Juliet naked

On retrouve dans Juliet, Naked, l‘humour anglais si particulier mais tellement charmant de son auteur. Nick Hornby exerce avec sa plume une telle dérision sur ses personnages qu'on les aime autant qu'on peut s'en moquer. Même le personnage de Duncan, loser patenté qui néglige sa compagne éhontément, parvient à nous toucher in fine par sa solitude et son désarroi. Quant aux deux personnages principaux, Annie et Tucker Crowe, on finit par se sentir proche d'eux même si l'on est loin d'avoir vécu la moitié des aventures du chanteur ou de ressentir le profond désarroi d'une quarantenaire qui fait le bilan amer de sa vie.

C'est que l'écrivain britannique parvient aussi bien à dépeindre la nostalgie d'une vie de débauche et les regrets d'une vie qu'on a laissée passer. Qui plus est, la description de la bourgade balnéaire dans laquelle se déroule l'histoire nous la rend familière et elle devient ainsi pratiquement un personnage à part entière de l'histoire. Et puis Juliet, Naked c'est également le tour de force que réussit à faire Nick Hornby d'inventer de toutes parts un chanteur qui n'existe pas et de nous le rendre réel. On passe le début du roman à se demander si c'est du lard ou du cochon, et les notices fictives Wikipedia ne nous facilitent pas la tâche.

Le roman est également l'occasion pour l'auteur de nous dépeindre l'univers si particulier des geeks de tous âges qui s'enflamment artificiellement sur des forums que quasiment personne ne fréquente (d'aucunes et d'aucuns se reconnaîtront). La romance qui s'installe est peut-être un peu artificielle, le style littéraire n'est certes pas d'une grande qualité mais il reste soutenu, bref on passe un très bon moment avec Juliet, naked, qui est peut-être un peu long sur la fin mais qui réserve des petits moments drôles et touchants à savourer avec plaisir.
Lien : http://lecinedeneil.over-blo..

Histoire d'un couple de 40 ans, sans enfants, lui passionné d'un rockeur oublié de tous, elle qui le suit, en mal d'enfants. Elle rencontre ce rockeur et leur vie en est bouleversée. Sympa à lire, des mots des fois compliqués (traduction à mettre en cause ?). Je ne m'en rappellerai pas dans 6 mois.

Autant j'ai adoré "High Fidelity", autant ce roman là m'a perdu en route...

Quand j'ouvre un livre tendance pop'litt, c'est pour me distraire, m'amuser à bon compte, être sûr de passer un bon moment. Avec "Juliet naked", je n'en a i pas eu pour mon argent. le tout est plutôt léger, il y a quelques bonnes vannes, mais, pour moi ce qui dominait le tout, c'est une sorte de désillusion de la quarantaine, de temps perdu, de constat amer.
L'univers de Nick Hornby, le 'message' de ses romans, est plus profond qu'il n'y parait, mais là, c'est peut-être un peu trop profond (et longuet par moment) que drôle. Et moi, je voulais rire.

Livre sympa qui se lit assez rapidement !!!!

Mon premier livre de Nick Hornby. La 4ème de couverture était très attirante : une station balnéaire anglaise vivant dans la nostalgie des années mods, un chanteur américain des années 80 qui vit en reclus, un couple qui vit toujours dans l'ombre de leurs jeunes années en passant un peu à côté de leurs vies d'adultes. de quoi trouver des points d'identification !
Malheureusement, la traduction (j'imagine) m'a empêché de me laisser porter par l'histoire et ses personnages. J'ai également été déçu par la fin mais pas mécontente de le terminer. Dommage...

Mon premier livre de Nick Hornby. La 4ème de couverture était très attirante : une station balnéaire anglaise vivant dans la nostalgie des années mods, un chanteur américain des années 80 qui vit en reclus, un couple qui vit toujours dans l'ombre de leurs jeunes années en passant un peu à côté de leurs vies d'adultes. de quoi trouver des points d'identification !
Malheureusement, la traduction (j'imagine) m'a empêché de me laisser porter par l'histoire et ses personnages. J'ai également été déçu par la fin mais pas mécontente de le terminer. Dommage...

pas pu le terminer ! barbant ! dommage !

Dommage pour la fin trop happy end, mais excellent livre.

Je le lis dans la langue et j'ai un peu de mal, mais on va persister.