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EAN : 9782355924842
224 pages
Editions Ki-oon (04/07/2013)
4.23/5   65 notes
Résumé :
Âgé d’à peine seize ans, Junpei Shirakawa rejoint l’école militaire pour devenir un aussi bon pilote de chasse que son frère aîné. Mais nous sommes en 1943 au Japon et, au grand désespoir des siens, l’adolescent reçoit l’ordre d’intégrer une unité kamikaze…

Nagano, 1945. Quelques jours avant la fin des hostilités, quatre enfants s’échappent du centre où ils ont été placés, loin de Tokyo, pour les protéger des bombardements. Au beau milieu des champs d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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L'auteur a toujours excellé dans les récits courts (héritage Buichi Terasawa), mais ici force de constater qu'ils sont trop court vu la gravité du sujet traité. Avec ce recueil le mangaka au grand coeur Tsukasa Hojo s'attaque aux pires heures vécues pas son pays, celui du Japon Impérial totalitaire dont la xénophobie, le racisme et le suprématisme n'ont jamais vraiment quitté les pensées de ses élites autoproclamées qui aimeraient bien intégrer cette saloperie de ploutocratie mondialisée qui de plus en plus souvent ne pense guère mieux…


"Aux Confins du ciel… Dans la tourmente de la guerre"
Nous sommes au Japon durant la WWII et Junpei Shirakawa a toujours rêvé de piloter un avion, son grand frère engagé dans l'aviation de l'armée japonaise étant le meilleur exemple qu'il puisse suivre. Il croit son heure enfin venu quand lui aussi est recruté dans les forces aériennes japonaise, mais il ne sait pas que c'est à cause des pertes gigantesques subies aux Îles Midway et aux Îles Salomon. Il parvient à gravir tous les échelons, malgré les quolibets des crevards qui n'ont rien d'autre à foutre que s'en prendre à plus faible qui soit (les exemples ne manquent pas IRL, et j'ai des noms, des noms et encore des noms à proposer à la vindicte public), car tout le monde pense que son père gravement malade est un simulateur antipatriotique (ça me fait penser à la chasse aux faux malades alors que François Fillon alors Premier Ministre était en arrêt maladie pour mal de dos après ses séances d'alpinisme et de sports mécaniques). A coeur vaillant rien n'est impossible, mais Shirakawa apprend que son premier vol sera sans doute le dernier, car il a été intégré avec un escadron de kamikazes… Tout le monde essaye de sauver Junpei de la mort qui lui est promise, et en désespoir de cause c'est son propre frère Shohei qui se propose d'escorter son groupe dans l'espoir de maximiser ses chances de revenir en vie. Et quand les deux frères vont un détour, tout le monde les prend pour déserteur alors qu'ils ne font que leurs adieux à leur père bien-aimé…
ATTENTION COUP DE GUEULE ! Ces salopards impérialistes et suprématistes de yankees ont mis à contributions les journalopes des médias prestitués pour expliquer que balancer la bombe atomique sur la population japonaise c'était pour une juste cause car ces salauds de faces de citrons ne se seraient jamais rendus avec leurs kamikazes fanatiques… En fait c'est exactement l'inverse, car les kamikazes ont été institués car ces salopards impérialistes et suprématistes de yankees avaient refusé absolument toutes leurs conditions de reddition, ne leur laissant comme échappatoire que la victoire ou la mort (la mort étant bien sûr de préférence pour ces salopards d'impérialistes et de suprématistes de yankees). On comprend mieux pourquoi les États-Unis d'Amérique refusent la Cour pénale internationale et font tout pour la torpiller, car ils ne savent que trop bien que dans un monde bien fait ils en seraient sans doute les premiers clients (sans oublier qu'ils ont permis aux pires criminels contre l'humanité de s'en sortir comme si de rien n'était moyennant finances) !


