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sur 229 notes
Excellent roman fantastique de saison. Allez on retourne dans le brouillard comme le titre du livre l'indique, mais ici c'est une toute autre histoire qui se joue. Ça démarre assez fort avec une fissure de la terre au milieu d'un petit village d'Angleterre.
- "Une odeur de gaz? C'était peu vraisemblable, puisque le gaz est généralement incolore, au contraire de cette substance qui ressemblait à… à un brouillard, au fameux fog anglais précisément. Et qui avait du corps, et un ton jaunâtre, une odeur ténue mais indiscutable."
Quelques-uns en réchapperont, ou pas, mais de cette crevasse va sortir un brouillard jaunâtre. Des massacres inexplicables se produisent en suivant, la folie gagne les villages, le brouillard avance.
- "Il rasait les murs par crainte de heurter quelqu'un, et en même temps ne désirait rien tant que rencontrer l'un de ses semblables, un être de chair et de sang. Un étrange vagissement lui parvint, dont il s'aperçut qu'il était humain…"
Je vous ai sûrement déjà dit que j'aimais beaucoup les romans de chez Bragelonne, en général je ne suis jamais déçue et c'est le cas ici. Je lis beaucoup d'auteurs en autoéditions mais il y a quelques maisons d'édition qui sont excellentes et celle-ci en fait partie. Ce livre m'a été offert par mon fils, au feeling, (dans des rayons précis, je précise…) je l'en remercie encore.
Et les couvertures, que ce soit en Broché ou en Poche, sont toujours très appropriées et claquantes.
Je n'avais encore jamais lu cet auteur mais j'en avais entendu parler, en bien. Et j'avoue que j'ai trouvé ce récit excellent, aussi bien dans l'écriture, la fluidité des événements, les rebondissements. Un grand clin d'oeil à notre environnement ne fait jamais de mal, ainsi que quelques vérités bien placées.
- "On mentait au public en somme; le gouvernement estimait que c'était pour son bien, et que la panique générale ne ferait qu'augmenter le danger. La vérité serait dite - en partie du moins - une fois la menace passée."
Alors pour les amateurs de fantastique et terreur n'hésitez pas, je me suis régalée.
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Suite à un tremblement de terre, un brouillard jaunâtre s'échappe de la terre et traverse l'Angleterre pour y semer la folie.

Ce résumé me tentait bien, d'autant plus qu'étant ado, je me souviens avoir apprécié ''Les Rats'' du même auteur. C'est donc sans me poser beaucoup de question que j'ai attaqué ce ''Fog'', et je dois bien avouer que je suis déçue de cette lecture.

Ce livre date des années soixante-dix, et ça se voit : tournures quelques fois vieillottes, formulations clichées, dialogues peu naturels voire gênants, vision de la femme et des homosexuels rétrograde... je n'ai rien contre les vieux bouquins, au contraire j'adore la vieille SF, mais là je n'ai pas été séduite. Il faut bien avouer que l'ambiance est très très mal décrite, et Holman est une coquille vide, un personnage qui se pose peu de question et ne réfléchit par des masses non plus. Il va pourtant traverser des moments qui auraient pu être très anxiogènes (comme par exemple ) mais tout ça est très rapidement expédié. A la place, on suit ses aventures d'agent du gouvernement que j'ai trouvé inintéressantes.

Pourtant, ce bouquin n'est pas mauvais, loin de là. Les présentations des futures victimes sont agréables, ce qui les rend paradoxalement beaucoup plus intéressantes que Holman qui est pourtant le personnage principal. Certains moments sont bien décrits (comme ) mais ils sont malheureusement rares. Comble de la frustration, le bouquin évoque quelques idées sympas mais ne les utilise pas (comme ). A la place, l'auteur nous pond des tartines de scènes gores, comme s'il espérait redresser la barre de son ambiance loupée avec du cracra à peu de frais.

Au final, ce bouquin est une déception. Ceci dit, je suis curieuse de savoir si ''Fog'' est un loupé de Herbert ou alors si mes goûts ont simplement évolué, donc il faudra que je relise ''Les Rats'' à l'occasion.
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Je ne suis pas une très grande lectrice d'horreur fantastique mais Fog fait partie des titres que vous aviez choisis lors de la présentation du dernier numéro de mon challenge Wild PAL. Grand maître du genre, James Herbert offre dans ce récit – publié pour la première fois en 1975 ! – un brouillard qui rend fou et qui mène l'Angleterre à la catastrophe.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cela fonctionne. La tension monte, l'urgence prend place… James Herbert est un conteur efficace. Les descriptions, nombreuses mais assez fluides, permettent une immersion rapide dans l'intrigue. Il est facile de s'imaginer les scènes dépeintes et j'ai plus d'une fois grimacé face au malaise que provoquent certaines d'entre elles.

