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sur 229 notes
Cela fait longtemps que je n'avais pas lu un James Herbert

Et cela doit bien faire 6 mois que je me dis cela... Mais quel titre choisir ? Sans compter que je ne voulais pas être déçu après Sanctuaire qui m'avait tellement marquée... C'est la météo qui a choisi pour moi. Un soir de brouillard, où le temps se jouer de nos sens, j'ouvre Fog. L'ambiance était là. L'écriture aussi. Et j'ai été terrifiée du début à la fin.

En effet, dans ce livre, il y a un brouillard qui rend fou. Un homme, John, enquêteur environnemental, tombe dedans (à l'insu de son plein gré bien entendu). Il devient le patient zéro, celui qui enquêtera pour savoir si ce brouillard est d'origine naturelle ou non, s'il a un but (parce qu'au bout d'un moment, on se pose la question tout de même) et surtout savoir si on peut trouver un remède. le brouillard, phénomène naturel, devient une "entité" intelligente, un ennemi fourbe qu'il faut fuir, traquer, attaquer.


L'auteur s'amuse à explorer dans ce livre la réaction face à l'épidémie

Et c'est cela qui est super intéressant... Et flippant aussi je dois dire. Comment fuir un brouillard ? Comment échapper à un empoisonnement par l'air ? Impossible. Surtout qu'il ne faut pas effrayer la population saine, l'évacuer. Mais comment être à l'abri ? Et que faire de la population infectée qui devient complètement folle, dangereuse, voire suicidaire parfois? Comment réagir face à l'être qui vous aime et qui soudain se jette sur vous avec un couteau de cuisine pour vous taillader ?

C'est cette ambiance là qui est oppressante à l'image d'un brouillard et qui vous tient pendant tout le roman. On se demande réellement comment les protagonistes vont réussir, surtout après leur échec. Quand on imagine à quel point ce livre peut devenir la réalité, et c'est bien entendu cela qui en fait la force, c'est proprement terrifiant et angoissant. Vous ne sortirez plus un jour de brouillard
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Une faille, une brume qui sort du sol et puis c'est l'enfer. Les gens, les animaux perdent le contrôle. Et au milieu de tout ça un homme qui a survécu et qui doit avec une équipe de scientifique plonger au coeur du problème pour éviter une catastrophe. La brume est plus sournoise que prévu et il va y avoir de nombreux incidents. Peut-on lutter contre un ennemi sans substance mais qui semble avoir une conscience? Âmes sensibles s'abstenir.
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Deuxième roman de James Herbert, datant de 1975, Fog est un honnête roman d'horreur-catastrophe de série B, sans plus.
Outre une intrigue somme toute assez classique (la vilaine armée a ENCORE fait des bêtises en voulant mettre au point une arme bactériologique, et figurez-vous que cette couillonne a oublié qu'elle avait enterré son essai raté a proximité d'un site d'essai d'explosifs, c'est tout de même très balot !), c'est surtout sa structure ultra-répétitive qui m'a un peu gêné.
Au fil du roman, on fait connaissance avec de très nombreux personnages secondaires qui ne sont là que pour mourir trois pages plus loin, victimes du fameux brouillard. Le pire, c'est qu'en peu de pages, Herbert nous en dit beaucoup sur eux et développe très bien, et souvent avec beaucoup de finesse, leurs relations, leurs conflits, leur background... un peu comme si on était destiné à les suivre jusqu'à la fin du livre ou presque. Peut-être pour nous les rendre sympathiques ?
Le problème, c'est que la répétition de ce procédé finit par apparaître comme une série de digressions nous éloignant de l'intrigue, d'autant que la stratégie étant bientôt éventée, on se dit immédiatement : "tiens, encore un qui va crever." On finit même par deviner comment, car piétiné par ses vaches, becqueté par ses pigeons, mangé par ses chats, ça finit par devenir rengaine au bout d'un moment.
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Cela faisait un moment que je voulais découvrir ce roman, car tant sa couverture que son résumé m'intriguaient et me donnaient envie de le lire. Seulement voilà, alors que sur le papier il avait tout pour me plaire, j'ai eu beaucoup de mal avec ce roman. Pourquoi? Parce que si la partie horreur est bien là, et c'est ce que je cherchais, pour la première fois, j'ai été dégoûtée par des scènes, et autant dire que je ne suis vraiment pas une âme sensible...

En fait, dire que la démence est bien présente dans cet ouvrage est un euphémisme, il y a de quoi nous glacer et nous faire frissonner d'angoisse, ce qui est génial pour un roman d'horreur. Mais cette démence est liée aussi à des scènes obscènes vraiment dégoûtantes et qui n'amènent franchement rien de plus à l'ouvrage, ce qui m'a vraiment dérangée. Après, ce n'est qu'un détail me direz-vous, étant donné que cela ne concerne pas la majorité des scènes. Oui c'est sûr, mais après une telle déconvenue, il faut que le reste du roman tienne la route et que l'histoire fasse oublier tout cela. Sauf que voilà...