"La Mélodie de Jenny"
"Narnia" au Japon ? Et ben non car la réalité est toujours plus dégueulasse que la fiction donc préparez vos mouchoirs à l'avance pour cette version japonaise d'"Après la guerre" de Jean-Loup Hubert ou de "La Guerre des Lulus" de Régis Hautière… Je ne fais aucune différence entre les enfants de Londres déplacés dans les campagnes anglaises pour cause de bombardements intensifs et les enfants de Tokyo déplacés dans les campagnes japonaises pour cause de bombardements intensifs. A l'école communale Matsugaoka pour les enfants déplacés comme dans le reste du pays, les pauvres gosses sont exploités par des Thénardiers bourgeois de la pire espèce avec d'autant plus de facilités que le courrier est censuré et que les fugueurs sont incarcérés pour antipatriotisme
Takashi, Kazuko et Udo Shoichi n'en peuvent plus et s'enfuient retrouver leurs familles : ils savent d'où viennent et où ils vont, mais en tant que citadins la cavale en pleine campagne met leurs capacités de survie à rude épreuve… La solution pourrait venir de David Borgman, musicien vivant depuis 10 ans au Japon qui s'est évadé d'un camp de concentration pour lui aussi retrouver sa famille, mais les enfants parviendront-ils à dépasser la haine des monstres aux yeux clairs qu'on leur a inculqué à l'école ? La musique adoucissant les moeurs David finit par se faire accepter et le petit groupe finit pas avancer, mais arrivés à destination c'est le drame et qu'aillent au diable les élites autoproclamée qui divisent pour régner et transformer les hommes qui sont tous frères en ennemis en tous en guerre les uns contres les autres (notamment avec cette saloperie de compétitivité mortifère qui tire vers le bas l'humanité toute entière)


"American Dream"
Un récit à peine moins tragique que les précédents qui se déroule juste avant la WWII. Johnny est un ancien espoir du base-ball dont les rêves se sojnt brisés avec une mauvaise blessure, il est devenu recruteur pour les Los Angeles Padres. Il croit sa dernière chance venue avec Murakawa le lanceur de l'équipe japonaise venue en tournée aux États-Unis. Mieux, c'est peut-être le moyen de vivre son ancien rêve par procuration. Pour Murakawa qui veut devenir joueur professionnel pour sortir de sa famille de la pauvreté et qui est en admiration devant l'énergie e la vitalité de l'Amérique c'est une occasion inespérée… C'est Sam le journaliste et You l'interprète immigrée de 2e génération qui font le lien entre les deux passionnés de base-ball, et on découvre le racisme et la xénophobie du pays de la liberté : oppression, ségrégation, insultes, menaces, lois d'exception faisant des immigrés non WASP des citoyens de seconde zone… Si Murakawa signe son contrat il ne pourra jamais venir en aide à sa famille, et s'il ne le signe pas Johnny perdra son emploi ! Face à tant d'injustice Sam se désolidarise de l'hystérie de son pays, mais il est déjà trop tard : Murakawa mourra à Leyte, Johnny à Iwo-Jima, et You ne ressortira jamais du camp de concentration dans lequel elle avait été internée…
Vous n'étiez pas au courant ? Durant la WWII le leader du monde libre a déporté au moins 150000 de ses concitoyens dans des camps de concentration pour cause de mauvaise couleur de peau, comme George Takei futur acteur de "Star Strek" dans le camp de camp de Rohwer, et Pat Morita futur acteur de "Karaté Kid" dans le camp de Gila River… En 1945 chaque déporté reçu 1 ticket de bus et 25$. En 1988 chaque déporté a reçu les excuses de l'État et un dédommagement de 20000$ (dommage que les morts n'aient plus été là pour se voir rendre justice). En 2017 Donald Trump a déclaré que ces internements préventifs avaient été une bonne chose, et qu'il faudrait faire la même chose pour les Musulmans aujourd'hui… Cela va mal finir, une fois de plus !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Comme je n'ai pas trop envie de lire des romans, même s'il faudrait que je me mette à jour de mes pioches, j'en profite pour lire mes mangas car j'ai trop de séries en cours. Je continue donc ma découverte des trésors de Tsukasa Hojo.

L'histoire de celui-ci se passe pendant la Seconde Guerre Mondiale où on rencontre deux jeunes gens qui veulent aider leur pays. L'auteur nous fait un cours d'histoire du point de vue du Japon par la même occasion. Les graphismes sont toujours aussi beaux et réalistes, tous les personnages sont facilement reconnaissables. Ou l'histoire des kamikazes vue de l'intérieur. J'ai finalement choisi un manga très triste.

Celui-ci comporte en fait trois histoires différentes : « Aux confins du ciel », « La mélodie de Jenny » et « American Dream ».

