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3,72

sur 2161 notes
Voyant enfin un rayon de soleil apparaître dans le ciel, je me suis décidé cette semaine à lire un nouveau Houellebecq. Je ne prends en effet plus le risque de le lire par temps gris, le mélange des deux me donnant généralement l'envie de me jeter sous le tram le plus proche.

Et comme attendu, le héros de Plateforme ne respire pas la joie de vivre : célibataire, un boulot routinier qui l'indiffère, il n'a pour seul loisir que le réchauffement de plats surgelés et la consommation de jeux télévisés. Après la mort de son père, auquel il ne parlait plus beaucoup, et la réception de l'héritage, il décide de partir en voyage en Thaïlande dans un effort un peu désespéré de trouver le bonheur, et découvre les joies du tourisme sexuel.

L'écriture de Houellebecq est toujours acerbe et cynique. Tous les personnages occidentaux sont névrosés, abrutis par les tonnes d'objets qu'ils ont accumulés, et hystériques à la pensée des tonnes d'objets qu'ils n'ont pas encore obtenus. Obéissant aveuglément aux injonctions des politiques, des organismes publics, des magazines (des slogans publicitaires s'immiscent d'ailleurs régulièrement dans les pensées du narrateur, qui les débite sans y penser), ils se comportent comme des robots, incapables de nouer une relation sociale digne de ce nom, et encore moins de coucher ensemble.

Je ne sais pas si l'Occident va s'effondrer sous le poids de sa propre décadence, mais si tel est le cas, Houellebecq l'aura décrite à la perfection. Avec sa galerie de personnages simples, sans histoire et plein de bonne volonté : un couple de retraités, un autre d'écolos, un ouvrier venu découvrir les joies de l'exotisme, un fonctionnaire irréprochable, … on en vient pourtant à reconsidérer nos petites routines avec horreur et nos vies bien rangées comme des aberrations totales.

J'ai achevé ce livre au bon moment : le temps gris revient, et la grève des trams est terminée.
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Michel est un petit homme médiocre et égoïste, fonctionnaire sans ambition ni dans sa vie professionnelle, ni dans sa vie personnelle. « Je ne suis pas bon, dans l'ensemble, ce n'est pas un des traits de mon caractère. L'humanitaire me dégoute, le sort des autres m'est en général indifférent, je n'ai même pas le souvenir d'avoir jamais éprouvé un quelconque sentiment de solidarité. »
Quand il touche un héritage à la mort de son père, il en profite pour s'offrir une escapade en Thaïlande. le voyage organisé ne l'empêche pas profiter des salons de massages Thai et des jeunes femmes qui y officient. Méprisant, il fuit ses compagnons de voyage. Seule Valérie, dont il ne sait pas grand-chose, trouve grâce à ses yeux.
De retour à Paris, il croise de nouveau la jeune femme, qui poursuit une carrière brillante en tant que cadre marketing à Nouvelles Frontières. Ils habitent rapidement ensemble.
Le groupe international Aurore, de bien plus grande envergure que Nouvelles Frontières, débauche (embauche ?) bientôt la jeune femme, avec pour mission de faire remonter la fréquentation de certains clubs de voyages en perte de chiffres d'affaires. C'est ainsi que Valérie, avec l'aide de Michel, met en place le concept des Eldorador Aphrodite.

Houellebecq fait le tour de la petitesse humaine qui gravite autour de cette plateforme. Portrait au vitriol de la société de consommation, entre cynisme et provocation, il dépeint une société qui périclite, une société décadente, sans espoir d'évolution vers un monde meilleur. C'est l'humain qu'il met au coeur de cette fatalité, l'humain et sa recherche de satisfaction immédiate et gratuite. Dans ce livre, l'auteur semble suggérer que, quelque part, à un moment donné, un tournant a été pris par la société. le retour en arrière, vers "le bon sauvage" est impossible, et la société, poussée par la consommation à outrance, se névrose, ce qu'il illustre par les difficultés sexuelles de ses contemporains. Voilà un constat plutôt triste mais pas dénué d'intérêt.
Pour enfoncer le clou sur la petitesse des hommes, Houellebecq cartographie et tend jusqu'à la provocation certains types de comportements courants, en première ligne de mire, les "élites marketing" et leur vision court-termiste, sans création de valeur, qui sortent des écoles prestigieuses ; la création du concept Eldorador Aphrodite est une vraie petite leçon qu'on croirait tout droit issue d'une leçon de marketing stratégique : le fameux couple produit-cible, identification de l'existant, de la concurrence, des forces et faiblesses de la proposition / de la marque, plan d'actions, etc… L'auteur égratigne aussi le vernis des bien-pensants, caricaturant à outrance des propos que chacun de nous a forcément entendu, un jour ou un autre, sur la prostitution (avec des propos quand même limite concernant l'âge desdits prostitués) ou les musulmans.