Malgré tout, j'ai ressenti une forme de lassitude assez rapidement, notamment dans la première partie du récit. Celle-ci est vraiment destinée à montrer la progression rapide du brouillard et surtout ses effets sur les êtres vivants : humains et animaux. Chaque chapitre semble être un nouveau témoignage horrifique, bien souvent très glauque : des enseignants devenus sadiques dans une école de garçons, une attaque de pigeons, des vaches qui s'en prennent à leur propriétaire, un domestique qui massacre toute la famille qu'il sert… Alors oui, cette amplification est certainement utile à la mise en place de l'ambiance car sert à illustrer les effets dramatiques et irrévocables du brouillard ; mais c'est peut-être un peu trop ou du moins trop mal dosé. Trop d'exemples tue l'exemple.
La deuxième partie du roman est davantage tournée vers l'action puisque le héros de l'histoire – le seul immunisé contre les effets du brouillard – est envoyé en mission par le gouvernement britannique pour sauver le monde (à commencer par la ville de Londres). Encore une fois les scènes sont bien dépeintes et donc immersives mais je ne suis pas très friande des histoires catastrophes où tout repose sur le dos d'un personnage unique. Surtout quand celui-ci n'est pas très attachant.

C'est d'ailleurs certainement ce qui aura rendu ma lecture finalement mitigée. Une distance s'est très vite installée entre le héros et moi et les personnages secondaires n'ont pas réussi à me faire changer d'avis. Je les ai tous trouvés assez froids, peut-être trop stéréotypés, trop classiques et sans assez de nuances. Globalement, l'ensemble a manqué d'émotion.
Il faut tout de même reconnaître que James Herbert est assez doué pour décrire les traits de la folie, les agissements les plus bestiaux dont l'être humain semble être capable. Mais accrochez-vous, c'est souvent assez dégueulasse.

Entre une intrigue à la Stephen King et un 28 jours plus tard, James Herbert nous plonge dans une Angleterre ravagée par le passage d'un brouillard qui rend fou. Nulle part où se cacher, nul remède encore trouvé, nulle façon d'exterminer la nappe de vapeur… la folie est à vos portes !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Ce livre n'est pas un roman d'horreur à propement parlé mais un récit assez gore et angoissant de la progression d'un brouillard rendant les personnes très violentes et meurtrières. Fog débute sur un rythme effréné : un tremblement de terre, un nuage jaunâtre qui s'échappe de la Terre puis les récits successifs des gens ou des animaux massacrant tout sur leur passage. Un seul homme, Holman, semble immunisé… Est-ce le fait qu'il soit le premier à avoir respiré dans le brouillard ou est-ce son passage à l'hôpital après le séisme ? Cette première partie est angoissante, sanglante à souhait mais malheureusement, dès que le côté scientifique s'insinue dans l'histoire, le rythme est plus lent à cause de nombreuses explications. Puis, une fois que le brouillard atteint Londres, on est de nouveau happé par l'écriture de James Herbert et les descriptions de la folie meurtrière. La capitale anglaise va-t'elle être sauvée ou la brume épaisse va-t'elle continuer son chemin vers d'autres pays ? Une course contre la montre s'engage et on ne sait dire qui va gagner avant la fin…

Outre le côté angoissant et gore, ce qui est intéressant dans ce roman, c'est la réflexion sur les recherches scientifiques menées par des savants fous dont on n'est jamais à l'abri de leurs effets…

Fog est un bon roman de James Herbert même si je lui préfère le secret de Crickley Hall.

Lien : http://mapetitebibliotheque...
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Une fissure de la terre au milieu d'un petit village d'Angleterre. du gaz semble s'en échapper, mais la couleur de la substance a plutôt des petits airs de brouillard. le fameux fog anglais dont on nous rebat les oreilles depuis des lustres, cette fois, est bien présent, on pourra même jusqu'à le qualifier d'envahissant, puisque dans ce brouillard jaunâtre, des massacres inexpliqués vont se perpétrer. Et le brouillard avance, et la folie de la population avec lui.
C'est tout à fait le genre de livre que j'aime et j'ai été servie. Même si l'on peut parfois regretter quelques petites longueurs, c'est reculer pour mieux sauter, et les rebondissements inattendus surviennent toujours fort à propos.
Écriture fluide et agréable, mais bon, rien de surprenant, c'est James Herbert, on passe un très bon moment et on n'en attendait pas moins.
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Suite à un tremblement de terre dans un village du Wiltshire, en Angleterre, un brouillard jaunâtre s'échappe de la crevasse. John Holman, fonctionnaire du ministère de l'environnement survit à sa chute en voiture dans cette crevasse et au brouillard étouffant. Pourtant au passage de cette bande de brume, tout être vivant change en accentuant les instincts primaires et meurtriers.