La seconde histoire se passe à la même période mais concerne des enfants qui ont été séparés de leurs parents pour le bien de la guerre. On va ainsi suivre un petit groupe qui veut rejoindre leurs parents dont ils n'ont plus de nouvelles. Une histoire très triste mais également très belle.

La troisième histoire se passe aux Etats-Unis en 1935 . Elle concerne un jeune lanceur de base-ball japonais qui, avec son équipe, vient jouer aux USA pour 6 mois. Il y rencontre un recruteur très, voire trop, enthousiaste. L'histoire est très différente des deux autres mais la fin les rejoint sur comment d'innombrables vies ont été brisées pendant la Seconde Guerre Mondiale. Je ne sais pas si c'est tiré d'histoires vraies mais comme d'habitude avec ce mangaka, c'est incroyablement bien raconté et servi par de superbes graphismes. Seul l'humour de ce mangaka est absent tant les sujets racontés sont graves.

Comme vous l'aurez compris, ce volume a été une excellente découverte et confirme que Tsukasa Hojo est un grand artiste quel que soit le sujet qu'il aborde dans ses mangas. Il m'en reste encore quelques uns à découvrir et quelques séries à terminer, je n'en ai pas encore fini avec son oeuvre. Je vous conseille donc très fortement de découvrir cet auteur aux multiples talents, il n'est pas que le créateur de Ryo Saeba et de Cat's Eye.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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L'Empire du soleil levant, terre de l'honneur et de la mère patrie. Nous voilà plongés au coeur même du Japon dans la tourmente de la guerre. Une culture et un pays qui me sont complètement étrangers. Mais voilà qu'à travers ces trois petites histoires, je comprends peu à peu ce qui fait l'empreinte de cette nation aux caractéristiques si strictes et si humbles à la fois. Ces moments de l'histoire nippone, durant cette sombre période, nous expliquent les valeurs et les coutumes de ce pays. Les japonais ont une seule règle «le devoir de vivre et de construire l'avenir du Japon» quel que soit le sacrifice, le plus cher étant de le payer de sa propre vie mais toujours avec fierté et patriotisme.

1er destin :
C'est une mission sans retour que devra honorer Junpei, 16 ans, « Aux confins du ciel ». Durant Pearl Harbor, il rejoint l'armée japonaise comme son frère et comprend très vite que pour servir son pays, il doit intégrer une unité kamikaze. Un aller simple pour ce bon samouraï qui respectera jusqu'au bout son uniforme et le blason de son pays.

2eme destin :
«La mélodie de Jenny», une rencontre fabuleuse et tragique à la fois entre quatre enfants japonais qui s'échappent d'un centre de Nagano et vont croiser au hasard de leur chemin un prisonnier américain. L'amitié se révèle parfois surprenante.

3eme destin :
1935 aux états unis. Hideo est le lanceur vedette de l'équipe japonaise de Base Ball. Il affronte l'équipe adverse. Son jeu impressionne les américains qui voient rapidement en lui leur futur champion. Ils veulent le garder comme leader, mais c'est le début des hostilités entre les U.S.A et le Japon. Pour Hideo, son « American Dream » s'amenuise au fur et à mesure que les relations entre les deux pays se dégradent et qu'un sentiment antijaponais plane.

Trois destins marqués par les caprices de l'Histoire qui nous en apprennent beaucoup sur un épisode émouvant et terrible du Japon.

Un manga, aux illustrations fluides et expressives, une écriture touchante mais qui souffre d'un manque de profondeur, sans doute amplifié par le fait que ce petit recueil regroupe trois histoires. Néanmoins un manga très intéressant pour un jeune public et qui m'a donné envie de suivre le travail de l'auteur, Tsukasa Hojo et de découvrir encore un peu plus le Japon.

«La mélodie de Jenny» une douce musique mêlée à un défilé d'images qui saura toucher votre âme et votre coeur.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Ki-oon pour cette jolie lecture.