Si on élimine les scènes obscènes et les autres bien terrifiantes que j'ai adorées par contre, le reste de l'histoire n'a que peu d'intérêt... La recherche de l'origine de ce brouillard, de ce qu'il est vraiment, est vraiment peu passionnante voire même ennuyeuse par moment. du coup, cela casse le rythme du récit et enlise un peu l'histoire, ce qui est vraiment dommage. Sans compter que la fin ne s'avère pas à la hauteur du reste à mon goût et qu'elle finit cette histoire sur une note un peu décevante.

En bref, je n'ai pas tout détesté dans ce roman, de loin pas, mais il n'était pas celui que j'attendais. Si le style de l'auteur me plaît toujours autant, cette histoire-là n'était pas à la hauteur de mes espérances. Cela ne m'empêchera pas de tenter ma chance avec d'autres de ses romans.
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J'ai eu du mal à accrocher à la narration et avec les personnages.
Certaines scènes sont très crues, les scènes de sexes et d'orgies m'ont un peu rebuté. L'histoire est plutôt bien mené mais il m'a manqué un supplément d'âme pour rentrer vraiment dans ce récit. J'avais beaucoup aimé "Le secret de Crickley Hall" du même auteur, là je suis déçue.
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Une secousse sismique ouvre le sol, et de la faille s'échappe un gaz nauséabond dont les effets délétères se font vite ressentir. Inhalant la substance, des dizaines (et bientôt des centaines, puis des milliers…) de citoyens britanniques au-dessus de tout soupçon cèdent à des pulsions violentes ou sexuelles pires qu'animales, se retournant contre leurs voisins, leurs amis, leurs collègues dans des excès dignes d'un bon film gore peu avare en hémoglobine.

Ainsi donc les entrailles de la Perfide Albion sont puantes et toxiques, et James Herbert ne manque jamais d'imagination pour illustrer cette émoustillante idée.
Ma critique complète sur Khimaira !
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Je trouve qu'il manque dans ce bouquin, cette atmosphère oppressante que l'on éprouve lorsqu'on marche en plein brouillard.

Je me souviens de la nouvelle de Stephen King sur le même sujet : Bien que l'ouvrage soit moins épais, il était beaucoup plus prenant que celui-ci.

L'histoire est trop axée "mesures gouvernementales". à la longue, on en oublie sa fonction principale : Nous effrayer.
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C'est un véritable scénario catastrophe que nous offre James Herbert avec cette histoire qui dénonce, comme souvent dans ce genre d'ouvrage, les débordements de l'armée et les conséquences de leurs mystérieuses expériences. Peu d'originalité dans le scénario, donc, avec des thèmes déjà exploités, des personnages peu attachants (en même temps c'est une hécatombe, donc on a peu de temps pour s'y attacher !) et un style (une traduction ?) dans lequel l'utilisation constante de l'imparfait m'a quelque peu agacée.
Tout débute après un tremblement de terre en plein coeur d'un petit village anglais situé à quelques centaines de mètres d'une base militaire. le séisme libère un mystérieux brouillard qui va commencer à se répandre dans la campagne environnante et entraîner dans son sillage la folie et des vagues de suicides collectifs. Les scènes de violence se succèdent alors - âmes sensibles s'abstenir ! - et seul un unique rescapé du brouillard, transfusé et miraculeusement réchappé de la folie ambiante, va représenter l'ultime chance de salut aux yeux du gouvernement. Car survivre à ce virus apporte l'immunité, et Holman, le personnage principal, va devoir risquer sa vie pour retourner dans le brouillard et en ramener un échantillon afin de trouver un remède à ce qui s'annonce comme la plus grande catastrophe de tous les temps.

Vous l'aurez compris, ce récit d'horreur à tendance "apocalypse" dont les scènes de massacres sont toutes très imaginatives, exploite les grands thèmes qui nous effraient : à savoir la menace éventuelle d'une arme bactériologique exploitée dans le plus grand secret par l'armée, et les débordements qui y sont liés, et plus que tout, l'impuissance des autorités pour en venir à bout. Car c'est une course contre la montre qui va s'engager entre un gouvernement incompétent devant l'ampleur des dégâts, et l'importance croissante de cette brume néfaste qui s'étend de plus en plus et menace de recouvrir toute la capitale...

La suite ici :
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Fog de l'écrivain britannique James Herbert est en quelque sorte un classique de l'horreur. La couverture fait rappeler au célèbre film de John Carpenter, du même titre, paru en 1980, pourtant les deux n'ont que peu de choses en commun. Paru en 1975, le roman a depuis hélas pris quelques rides...
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Un terrible tremblement de terre survient dans un petit village d'Angleterre, une faille se forme et une sorte de brouillard épais et jaunâtre en sort. Très vite, là où passe le brouillard, les habitants deviennent déments, victime d'une d'une puissante folie.
Après avoir lu Les Rats et le repaire des rats, me voilà lancée dans une nouvelle lecture du célèbre James Herbert. le sujet me semblait intéressant, et plutôt flippant. Certaines scènes sont très gores et glauques mais ce n'est pas du tout ce qui m'a dérangée, au contraire.
Seulement, après avoir lus les précédents romans cités, le schéma narratif m'a lassée, car c'est sensiblement le même.
Un héros qui veut combattre le mal, face aux gouvernements et pouvoirs locaux qui ne font rien, des chapitres sur des personnages très secondaires victimes de ce mal, et entre les deux, de la romance. Bref, c'est dommage mais je n'ai pu continuer ma lecture.
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