Que j'ai pris plaisir à cette relecture ! Pourtant, j'en avais oublié. Certaines scènes m'avaient marqué comme celles du collège et des pigeons. Comprendront celles et ceux qui l'ont lu. J'ai suivi avec oppression la descente dans la folie d'une population à cause d'un brouillard. le brouillard, un personnage en lui-même. Quand je pense que ce roman a été publié, pour la première fois, en 1975, il n'a pas pris une ride et il y a des choses (je n'en dis pas plus pour ne pas spolier) qui me semble toujours d'actualité.

Un retour de lecture peu explicite et, donc, si vous souhaitez ne pas rester dans ce brouillard, je vous conseille cette bonne histoire d'horreur et fantastique.
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Attention, aucun rapport avec l'excellent film de Carpenter ... si ce n'est ce brouillard quasiment vivant ... après un tremblement de terre bien effrayant, le héros devenu un temps fou à lier doit combattre un gaz mortel échappé de la terre mère, un gaz qui rend ... fou ... car tout ce roman est une longue descente vers la folie et les sévices corporels ... c'est dur, sec, sadique à mort (le passage dans le gymnase de l'école vaut son pesant d'or !), criminel en diable ... une franche plongée dans la dinguerie la plus totale avec un maximum de morts très graphiques ! J'ai eu quelques difficultés à rentrer dedans, mais ensuite ! On ne s'arrête plus ! Un très grand Herbert !
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Avec Fog, James Herbert nous fait entrer dans une histoire sombre dès le premier chapitre. Pas de temps mort, pas de halte, les massacres s'enchaînent. Les descriptions sont particulièrement bien fournies, c'est glaçant. Cependant je déplore une fin un peu répétitive. On va dans le brouillard, on tente un truc, ça ne marche pas, on revient, on réessaie… Si la grande majorité du livre est absolument captivante, la fin m'a un peu déplut. J'aurais aimé qu'elle soit encore plus dure, encore plus meurtrière, mais j'en demande peut-être un peu trop.

Fog est tout de même un bon roman qu'il ne faut pas hésiter à découvrir.
Lien : http://smallthings.fr/lespet..
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Il suffit seulement de quelques pages pour tout de suite être plongée dans l'action et ne plus pouvoir lâcher ce livre. L'histoire s'enchaîne rapidement sans pour autant aller trop vite dans le déroulement. Au contraire, tous les personnages sont détaillés, même ceux que l'on ne rencontre que sur quelques pages, et on se délecte des événements une fois qu'ils font la rencontre du fameux brouillard qui rend fou. Tantôt avec humour, d'autre fois bien plus gore, la "folie" est superbement décrite par l'auteur avec une écriture fluide et facile.

Pour ma part, c'est mon premier James Herbert et je n'ai pas été déçu. Je pense poursuivre la découverte de l'auteur avec d'autres titres déjà présent dans ma PAL.
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Si on devait définir cet ouvrage en le comparant à une oeuvre cinématographique, ce serait un honnête film de série B. Il y peu de de temps morts et l'ensemble se lit agréablement. Cette histoire de brouillard qui provoque une folie furieuse et fait ressortir les côtés les plus sombres de chacun, n'est pas sans rappeler certains films dans la lignée de "28 jours plus tard" -sans les zombies-.
Comme ce dernier, les événements se passe en Angleterre, ce qui offre une vision un peu différente et peut-être plus intéressante, loin des clichés "hollywoodiens" avec héros quasiment indestructible qui défonce tout sur sa route -Si ! Si ! Il y en a plein !...-.
Ici, c'est un peu plus subtil -on reste quand même dans le roman d'épouvante- Hein ?!...-.
Le personnage principal -en dehors du brouillard auquel l'auteur semble parfois donner une forme d'intelligence, notamment dans l'auto-préservation- avance dans l'histoire avec ses doutes et ses faiblesses...
L'auteur (James Herbert) aborde différents thèmes (entre autre l'aspect environnemental, mais de manière plutôt superficielle...), égratigne au passage le pouvoir en faisant parfois passer les membres du gouvernement pour des incapables un peu stupides plus préoccupés par leur prérogatives et les luttes inter-services que par la résolution de cet "épineux" problème...
Ne pas oublier les militaire, qui, sans faire de mauvais jeux de mots, en prennent aussi un peu pour leur grade -surtout l’État-major- qui font penser à des enfants à qui on aurait laissés des "jouets" beaucoup trop complexes pour leur compréhension... Quand on pense aux causes qui ont entrainées cette catastrophes qui n'épargne rien, et certainement pas la ville de Londres, on hésite entre l'ironie et le cynisme... Ou les deux... Après tout, ce brouillard fait ce pour quoi il a été créé : provoquer une folie autodestructrice...
Et pour ne pas rester dans le brouillard, le mieux est de lire le livre...

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