Lien : http://marque-pages-buvard-p..
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Ki-oon pour cette magnifique découverte, lue dans le cadre de Masse Critique.
A travers trois courtes histoires, Aux confins du ciel, La mélodie de Jenny et American Dream, Tsukasa Hojo évoque les rapports entre japonais et américains au moment de la seconde guerre mondiale. "Aux confins du ciel" raconte l'histoire d'un jeune homme qui, à l'exemple de son frère et en dépit d'un père malade, s'engage comme aviateur au service de son pays.
"La Mélodie de Jenny" décrit l'évasion d'enfants d'une "ferme" (autant dire d' un camp de travail à la limite du bagne) dans laquelle ils étaient placés par "patriotisme" et qui se lient d'amitié avec un américain déserteur au cours d'un périple qui consiste à rejoindre leur parents à Tokyo, et enfin "American Dream" qui décrit le rêve impossible d'un joueur de base-ball japonais de faire carrière aux USA , au moment du conflit mandchoue et lorsque se profile la seconde guerre mondiale.
Entre la description des atrocités commises par les américains au Japon, la dureté d'un Japon -qui se veut conquérant- envers ses jeunes, et le racisme anti-japonais aux USA sucité par les diverses crises diplomatiques entre les deux pays, Tsukasa Hojo, à travers un graphisme somptueux et des personnages émouvants tente de faire émerger notre humanité de situations extrêmes. C'est beau, bouleversant et poétique à la fois, en dépit d'un contexte extrêmement tendu, et on en ressort grandi quelque part, comme chaque fois que du tragique naît cette petite flamme qui nous fait tenir envers et contre tout et qui peut-être s'appelle espérance, ou tout simplement amour de la Vie, à la manière japonaise, fragile et forte à la fois.
Je ne connaissais pas Tsukada Hojo, mais je compte bien faire circuler ce manga autour de moi.
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3 histoires dans ce recueil, avec un dénominateur commun cette fois : le conflit entre les américains et les japonais durant la deuxième guerre mondiale. Je trouve ces histoires intéressantes parce qu'elles m'ont permis de découvrir une vision de la guerre de 40 qui nous est méconnues puisqu'elle s'est déroulée très loin de chez nous, et que nous avons tous les yeux fixés sur les horreurs du nazisme. Ces histoires montrent que d'autres peuples ont soufferts, ou ont commis d'autres horreurs. Pensez aux Kleenex !
Aux frontière du ciel, des enfants sur un champ de bataille
Comment transformer des enfants de 16-17 en « dieux du vent », ces fameux Kamikazes, qui n'auront qu'une seule mission. Pourquoi le font-ils, comment le font-ils, comment réagissent-ils ? Comment leurs proches supportent-ils ? Une histoire trop courte pour comprendre mais qui permet d'aborder le sujet, qui est traité d'une façon poignante, il faut bien l'avouer.

La mélodie de Jenny
Des enfants envoyés dans un centre d'éducation délocalisé afin d'être épargnés par les bombardements de Tokyo, s'enfuient afin d'échapper aux mauvais traitements et à la malnutrition autant que pour rejoindre leurs mères. Un américain, vivant depuis des années au Japon, marié à une japonaise et papa d'une petite fille s'est enfui du camp de prisonnier dans lequel il avait été enfermé pour présomption d'espionnage, afin de rejoindre sa famille à Tokyo. de cette rencontre improbable va naitre une amitié. L'américain n'hésitera pas à se mettre en danger pour les enfants, il leur apprendra à jouer de la musique… On apprend cette fois comment était traités les résidents américains au Japon quand ils ont décidés de rester dans leur pays d'adoption, la haine contre un peuple et le non-respect des conventions de Genève par le Japon.

