique qui jubile en suivant le destin tragique des protagonistes ce livre est fait pour vous.
Lien : https://www.paracosme.com/bl..
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Une histoire dans laquelle un virus sous forme de brouillard se répand à Londres. Il s'attaque au cerveau et sème la folie meurtrière et l'homme arrive à l'anéantir car il ne peut se résoudre à disparaitre. Je me demande si ce livre ce serait moins bien vendu si cela n'avait pas été le cas.
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Pas mal. Mais ce n'est pas encore le livre qui me fera "trembler"



Autant vous le dire tout de suite avant que le reste de ma chronique n'essaie de vous convaincre du contraire, j'ai trouvé ce livre plaisant. Enfin, "plaisant", je me comprends, vu le genre. Disons que l'histoire m'a plu et convaincue, et que les rebondissements ont su me garder en haleine jusqu'au bout. Toutefois, si je lis de moins en moins le genre "terreur", c'est parce que justement, je ne trouve rien qui me terrorise. J'ai beau chercher, et tenter des trucs, l'effet sur moi est minime. Bon, après, j'ai quasiment appris à lire grace à Stephen King, je suis donc peut-être un peu blasée à ce niveau.

Ce qui explique que malgré l'absence de frissons, j'essaie de ne pas être trop sévère, parce que j'ai toutes les raisons de penser que le problème vient de moi.



Du coup, non, ce n'est pas non plus ce livre qui m'aura filé les choquottes que j'attendais, mais bon. Il se tient, il y a des scènes bien gores, durant lesquels les pires détails ne ne sont pas épargnés. Les personnages, finalement assez antipathiques au départ, ou en tout cas pas très attachants, finissent par gagner notre respect, et même un petit peu de notre affection.

Ce qui arrive dans notre belle Angleterre, dans ce livre, est abominable, une vraie catastrophe. A petite échelle tout d'abord, le tremblement de Terre, ainsi que son curieux brouillard qui contamine les humains, se produit dans une petite ville, et entraîne des actes monstrueux, mais démographiquement pas très méchants. Mais le brouillard se déplace et se dirige tout droit vers les villes les plus peuplées d'Angeleterre, et très vite, on imagine sans peine les dégâts qu'il pourra y causer. du coup, Holman, secondé par un certain nombre de militaires et de scientifiques, mais qui reste assez seul face au danger, va tout mettre en oeuvre pour arrêter, ou du moins limiter, les conséquences désastreuses de ce brouillard jaune et dense, qui semble changer les gens dès qu'ils le respirent, endommageant leur cerveau de façon irréversible.

Ne vous attendez pourtant pas à des zombies, ce n'est pas le cas. Les gens deviennent juste complètement fous, avec une sérieuse tendance meurtrière et suicidaire. C'est sympa aussi, dans le genre :D

Holeman est au début un mec assez froid. Pas le genre de personnage dont on se dit tout de suite qu'on va l'apprécier, loin de là. Et pourtant, on finit par s'attacher à lui, par lutter avec lui contre l'horreur qu'il doit affronter. En fait ça ressemble presque plutôt à de la pitié pour lui. C'est vrai quoi, quand vous lirez ses journées, vous vous direz "le pauvre, il doit être crevé !" (il fait un peu surhomme d'ailleurs, à affronter tout ça avec autant d'énergie !) Donc, on en déduit que c'est le gentil, et que c'est lui qui devrait gagner à la fin, ce ne serait que justice. Et pourtant, comment gagner contre du brouillard hein ? Ben lisez le livre et vous saurez qui, comment, et pourquoi lol.

Niveau écriture, j'avais beaucoup apprécié le secret de Crickley Hall du même auteur, donc, je n'avais pas trop d'inquiétudes. Et mon opinion ne s'est pas démentie. James Herbert a une plume intéressante, soignée, fluide. Une écriture très prenante. En quatrième de couverture, vous pourrez découvrir l'opinion de Sieur Stephen King himself : "James Herbert ne se contente pas de nous interpeller, il nous attrape par le col et nous hurle en pleine face." C'est peut-être un chouilla exagéré (le maître restera toujours Stephen, point barre) mais ce n'est pas totalement faux. Car parfois, James Herbert pousse loin ce qu'il a à nous dire. Il ne veut pas faire des "images" détournées, il met les mots sur les choses et appelle un chat un chat (et une cervelle à l'air, une cervelle à l'air lol). Quand on est au coeur des scènes les plus éprouvantes, oui, on a presque l'impression qu'il nous hurle dessus en postillonnant pour nous la rendre aussi vivante que possible.

En bref, j'ai pris du plaisir à lire ce livre et à suivre l'histoire, mais j'attendais (oui, j'espère encore et toujours) un peu d'adrénaline et de frayeur, et je ne les ai pas eues. Je ne pouvais donc décemment mettre ni une moins bonne, ni une meilleure note. C'était bien, mais sans plus, quoi ;)



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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