C'est parti pour mon deuxième James herbert d'affilé. Après l'agréable «
Fluke » allons pour «
La lance », roman complètement différent. Ce titre m'intriguait depuis fort longtemps et j'ai réussi à mettre la paluche dessus.
Comme je ne lis plus jamais le 4ème de couverture suite à de mauvaises expériences, j'entre en pays inconnu. Si je me fit à la couverture, aurais-je droit à une histoire durant la seconde guerre mondiale ou un récit comme pourrait inspirer le Maître
Graham Masterton ?
Bah en fait, rien de tout ça et je me sens frustré. La frustration s'accentue au fur et à mesure que l'histoire avance. J'ai envie de jeter mon livre loin de moi !
Comme je suis partit sur un a priori, un genre de fantasme littéraire, j'ai du mal à rentrer dedans. Ce qui est le plus énervant, c'est qu'il ne se passe pratiquement rien. Toutefois l'auteur nous narre quelques bons passages mais nettement travaillé et en deçà du Maître de l'horreur. Entre l'anglais et l'écossais, j'opte pour le kilt ! Vive l'Écosse libre ! Je m'enflamme…
Revenons à ce livre. Si on aime
Tom Clancy, je pense qu'on aimera ce livre. Nous avons droit à une séance géo-politique où le Mossad travaille sur le sol anglais où un résidu de fervents allemands nazis décident de lancer l'apocalypse. J'ai passé vite fait les anhélations de ces fanatiques extrémistes.
Chaque chapitre commence par une citation aux deux monstres nazis. Au début, je les lisais puis par la suite, je me suis lassé.
Je dirai que sur la totalité du roman, seules les 80 dernières pages sont intéressantes. Là, il y a d'avantage d'action, la plume de
James Herbert se fait plus harmonieuse et l'horreur pointe le bout de son nez. Sur l'ensemble du livre, cela ne représente que 1/3, donc c'est faible.
Je n'ai pas du tout accroché au récit encore moins à l'histoire et je suis très déçu.