L'écriture de Houellebecq est agréable à lire. le récit est raconté au je narratif, qui intègre, de façon un peu maladroite, des passages sur l'histoire de la Thaïlande, ou sur les personnages du récit, et des scènes de sexe plutôt crues. L'ensemble est à prendre au deuxième, voire au troisième degré.
Bref, une première incursion plutôt réussie pour moi dans l'univers de cet auteur encensé et controversé.

"Jusqu'au bout je resterai un enfant de l'Europe, du souci et de la honte ; je n'ai aucun message d'espérance à délivrer. Pour l'Occident je n'éprouve pas de haine, tout au plus un immense mépris. Je sais seulement que, tous autant que nous sommes, nous puons l'égoïsme, le masochisme et la mort. Nous avons créé un système dans lequel il est devenu simplement impossible de vivre ; et, de plus, nous continuons à l'exporter."
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Après quelques pages, l'inquiétude grandit : nous aurait-on conseillé un porno ? Houellebecq n'y va pas par quatre chemins pour décrire l'acte. Avec lui, pas de suggestion, ça suce, ça lèche, ça pénètre. On croise des bites, des chattes, des fesses et des tétons. Autant dire qu'une telle lecture n'est pas recommandée aux esprits prudes.
Mais s'il se permet tous les vices, s'il prend plaisir à dériver vers tous les interdits, l'auteur verrouille son oeuvre d'un souci permanent d'apparaitre tel qu'il est : triste. Ce n'est un secret pour personne, ce type est un parangon d'amertume. Même son histoire est à son image, désabusée. Jamais une joie n'évite le désaveu d'un contrepoids brutal. Avec Houellebecq, aucun bonheur n'est éternel – et tout le long du livre il n'a de cesse de nous le rappeler.

Mais réduire son récit à la complainte d'un quadra mal luné serait un tort. Plateforme évoque une voie de sortie il est vrai peu compatible avec les morales en vigueur, mais après tout plausible. Et le raisonnement conduit est assez fouillé pour convaincre.
Certes on n'a pas tous la frustration du sexe, l'envie pressante de découvrir des expériences nouvelles avec nos corps. On n'est pas tous à voir dans les voyages une opportunité d'accomplir nos fantasmes. Simplement, force est d'admettre qu'il y a dans nos sociétés occidentales modernes un sentiment diffus d'inachevé. Une lassitude d'ensemble saturée de produits et d'un besoin malsain de rayonner. Et cette proposition d'associer les cultures dans un but essentiellement charnel n'est pas forcément insensée.

Plateforme se lit vite, intensément, comme une démonstration sarcastique d'un autre monde qui serait possible sans l'héritage judéo-chrétien qui nous enchaîne. Une chronique douce-amère où l'on rit jaune, où l'on s'entête, où l'on stoppe régulièrement sa lecture en regardant le ciel, pensant : pourquoi pas ? On en regretterait presque son final plus commun, mais nécessaire, dans lequel elle s'automutile. Mais on le sait maintenant : avec Houellebecq, aucune jouissance ne dure.

4/5
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J'ai déjà eu l'occasion d'indiquer dans quel océan de perplexité me plongeait Michel Houellebecq. C'était pour « Les particules élémentaires ».
Il me semblait que l'auteur nous servait une recette bien assaisonnée sexe, misogynie, anti-religions, soutenue par une campagne de promotion magistralement orchestrée pour faire le « buzz »… une vaste opération mercantile, disais-je, dont la littérature se serait bien passée…

Malgré tout, seconde tentative alors que le buzz continue, enfle... On parle maintenant de Goncourt. Des auteurs qui habituellement me touchent ne tarissent pas d'éloge…
Il se peut que je sois passé à coté d'un auteur important ; ou j'ai lu « Les particules élémentaires « au mauvais moment…