Le rêve américain
Cette fois c'est le point de vue d'un sportif japonais aux États-Unis qu'adopte l'auteur, avant guerre, juste après que le Japon ait quitté la SDN, les mouvements anti-japs commencent à voir le jour aux États-Unis. Malgré tout on propose quand même à Murakawa d'entrer dans la ligue américaine de Base-Ball. Réalisera-t-il son « rêve américain » ou bien la guerre viendra-t-elle tout détruire encore une fois ?
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critiques presse (5)
Bedeo
02 septembre 2013
Une œuvre incontournable qui peint avec brio l’horreur de la guerre et les dégâts qu’elle sème sur sa route [...]. Heureusement, et c’est toute la poésie de ce livre, parmi toutes ces atrocités émergent quelques grains de poésie et d’espoir qui écartent tout fatalisme. Des sentiments incarnés par des personnages attachants et fascinants.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
20 août 2013
Une réédition qui mérite de s'y arrêter, pour le plaisir.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
29 juillet 2013
En quelques mots, La Mélodie de Jenny est un indispensable du regard nippon sur la Seconde Guerre mondiale, à ranger aux côtés d’un Gen d’Hiroshima ou de L’Histoire des 3 Adolf.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BullesEtOnomatopees
22 juillet 2013
Sans jamais tomber dans la mièvrerie, Tsukasa Hojo tisse des destins frappés par la guerre et nous livre de puissants témoignages sur ces vies sacrifiées totalement inutilement. Son dessin est d'une grande justesse, tout en finesse et n'a pas pris une ride (la parution date de 1995 au Japon).
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
ActuaBD
16 juillet 2013
Trois histoires simples et émouvantes de vies emportées lors du cataclysme de la Seconde Guerre mondiale. Une œuvre marquante dont le talentueux Tsukasa Hojo manie royalement les ressorts.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Le 30 Juin 1944, le gouvernement japonais décréta l’évacuation générale des écoles primaires… Autrement dit, tous les enfants des grandes villes devaient partir vivre à la campagne en laissant leurs parents derrière eux… Devant l’intensification des bombardements américains sur les zones urbaines… les autorités entendaient ainsi préserver la jeunesse, assurer son éducation et permettre aux adultes de mieux se préparer à défendre leurs villes face à l’assaut final de l’ennemi. Rien que pour Tokyo, plus de 230000 enfants furent déplacés en province (…). Là-bas, ils étaient accueillis dans des temples ou des auberges où ils étaient pris en charge par leurs instituteurs et les femmes du village. Les médias de l’époque avaient beau parler de la vie de ces petits réfugiés citadins en des termes positifs, bien souvent la réalité était tout autre… Les petits souffraient de malnutrition, de maladies (pour certaines transmises par les poux et les puces), et subissaient souvent des brimades, des vols ou encore des châtiments corporels…
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C’est bien triste... que des gens qui ne se connaissent même pas se haïssent au point de s’entretuer ! Lors d’une guerre, on oublie trop souvent que l’autre, en face, est aussi un être fait de sang et de larmes… Tant que les hommes ne feront pas d’efforts pour essayer de mieux se comprendre, il y aura toujours des conflits !
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Le jeune homme laissait souvent son regard se perdre dans l'azur infini du ciel... il s'imaginait en train de parcourir ce vaste espace en toute liberté tel un oiseau. Mais l'époque n'était pas à la rêverie. Voler, c'était s'exposer à la mort... de nombreux pilotes avaient déjà péri dans les airs et, au couchant, l'horizon semblait comme nimbé de leur sang... Oui, il fut un temps où la jeunesse n'avait pas le droit de rêver...
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Jumpeï parle de son frère:"C'est en le voyant dans cet uniforme que j'ai décidé d'intégrer l'école des pilotes et devenir à mon tour chevalier du ciel"
"Je le considère comme mon modèle

Une soldat à Jumpëi:"Dites,les gars...Qu'est ce que vous feriez si on vous ordonnait de prendre part à ces escadrons suicides ?"

Le caporal aux soldats:"L'ordre vient de la cinquième flotte aéronavale ! Notre bataillon est désormais une unité kamikaze!"
"Comment peut-on demander ça à des gamins de 17 ans ?

Axell V.
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Dave: C'est bien triste que des gens qui ne se connaissent même pas se haïssent au point de s'entretuer! Lors d'une guerre, on oublie trop souvent que l'autre, en face, est aussi un être fait de sang et de larmes... Tant que les hommes ne feront pas d'effort pour essayer de mieux se comprendre, il y aura toujours des conflits!
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Videos de Tsukasa Hojo (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tsukasa Hojo
BOn, beaucoup de restrictions autour de Mr HOJO Tsukasa lors de sa venue à Japan Expo. On n'a pas pu l'interviewer, le filmer ni même filmer ses planches présentes à l'expo. Mais il y avait d'autres merveilles présentes en lien avec HOJO Tsukasa alors on a filmé !
La Bande Animée : https://labandeanimee.fr/ https://www.youtube.com/channel/UCIUDG8qPmRfXNXT5W0JO2zg/?sub_confirmation=1
Manga-News : https://www.manga-news.com/ https://www.youtube.com/channel/¤££¤12AqHIg5De Mr HOJO Tsukasa11¤££¤6rmAqHIg/?sub_confirmation=1
#tsukasahojo #cityhunter #cateye
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