Hélas, rien de tout cela…Me revoilà plongé au niveau zéro de la littérature, avec en prime la désagréable impression de « naviguer » en plein prospectus de propagande pour le tourisme sexuel…
J'ai lu par ailleurs ce genre de commentaire : « Si vous n'aimez pas Houellebecq, ne le lisez pas !». Il est néanmoins nécessaire de le lire un peu pour savoir : on aime ou on aime pas…
Pour ma part, je n'aime pas et « Plateforme » sera mon dernier Houellebecq. Il y a tant de choses merveilleuses à lire… et la vie est courte.
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"Un vie sans lecture, nous dit Houellebecq, c'est dangereux.
C'est se contenter de la vie.
Ca peut amener à prendre des risques".
Il faut savoir évaluer le risque ...
Et, entrer dans un livre de Michel Houellebecq, c'est toujours le faire de plein-pied.
Car, voilà, au moins, un auteur à qui l'on ne peut pas reprocher de faire lanterner ses lecteurs !
Toujours, dès les premiers mots, la Littérature y prend à la gorge, irrite ou fait sourire.
Ici encore, dans "Plate-forme", Michel Houellebecq cultive l'ambiguité et la provocation à un point tel que cela en devient un art, un de ceux que tout grand écrivain doit à ses lecteurs.
Le style est inimitable, c'est le moins que l'on puisse en dire.
"Plate-forme" est un livre captivant, mais un peu alourdi par les longues, trops longues, descriptions de scènes érotiques, voir pornographiques.
Même lorsque l'on n'en est pas choqué.
Michel, le narrateur du récit, vient de perdre son père qui a été retrouvé assassiné, près de Cherbourg, le crâne brisé dans son appartement.
Michel va partir alors en voyage vers la Thaïlande ...
C'est, là, le grand sujet du livre.
Mais pas le seul.
Car "Plate-forme" est un livre foisonnant d'idées.
Houellebecq y pousse ses raisonnements à l'extrême.
Et même s'ils ne sont pas toujours judicieux, ils ont au moins le mérite de bousculer le lecteur.
C'est que Michel Houellebecq balance tout azimuth !
Et, ce livre ne peut pas laisser indifférent.
Mais son sujet est maîtrisé.
On a là affaire à un écrivain sérieux, documenté et animé d'une réflexion intelligente.
Ce livre est plein d'humanité, d'une humanité vraie, sordide parfois, pitoyable souvent et ordinaire.
Il est fait d'une littérature riche de sens et de questionnements.
Il faut savoir y lire entre les lignes.
Houellebecq est un peu la voix de la mauvaise conscience, le poil à gratter qui fait tomber les idées reçues.
Les idées incongrues voisinent ici avec les longues réflexions muries.
Pour Michel Houellebecq, comme pour Wells, "l'esprit humain n'est pas encore né, et en l'absence d'amour la défaite est assurée".
Alors Michel Houllebecq ... docteur Jekyll ou mister Hyde ?
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Second livre de Michel Houellebecq que je lis et on peut dire que c'est un peu particulier, une écriture bien à lui, des thèmes sexuels récurrents. Je n'ai pas vraiment compris pourquoi j'ai aimé ce livre, il n'y avait pas grand chose pour me séduire aussi bien du côté du thème des voyages organisés et des clubs de vacances que des personnages, pourtant j'ai accroché et l'ai lu assez vite.
L'auteur fait montre de fulgurances, beaucoup de choses sont très bien observées par le personnage principal, assez désabusé, qui voit le monde autour de lui avec un regard cynique et une pointe d'impertinence assez drôle.
Son constat est que les occidentaux ne savent plus s'épanouir sexuellement et qu'il faut qu'ils partent à l'étranger pour renouer avec le plaisir. le sexe est donc omniprésent dans ce roman, les dessous des grandes entreprises de voyage également, c'est parfois glauque, triste mais le fond reste intéressant, à réserver néanmoins aux amateurs.
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Éminent chroniqueur des faits et gestes de ses contemporains, Houellebecq s'est intéressé au spécimen de la classe moyenne tout juste doté pour aller se consoler de sa misère affective dans les lieux de plaisir au travers de la planète. Les besoins de première nécessité ont évolué depuis qu'on se préoccupait avant tout de se nourrir et se loger.

Chemise à fleurs, tongs et bermuda, élégances spirituelle et comportementale assorties, valent à ce spécimen le sobriquet de « beauf ». le tourisme sexuel, puisqu'il s'agit de cela, est un sujet de chronique qu'on ne s'étonne pas vraiment de trouver sous la plume du futur Goncourt 2010, n'est-il pas ? (Plateforme paraît en 2001)

Il fallait donc s'attendre à ce que l'étude de marketing conduite par le tour opérateur, à laquelle son héros va se retrouver incidemment associé, soit ponctuée d'exercices pratiques détaillés par le menu. C'est confirmé. Tout y est : ingrédients, temps de cuisson, température du four et tournemain du maître-queux. Qu'en pareille contexte on peut sans vergogne travestir en maître-queue. Elle était facile, je vous l'accorde, je n'ai pas pu résister.

Bref, un instant de honte étant quand même vite passé, pour dire ce que m'inspire cet ouvrage, je formulerai seulement le voeu, à l'adresse de notre truculent prosateur national, que sa vie amoureuse soit aussi intense et harmonieuse que celle de son héros, lequel intervient à la première personne dans cet ouvrage. A moins que les écrits ne viennent en consolation de quelques frustrations opiniâtres, assorties d'angoisses existentielles dont on sait, il nous en a convaincu, que ces dernières sont largement atténuées par une pratique assidue de l'exercice physique qui fait se concilier les contraires le temps d'une trêve, toujours trop courte il nous l'enseigne aussi.

C'est mon troisième Houellebecq. J'arrive certes un peu tardivement dans cet univers de cacophonie des sens, mais il faut varier les genres, et j'ai donc confirmé avec celui-ci la maîtrise du verbe que je lui avais découvert dans les deux autres. Maîtrise du verbe donc, plutôt cru, et qui vaut à notre goncourisé son lot d'inconditionnels, justement équilibré par le nombre de ses détracteurs. le bilan étant quand même positif puisque les inconditionnels achètent alors qu'on n'est pas obligé de dédommager les détracteurs. Cette maestria dans la pratique de la langue (française), qui sied aux inconditionnels et leur sert à justifier leur penchant, est à la hauteur de celle de la grammaire du kama sutra avantageusement imagée dans la production littéraire de notre auteur à la tant convoitée jaquette rouge.

J'ai retrouvé avec intérêt – alors inconditionnel ou détracteur ? - un auteur désabusé, qui se complait à se dépeindre sous les traits d'un contemporain obstinément médiocre, en panne de raison de vivre, avec en prime une critique acerbe de notre bonne vieille société européenne. Même si c'est toujours émoustillant à souhait, l'intérêt n'est pas que là. Il faut savoir hausser le débat avec Houellebecq. Il y a malgré tout une morale à cette histoire, le sujet est quand même grave. A trop se vautrer dans la luxure, on se prépare des lendemains incertains et plus dure sera la chute. Et avec Plateforme, elle est sévère, et rédhibitoire. Il ne faut pas non plus effrayer les inconditionnels et leur laisser quand même des arguments pour défendre l'indéfendable. Ils peuvent eux-aussi avoir des scrupules à la bacchanale impunie.

La performance littéraire n'allant pas de pair avec la performance physique, je ne pense pas que ce soit le meilleur Houellebecq. J'en ai deux autres qui arrivent pour consolider cette opinion de novice. Je subodore le thème choisi à dessein pour donner libre cours à une imagination libérée de toute convenance. Je n'irai pas jusqu'à dire que cet ouvrage devait être alimentaire, ce serait ramener le sujet à un besoin physiologique de première nécessité et cela risque de rester sur l'estomac de certains, mais soit, beauf s'écrira bof pour une fois. Notre Houellebecq national fera mieux, dix ans plus tard.
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C'est jubilatoire ! C'est une perle de la littérature française contemporaine. Comme souvent, Michel Houellebecq met sa drôlerie un peu moqueuse et son talent pour observer les tocs de ses contemporains au service d'un texte particulièrement comique, parfois désopilant et souvent cocasse.
Michel, célibataire convaincu et fonctionnaire au ministère de la culture décide de prendre des congés en Thaïlande alors que son père vient de décéder. Dans le club où il séjourne, il rencontre Valérie, cadre dans une société de tourisme. Une idylle va naitre à leur retour de vacances et ils ne se quitteront plus jusqu'à ce qu'un terrible évènement ne survienne…
Michel Houellebecq propose à travers cette histoire une étude sexo-socio-culturelle de l'humanité. Il démonte avec beaucoup de véracité la religion moyenâgeuse islamique (particulièrement lors du passage page 242 de l'édition J'ai Lu), décrit parfaitement les comportements occidentaux en terre étrangère et remet, comme souvent dans ses ouvrages, l'église au milieu du village.
Evidemment, c'est une oeuvre à côté de laquelle il est impossible de passer sans s'y attarder. C'est à lire et à déguster sans aucune modération.
Editions J'ai lu, 351 pages.
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Troisième livre de Houellebecq que je lis, et je suis toujours séduite par le ton de son écriture et le regard aiguisé qu'il porte sur le monde.
L'histoire n'est ici qu'un prétexte à une critique acerbe de notre société qui détruit les hommes.
On peut reprocher quelques longueurs, mais le but est ailleurs et j'ai apprécié ma lecture.
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Le capitalisme comme catalyseur du processus de décomposition de la race humaine, voici le thème de ce livre. Pour le présenter, Michel Houellebecq crée un personnage à peine imaginaire, totalement désespéré, se persuadant de toutes ses forces que le bonheur n'a pas disparu de sa vie à jamais et qu'il le retrouvera peut-être grâce au tourisme sexuel. Merci l'argent, merci le cul, vous nous donnez des solutions immédiates qui nous permettront de ne jamais nous confronter une bonne fois pour toutes à nous-mêmes.


Tous les personnages de Houellebecq auraient pu devenir de grands hommes si les circonstances le leur avaient permis.
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